Discours d'Arésius tenu à Haute-Brise

[HRP]Il m'a donné du fil à retordre lors de la rédaction, mais pour le geste...[/HRP]

Citation :

Vous ! « reliques » d'un passé prometteur. Vous qui avez vu vos proches, vos familles, vos amis, vos voisins emportés par la mort la plus arbitraire et la plus brutale qui soit.

Vous qui n'avez jamais vu un grain de peau d'un Baron auto-proclamé monarque. Celui qui passa son temps cloitré dans des murs où régnaient abondance pendant que des chiens de guerre venaient délivrer une justice aussi aveugle que violente. Votre sang innocent incruste encore les pavés gelés d'Embria.

Regardez-vous, ramper dans la fange de vos idéaux dévoyés et arrogants. Combien ici ne sont jamais allé se prosterner pour obtenir l'attention des prêtres du Seigneur de l'Aube en y confessant leurs pêchés ?

Combien peuvent se vanter de n'avoir jamais usé pour eux ou leur famille des bienfaits constants du temple de l'aube ? Et aujourd'hui vous les insultez, vous les TRAHISSEZ. Vous ne leur avez jamais rien donné en échange et aujourd'hui vous leur offrez le pire des mépris.

Quelle honte...

Combien d'entre-vous ont espéré être délivrés de la terreur par Célestia ? Par les Nains ? Par les « elfes » ?

Qui peut se vanter n'avoir jamais craint pour sa vie ou celle de ses enfants sous l'ère du Baron et de sa milice ?

Qui peut oser dire que le Bastor n'était pas aux « ordres » du Baron ? Qui peut oser dire que ce n'est pas le Baron par l'intermédiaire de ses représentants qui a insulté Lomidar, les temples et les elfes ?

Qui peut se targuer ICI d'avoir fait montre du moindre soubresaut de dignité en agissant « en homme » ?

Vous vous laissez guider, dominer comme des animaux. Vous cinq cent âmes martyrisées durant des mois, des années continuez à prêter foi au discours de ceux qui ont cautionné un régime meurtrier.

Combien peuvent prétendre ne pas savoir que leur vie ne se serait pas terminée dans la paix ? Que ceux-là s'avancent car il n'en est aucun. On vous dit qu'après vous avoir saignés comme de vulgaires cochons, on vous offre un nouveau gouvernement. Quelle promesse...

Et vous croyez cela ? Et si l'on vous avait demandé de remercier et d'aimer votre gouvernement et ceux qui le défendent de les remercier d'avoir tué froidement ceux de votre famille qui étaient au mauvais endroit au mauvais moment, le ferez vous ?

Je suis Arésius Dana-Sic-Silistra Llörnwel, envoyé par l'Eternelle Rencontre pour m'assurer que ces terres soient dotées de l'éternelle défense du Peuple contre l'engeance démoniaque et le mal.

Je suis le bras qui a pris plus de vies noires et dénuées de noblesse, de bonté ou de raison que ce qu'il existe de Port Embrien, celui qui a foulé les ruines qui résultent du régime que vous cautionnez en rampant.

Vous nous dites envahisseurs ? Mais si nous partons, qui vous défendra ? Quinze elfes ont pris les ruines qui étaient vos maisons. Qui vous défendra ? Qui a défendu votre Baron ? Aucun de vos précieux dirigeants ne l'a empêché de se condamner aux limbes en s'ôtant la vie, incapable d'emporter la victoire.

On vous a dit que les elfes envahissaient vos terres. Nous venons défendre ceux que vos dirigeants et donc VOUS avez insultés. Vous êtes aussi coupable que ceux dont vous écoutez la blanche parole. Ces voix mélodieuses, telles des ondes nageant dans le sang de vos martyres dont ils se lavent les mains.

J'ai honte de ce que je vois. Honte de ce que j'entends.

Si c'est là ce à quoi vous aspirez, alors restez ici à ramper dans la boue. Nous ne viendrons pas vous sauver.

Nous partageons l'eau et le pain avec ceux qui sont restés dignement et courageusement dans les ruines. Quelles que soient leurs convictions, ceux là méritent le respect de s'accrocher à leur vie. Ceux-là savent ce qui est vrai, ils le voie chaque jour.

AUCUN Tel'Quessir digne de ce nom ne tolèrera l'hégémonie de la folie, du mal ou de la corruption en Port Embria. Nous nous battrons pour protéger notre avenir, même si cela doit se faire à vos dépends.

Il vous a été donné la chance unique de fonder un renouveau de civilisation. Si le fils du Baron peut hériter, nous serons prêts à l'accepter comme successeur. Mais après tout, on vous à dit... Non, la « Barde Royale » vous à dit que ce n'était pas vrai.

Elle vous à dit beaucoup de choses. Lesquelles sont vraies ? La seule vérité que je vois est un monticule d'idiotie et d'absence de courage dirigé par une personne qui multiplie les insultes, les mensonges et les provocations comme cette lettre de propagande qui fut adjointe à vos messages pour les proches Embriens.

Alors... « Humains ». Est-ce là ce que vous êtes ? Je ne pensais pas l'humanité incapable de courage et de sagesse. NOUS Tel'Quessirs, vengerons chaque outrage, chaque insulte, chaque vie des nôtres. Du premier des Princes au dernier de nos artisans. Nous nous battrons.
Et vous, vous ne vous battez pas. Vous attendez et vous obéissez sans raison, sans dignité.

Ce que je vois me révulse. Nous maintenons les portes d'Embria ouvertes à ceux qui ont le courage de reconstruire l'avenir et de venir décider de reprendre leur destin en main. Nous n'imposerons pas de dirigeant mais nous écarterons et neutraliserons les blasphémateurs, les menteurs, les fou et les maléfiques.

Nous attendrons la venue d'un Roi des hommes qui saura faire honneur à un peuple. Honneur que vous ne semblez pas capable de supporter. Si celui-ci doit être le fils du Baron, alors nous veillerons à ce que son ascension, sa formation et son couronnement soient digne de celui des Rois.

Nous resterons en Embria pour en assurer la défense et celle de nos terres jusqu'à ce que vous puissiez vous même vous défendre. Nous n'empêcherons aucun civil de retourner chez lui. Nous ne prendrons aucune décision à la place des hommes, sauf celle de vous affronter si vous continuez sans cesse d'insulter, incapable de raisonner correctement.

Mon temps a suffisamment été gaspillé ici. Je ne parlerai plus à des êtres aussi fourbes et déshonorés, faibles et lâches. Ceux qui viendront et assumeront leur vie et leur rôle avec courage et honneur seront respectés. Les autres, je n'en ai cure.