Les coeurs saignent

Silhouette blanche sur le haut des remparts de la ville tournée vers l'extérieur parchemin et fusain en main.

Nous sommes entré là, puis là nous avons tourné ce qui nous mène a peu près là. Et il y avait l'étandu d'eau aussi peut être celle là est resté accessible.
Tant de choses sont restées enfouie, tant d'autres restent maintenant éparpillées. Pourtant si l'on se donne un peu de mal tout cela pourrait etre regroupé.
Certaines salles sont avec l'aide de tymora restées intactes, ou au moins certaine statues.
Ce ne sera pas simple mais si au moins une seule peut être remonté, cela sera deja bien.

L'aube est a peine levée lorsque la femme rentre enfin à la pension. Elle s'arrette un moment dans la pièce commune le temps de commander un bain et de boire un verre d'eau. Puis a pas fatigué elle grimpe les escalier jusqu'a la salle d'eau.

Du baquet d'eau chaude s'échappent quelques volutes de vapeur qui s'élèvent rapidement vers le plafond. posant son manteau sur un meuble elle profite de la chaleur de la pièce. Boucle après boucle elle défait son armure aguicheuse, la laissant retomber au sol. Elle fait rouler un bas du haut de sa cuisse jusqu'a sa cheville, puis le second. De même elle enlève les gants, et fini de se dénuder. A pas lents elle avance vers le baquet, d'une main elle retire les épingles de ses cheveux elle les libère les laissant redescendre jusqu'à sa taille comme un nouveau vêtement tissé de fins fils d’or.

Avec hésitation elle trempe un orteil dans l’eau chaude, petit à petit l’eau recouvre son pied, sa cheville, son mollet… Petit a petit elle entre dans l'eau jusqu'à ce que la femme s’immerge totalement ne laissant ressortir, que la pointe de ses genoux repliés et sa tête.

Dans un soupir d’aise elle penche la tète en arrière, tout en croisant ses mains sur ses genoux, refermant ses yeux à demi elle entre dans une douce somnolence.

Une longue journée s'achève, riche de surprise de joie et de tristesse. Cavalcade dans les bois, tu m'a surprise plus d'une fois mais cette fois j'ai pu donner le change. Un sourire satisfait se dessine sur le visage de la demie-elfe.

Les pensées continuent a vagabonder, alors qu'elle se prélasse dans le bain.

Ce n'est qu'une heure plus tard, que la conseillère traversera le couloir, se fichant royalement du monde pouvant se trouver là, a son habitude en tenue d'eve jusqu'a sa chambre en face.

la femme regarde les réfugiers pensive.

Il était vain de croire que celestia la grande s'élèverai face a cette attaque sur les terres humaines. Il était vain de croire que Lomidar la puissante veuille profiter de la situation. Les deux observe sans bouger, attendant que les derniers embriens ne se rendent aux elfes, aux lathandriste.

La calomie aura eu raison du culte de tyr après avoir eu raison de celui de lathandre.

Je pleure en ce jour la mort de la liberté, oh dame chance je vous en prie accordez moi un regard, un suffisant pour sauver ce peuple et son ame. Eloignez de nous votre soeur le temps de l'échange, afin qu'aucun sang ne coule. Et faite que les frère elfes ne soient pas obligés de s'entretuer entre eux pour leur idéaux.

La demie elfe fait jouer entre ses mains une piece qu'elle lance puis rattrape en regardant son résultat.

Au coeur de la nuit noire dans l'épaisseur des bois la femme s'éloigne et disparait. Un fil a droite un fil a gauche passant a l'ombre des grand arbres elle se laisse envelopper et disparait a l'aurée du négatif.

A pas fetré a pas de loup elle reviens sur ses pas et approche, pas trop pret pas trop loin elle observe la silhouette qui s'éloigne.

Elle glisse le long de sa cuisse et peu après auprès d'elle deux yeux font présence.

"A tu vu mortimer? reconnais et souviens toi. Reprenons nos recherches jusqu'a ce que l'aube naisse.
Plus personne pour jouer a cache cahe... que mon maitre me manque. Les recherches sont bien moins amusantes..."

La forme s'éloigne discrete, la femme tout autant plonge au coeur de al forêt.

Accoudée au remparts elle regarde la ville et les campements qui brillent des feux crépitants. De plus loin on l'observe.

Elle sent sur son corps le regard placide posé, insistant, fixant, rassurant mais terriblement terrifiant.

*justice n'est pas compassion, quand donc arriveront ils a comprendre cela; Elle n'est pas faite pour être douce et encore moins aimante. Elle n'est pas faite pour arranger, mais bien pour punir et éviter définitivement que l'infraction recommence. Dieux que je ne l'aime pas.

Bainite... il est marrant, je me demande quand est ce qu'il va se décider a retirer la poutre qu'il a dans l'oeil. Probablement jamais. Cela est dommage...

Je pense que le jeu du chat et de la souris est terminer pour cette manche. Egalité, je me demande s'il y aura une prochaine manche. Peut etre....

Laissant jouer une pièce dans sa main la femme la lance, la rattrape et regarde le résultat.

Ah non peut etre pas, du mooisn je ne donnerai pas le coup d'envoi, dame chance a parlé

Au temple de Kelemvor la demie elfe ouvre les yeux. Lentement elle porte son bras jusqu'a ceux-ci, redoutant d'y trouver ce qu'elle ne veut voir. A peinne apperçoit elle sa main qu'elle voit un de ses doigt se tordre seul comme animé d'une vie propre. Elle pousse un cri de douleur. Nul besoin maintenant de voir le bras, se maudit bracelet est toujours là.

Plus loin les prètres en grande discussion se tournent vers elle d'un geste elle leur fait signe que tout va bien. Son chant s'élève se réverbérant sur les hauts mur du temple du Seigneur des Morts, le doigt se remet en place.

Comment cela a t il pu arriver, pourtant l'homme ne semblait pas belliqueux, elle c'était bien faite avoir. Quelques tours avait fait l'homme la veille, puis un paris.
J'aurais du me méfier lorsque les dés ont tourné en notre faveur, subterfuge de Beshaba afin de me masquer la malchance qui frapperai pplus durement ensuite.

Et l'homme et son sourire triophant alors qu'il avait perdu, le bracelet qu'elle remarque et la première entaille, puis l'annonce. 500 000.

Comme par hasard la somme exacte de l'amende de Dranor, ni plus ni moins. Et le plaisir de me faire souffrir en prime.

Un mot, un ordre, un rituel, qui sait ce qui pourrait faire tomber ce maudit bracelet...

L'homme a tenté de s'enfuir, alors Gongrim a frappé ma jambe, brisée net, je tombe, il tombe. Il se venge en se plantant une dague dans la cuisse, je hurle il hurle. Gongrim me fracasse la main droite, la dague tombe et je ne suis pas loin de tourner de l'oeil mais si je tombe la douleur n'aura servit a rien. Là commence la lutte contre la douleur, il est plus résistant que moi c'est sur, Gongrim l'interroge et l'on obtient bien peu, si ce n'est qu'il ne faut pas qu'un simple mot.

Je me suis endormie, je n'étais plus sur mes gardes, le loup avait raison.

Un prêtre approche lui apportant quelque nourriture elle lui chuchote quelques mots il répond par la négative.

Il n'est pas venu, il n'a pas prit de nouvelles pourtant il a été prévenu... pourquoi? Où es tu?

Le bref repas fini la femme bois une potion, avant de s'endormir a nouveau.

Debout devant une plaque brisée du cimetière embrien la femme sourit doucement. La brise, reliquat de quelque tempete marine soulève ses cheveux, rosie ses joues.

Sa main caresse son poignet opposé, s'assurant que quelque chose y est ou n'y est pas.

C'était une belle messe, il a pris de l'assurance depuis la première fois que je l'ai vu. Cela fait longtemps que je n'avais pris le temps de venir te voir. Il a su me le rappeler.

La femme s'agenouille posant une main sur la dalle son regard se posant alors sur son poignet.

Peut être cet homme a t il raison, peut etre ne suis qu'une folle suicidaire. Pleutre n'ayant pas le courage de pratiquer le geste d'elle même. La douleur est finie, mais elle a éveillé ce qui était enfoui, et chaque nuit qui passe un revient en mémoire, et chaque nuit qui passe je sais que toute cette douleur endurée, nous l'avons faite endurée au centuple.

Certains pense que je devrait être condamnée pour toutes les horreurs que nous avons commises, ils ont surement raison sur ce point.

La femme soulève sa manche et regarde son bras, sur lequel est dessiné un V.

- Tu as raison, cela doit passer avant tout. Je te l'ai promis et tu l'auras.

Un sourire mauvais se dessine sur le visage de la femme, alors que la marque sur son bras disparait. Lorsque son regard tombe a nouveau sur la tombe un doux sourire remplace le précedent.

Je reviendrais plus souvent.

Du haut des rempart le femme observe la cité qui se reconstruit, son regard caresse le temple de kelemvor. Il s'arette sur le cimetière un moment, puis il se pose sur un attroupement autour d'un mage. Il passe sur la taverne, puis il effleure la caserne. Au final il se perd dans l'aube naissante et les ombres qui s'allongent.


Parfois je les hais ceux qui ont fait de moi ce que je suis, parfois je les remercie ceux qui ont fait de moi ce que je suis, sauf Lui car Lui je ne saurais jamais faire autre chose que le haïr.

Je désespère de trouver un jour quelqu'un qui soit aussi ainsi, qui comprenne, qui accepte et qui vive comme moi. A chacun j'espère, mais au final c'est jalousie qui gagne.

Et toujours ils me disent que je suis égoïste d'ainsi leur demandé de changer, je n'ai jamais prétendu le contraire, et eux ne le sont ils pas a toujours vouloir que je change?

Quand l'unique a qui j'avais promis d'essayer de changé, me fut arraché par Lui, j'ai juré qu'aucun autre Il n'aurait. Et quand enfin je pu gagner ma liberté, j'ai su que je voulais en profiter, pouvoir vivre mes envies sans soucis.

Cela leur fait peur, cela fait ressortir de je ne sais où les pires instincts possessifs. Ils admettent, puis refusent, ils séduisent puis supplient, il menacent, il manigancent. Ils imaginent et s'inventent ce qui n'est pas toujours, et lorsque tout a échoué ils partent.

Un jour je resterai surement seule, parceque jamais je ne trouverai celui qui accepte l'idée de partage.


Le soleil s'élève doucement, une nouvelle journée nait, les premiers rayons font étinceler ses cheveux dorés. La brise matinale les fait s'envoler a son rythme capricieux. Dans sa poche la femme prend un morceau de tissus qu'elle déplie elle en tire une épingle a cheveux. Précautionneusement, elle replace le tissus et son précieux contenu. D'un tour de poignet elle emprisonne sa chevelure et plante la pique.
C'est un phœnix doré qui y est sculpté. Lentement elle s'éloigne, avant de s'élancer pour redescendre des remparts.