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 L'ouvrage de Paterson...

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Or@tchi

Or@tchi


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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptyMer 3 Fév - 15:46

L’épreuve d’une montagne…

La tempête n’est plus et mon mal non plus,
cela fait quelques jours que nous glissâmes sur les eaux…

L’île apparait au large et c’est avec enthousiasme,
que je la voie grandir à cette lucarne de cabine.

Le soleil brillait sur les eaux, offrant aux vagues une robe de cristal.

Elvawen me manque cruellement…

C’est à la profondeur des eaux que je noyais mon regard pour
offrir à mon âme l’évasion de l’angoisse.

L’écume se brisait sur la coque du navire,
m’exhortant hors des larmes pour reprendre mes esprits.

La terre se rapprochait et le navire du « Greendall », mouillait au large.

C’est à bord d’une barque que j’ai rejoint la crique,
posant un pied-à-terre en un terrain hostile.

La faune et la flore laissaient apparaitre une nature sauvage et luxuriante,
J’étais à la fois émerveillé et inquiet.

J’étais seul et sans repère…
En cet instant fragile, j’avais l’impression d’avoir péter plus haut que mon cul !

Inutile de dire que j’étais en émoi au contact de cette nature sauvage,
à-t-elle point que j’hurlais à travers les bois lorsqu’un sanglier me chargea !

S’il y avait eu des indigènes dans cette partie de l’île,
j’aurais surement réveillé toute la tribu !

Fort heureusement, j’ai pu grimper de justesse sur un palmier pour éviter ce gros tas…
Et à hauteur d’une noix de coco je me penchais vers son être vexé tout en hurlant mélodieusement :

« Nanananèreeuuu nanananère ! »

Et après plusieurs heures dans les branches à suffoquer sur mes crampes,
le sanglier s’éclipsa dans la profondeur des bois.

Soupirant et sanglotant de soulagement,
j’apposais ma lourde tête à cette grosse noix de coco.

Mais…
Un singe m’arracha les cheveux et me fit dégringoler du palmier !

Me relevant en gémissant je sursautais en cercle tout en me frottant les fesses,
J’avais l’impression d’avoir les os du cul brisé.

Et bien que souffrant, la peur au ventre, j’eus décidé de traverser les bois.

Et après un parcourt escarpé et jonché de racines,
j’arrivais enfin à lisière d’un sentier ou se trouvait une petite cabane.

Me pressant vers la porte boitant comme un canard…
J’abattais mes poings à la surface en guise de désespoir.

*BOUM* *BOUM* *BOUM* Y’a quelqu’un ? Hurlais-je.

Au bout de quelques instants, la porte s’entrouvrit toute seule…
Et m’engouffrant à l’ouverture je pénétrais dans la cabane.

C’était rustique, il n’y avait que le nécessaire pour vivre.

Un lit, une table, une chaise, une lampe à huile,
un meuble pour quelques ingrédients…

Et un fauteuil à bascule, situé à côté d’une fenêtre donnant sur les bois…
Sur lequel était assise une vieille femme toute ridée au teint pâle.

Elle semblait dormir…
Mais ce n’était qu’une impression.

Elle se balançait en douceur,
attendant patiemment que la journée s’écoule.

Le premier contact fut difficile, tant elle était sourde comme un pot !

« Savez-vous où se trouve le sage de la montagne ? » lui dis-je…

Elle me répondit d’une voix gâteuse et frêle :

« Hein ? Tu as trouvé mon sac de moutarde ? »

Dans ces conditions, il était difficile d’instaurer un dialogue…
Alors que j’allais partir elle m’agrippa la main.

Puis, elle rétorqua l’air amusée :

« JE SUPPOSE QUE VOTRE PRESENCE EST DU AU FAIT QUE VOUS PISSIEZ ENCORE AU LIT ? »

J’étais surpris et étonné par cette lueur de vérité,
ainsi donc, cette vieille femme était une voyante.

Elle semblait s’en amuser, mais je n’en avais rien à faire…
Surtout venant de la part d’une vieille peau en décomposition !

Elle m’indiqua le chemin à suivre pour retrouver le sage,
Puis elle me manda de l’aider à ramener une plante…

La dite plante de Kieff, qui serait dans les mains du sage.

Pour rejoindre la montagne à partir de ce lieu,
il fallait compter quelques heures de marche.

Alors, réunissant mes forces…
J’empruntais le sentier qui allait me mener au sommet d’une quête.

Puis, après plusieurs heures de marche sous une pluie battante…
J’arrivais au pied de cette imposante montagne.

Réunissant alors mes dernières forces,
Je commençais son ascension à dos des rochers.

Il me fallait être vigilant, car il n’était pas rare de rencontrer
des parois fragiles qui ne demandaient qu’un pied pour trépasser.

Au fur et à mesure de ma progression,
le vent taquinait mon être pour me pousser à la faute…

Mais fort heureusement, la faute ne vint pas !

Après quelques heures à escalader les parois,
j’étais enfin arrivé au sommet à la tomber de la nuit.

Il n’y avait personne, l’endroit était désert.
En bref, J’étais monté pour rien !

Il n’y avait que le ciel et ses étoiles qui offraient à mes yeux
cette somptueuse communion.

Alors, dépité je tombais à genoux et je pleurais sur ma misère…
Etant à bout de force, j’abandonnais l’idée de reprendre le chemin du retour.

Alors, je m’exécutais à faire un feu pour réchauffer mon être et offrir à ma plume
la lueur escomptée.

Et c’est en toisant le ciel que j’eus trouvé le réconfort nécessaire,
Pour écrire ma mésaventure sur les pages de l’ouvrage.

En cet instant fragile, mes yeux brillent et s’enivrent du scintillement d’étoiles…
mon cœur s’envole et vacille vers les cimes du rêve…
M’octroyant le plaisir d’un panache de perles.

Douce Elvawen en cet instant je presse à mon cœur ta lettre parfumée,
et mes songes voyagent à la saveur de tes lèvres pour t’offrir un baiser.

La chaleur du feu me rappelle ton corps…
Lorsqu’il était de braise à mes moult caresses.

C’est à cette vision que j’endors mon être,
Pour offrir à mes rêves le tableau d’une ivresse.
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Or@tchi

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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptyJeu 4 Fév - 15:47

Le breuvage du destin…

Me réveillant à l’aube, allongé prêt du feu encore fumant…
J’engloutissais mes dernières rations avant de reprendre le chemin du retour.

La descente fut périlleuse à certains endroits,
d’ailleurs mes pas créèrent l’éboulement de quelques parois.

Mais par chance, je ne succombais pas à l’une d’entre elles…
Bien que j’eus était sollicité par le déséquilibre et l’appel du vide.

Après quelques heures d’acrobaties…

J’arpentais le sentier du retour la colère au ventre pour y retrouver
la vieille qui m’avait menterie !

Ruminant à mes pas et serrant mes deux poings,
J’enfonçais cette porte pour m’engouffrer dans la demeure.

La vieille n’était plus là…
Il n’y avait plus qu’un squelette aux cheveux blancs qui se balançait
toujours sur la chaise en claquant des dents.

Sursautant et hurlant frénétiquement…Je me ravise…
J’eus compris que le squelette était inoffensif !

Mais comment étais-ce possible ?

Bien qu’elle fût une vieille femme, elle ne pouvait mourir et se décomposer en une nuit !

C’était incroyable !

Elle tenait dans ses mains une étrange sacoche recouverte de poussière…

Il y avait dans cette sacoche, une petite potion verdâtre et phosphorescente…
Un message était enroulé et maintenu par une ficelle.

Le message disait :
« Il faut être en misère pour gravir la montagne et s’offrir la lumière d’un retour à l’espoir…
Voici donc ta potion mais, à toi d’y répondre deux chemins s’offrent à toi mais, un seul est victoire.
»

Le message fut des plus troublants et j’étais décontenancé,
cette situation me paraissait être surréaliste et pourtant…

J’étais belle et bien en train de la vivre et j’avais un choix à faire !

Alors, avalant le breuvage de la potion sans aucun ménagement,
j’acceptais de tomber dans les bras du destin.

Reste à savoir si mon problème sera résolu ou s’il sera amplifié,
seul le temps m’accordera la faveur d’une réponse.

Partant de la bâtisse laissant au squelette sa triste besogne…
J’allais m’engouffrer dans les bois lorsque mon regard fut attiré en direction
de la cabane.

Par la fenêtre de celle-ci,
je pouvais voir la vieille femme me faire un au revoir de la main…

Inutile de dire que j’étais effrayé !
Le squelette avait refait peau neuve vieille peau.

J’ai donc tourné vivement les talons pour disparaitre dans les bois.

Puis, passant quelques heures à lutter contre une végétation sauvage et luxuriante…
Mes efforts furent récompensés lorsque la crique fut visible.

Accablé par le poids d’une fatigue physique et morale…
J’assoyais mon être sur un roc face à la mer.

Admirant l’écume des vagues qui se brisèrent à la berge…
J’étais en dérive à mon ciel de rêve.

Douce mer porte ma fièvre,
à chavirer à tempête au-delà des frontières.

Puis, regagnant cette barque je m’épuise à la rame...
Pour rejoindre le large et m’offrir aux rivages.

Plusieurs heures passèrent à lutter contre les vagues…
J’avais l’impression de ne pas avancer.

Puis, apparait à l’horizon un navire qui fait voile dans ma direction.

C’était un navire marchand qui traversait la mer des épées pour
faire voile vers Port Embria.

Le navire fut commandé par le Capitaine Gerlhan,
un vieux loup de mer joufflu et sympathique.

Il m’offrit l’hospitalité et le confort d’une cabine,
en échange de quelques chansons paillardes et des poèmes pour l’équipage.

A la nuit tombée, j’allumais cette lampe à huile pour écrire une nouvelle
page à mon ouvrage intime.

Mes yeux contemplèrent l’approche des terres d’Everneige,
et ma plume s’activait à répandre sur le papier l’émoi de mon cœur
qui coulait à l’encre noire.

Je pouvais sentir le parfum de ma belle, m’envahir les narines et m’offrir du plaisir…
Ma douce Elvawen, comme elle me manque.

J’ai le cœur en fête à l’idée de la revoir…
Profitant d’une mer calme et d’un bon verre de vin,
je suis d’humeur poète et je taquine ma plume.

«
Je suis comme le peintre qui s’entiche du tableau,
à tremper son pinceau dans la robe d’une couleur.

Pour tapir sur le neutre la violence d’une fresque,
ou la quête n’est autre que le lit d’une ivresse.

Mais poète je suis amoureux de la vie,
à tremper cette plume à mon encre de nuit.

Pour faire naitre à la feuille la révolte des mots,
pour une quête de plaisir sur un lit de désir.

Muse légère caressant mon esprit,
Farandole sauvage de sourires à mes rires.

De ses lèvres je succombe à l’extase qui me comble,
frissonnant de mon être à la douceur du miel.

Une sève de bohème qui me berce dans le rêve,
à targuer sous cet hêtre la grandeur de son être.

De mes songes je dresse les vertus de son corps,
pour souffler au secret la jouissance de l’effort.

Mélodie en mon âme qui se plait à voguer,
au-delà des frontières d’une raison trop bafouée.

Qu’elle est douce l’irraison de s’offrir au plaisir,
en souffrant de l’instant d’une contrée trop maudite.

Je me pose à l’extase d’une esquisse fragile,
m’octroyant la ferveur d’un linceul de délice.

Et j’accorde à ma lance le repos d’une ardeur,
pour offrir à mes rêves l’évasion d’une saveur.

De mon âme s’écoule cette rivière de l’amour,
pour cueillir au détour le plaisir des mamours.

Comme je l’aime cette fleur que j’arrose en mon cœur,
Au trépas mes misères, car voici mon bonheur.
»


*trace de larme*
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Or@tchi

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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptyVen 5 Fév - 17:02

Le retour d’un périple…

La nuit fut calme, mais à ce jour la mer est déchainée !

Le tumulte des vagues font tanguer le navire à tous bords,
les hommes sur le pont s’activent à la hâte pour resserrer les voiles
qui s’épuisent aux bourrasques.

Le capitaine s’affale à la barre pour tenir le cap,
encaissant les assauts d’une tempête à son dos.

La vigie s’égosille à tapir l’horizon,
Pour offrir aux oreilles la meilleure des réponses.

« TERRE EN APPROCHE…TERRE EN APPROCHE ! »

Vacillant sur le pont me tenant aux cordages je vomissais
mes rations tout en pleurant de joie…

Une fiente odorante qui s’écrase sur ma tête,
c’est une mouette hystérique qui se bat à tempête.

Sous les rires des marins je m’éclipse en cabine,
pour y laver mon être dans un tonneau d’eau fraiche.

Mais avec le tangage le tonneau se renverse,
et je roule dans la pièce me cognant à tue-tête.

Même étant bourré, je n’ai jamais vue l’horizon tourner autant…

Mon calvaire s’arrêtait après quelques minutes,
lorsque le tonneau explosa contre la table de la cabine.

J’étais nue et trempé, agonisant dans cette eau qui s’était répandu sur le sol…
J’avais l’impression d’avoir pris l’équivalent d’une cuite annuel au royaume des nains.

Alors que je glissais sur le dos au rythme du tangage,
j’avais la gerbe au ventre et les yeux dans la brume.

Mais la tempête se calma et mon mal trépassa,
relevant ma misère pour m’asseoir sur la chaise…

Je contemplais ma chaire qui m’est chère,
aussi mortifié qu’un soldat revenant d’une guerre.

Quelques heures passèrent et l’équipage s’affairait à réparer la coque du navire
qui avait subi quelques légers dégâts.

Le capitaine quant à lui, supervisait les travaux une bouteille à la main…
Se glorifiant d’avoir fait front au déchainement des eaux.

Quant à moi j’ai remis de l’ordre dans cette cabine,
m’apprêtant également pour parfaire mes écrits sur mon ouvrage intime.

Port Embria n’est plus qu’à quelques heures de navigation...
Le navire hisse le pavillon et je pleure de joie à l’idée de revoir ma belle.

Le sourire à mes lèvres je dérobe ma plume,
pour tapir ma joie sur ce papier trop froid.

«
Souffle vent des doux rivages,
emporte l’amour aux paysages.

Orée de l’âme à fleur de lame,
coupant mon cœur en moult larmes.

Perle somptueuse du fond des yeux,
entiche mon être au verbe être.

Je suis de fièvre et de bohème,
et je succombe à ce lit blême.

Mettant en scène la tendresse,
J’apporte le rêve en une caresse.

vogue le plume à mes chimères,
parcourt mon ciel jusqu’à la mer.

Virevolte en quête de ces terres,
ou la frontière ne peut faire taire.

L’amour est l’encre d’une romance,
Et moi je m’ancre à cette plume d’encre.
»
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Or@tchi

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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptySam 6 Fév - 15:44

Un retour à la source…

Le navire accoste et s’amarre à port d’Embria,
étendant sa majestueuse grandeur à hauteur des mats.

Je descends par le pont pour rejoindre le ponton,
en marchant de mon être vers la terre de neige.

Qu’il est bon de revoir ceux que j’aime…
Et tout particulièrement ma douce Elvawen.

Bien qu’un quiproquo mit une ambiance défavorable,
les choses se calmèrent au fil de la soirée.

Et puis, je me culpabilisais d’être avec elle…

En effet, les elfes voient d’un mauvais œil
Qu’un humain copule avec l’une des leurs.

Bien qu’Elvawen soit éloigné des elfes,
Il n’en reste pas moins que sang Elfique coule dans ses veines.

Puis, pourra-t-elle accepter de me voir dépérir au fil des ans ?
Quant bien même j’aurais les cheveux blancs,
elle sera toujours aussi belle et radieuse.

De moult questions, qui me poussèrent à la provocation.

J’avais envie de la voir s’envoler loin de moi,
bien que le sacrifice à mon cœur fut cruel et douloureux.

Mais par chance, je sais en ce jour de grâce…
Qu’elle a fait le choix de son cœur et qu’elle ne regrette rien !

Ainsi, c’est face au lac que nous nous sommes réconciliés…

L’un contre l’autre face à la lueur de l’eau nous partageâmes
un moment magique.

L’ivresse des mots et la féérie de l’amour.

Erea vint à notre rencontre, elle est fort sympathique…
J’ai beaucoup d’estime pour elle.

Il est temps de briser la glace à toutes colères infructueuses,
relisant à l’ombre d’un arbre en compagnie de ma belle l’une de mes lettres…
J’eus compris que mon encre était matière de colère.

Et parfois la colère aveugle nos sens au point d’emporter la raison,
après tout, je ne suis qu’un artiste passionné…

Et ma plume est entière comme mon cœur qui s’exprime !

Mais avec du recule, à contempler la profondeur d’une sagesse…
Je mesure à ce jour le préjudice que peut causer l’excès d’une colère.

Allégra…
Tout a été si loin, pour une stupide broutille !

Erea commença en l’auberge à se confondre en excuses face à Léa…
Ce fut une merveilleuse soirée !

La soirée devint joyeuse et ce fut une déferlante de gages !

Comme Aleksandre qui fait la poule et Erea le canard,
j’en ris encore à l’idée d’y repenser.

Je suis rentré avec Elvawen au lever du jour,
et nous avons dormi ensemble comme deux pierres échouées
au fond d’un lac.

Enfin surtout moi, car Elvawen observait du lit les étoiles par la fenêtre.

Je me suis réveillé en début d’après midi avec un mini lac entre les jambes,
les draps furent complètement trempés.

Elvawen…
Je suis navré la disgrâce est cruelle,
la sorcière...Cette veille peau a accentuée mon mal être !

*trace de larme*
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptyDim 7 Fév - 18:03

Millésime du sang…

A l’heure où j’écris ces mots,
ma plume targue l’ouvrage de son encre noire.

Je repense à cette journée me disant qu’elle fut teintée
par de nombreux évènements.

En effet la matinée fut splendide, car après quelques heures de travail,
J’avais enfin réussi à concevoir de ma plume…

Un projet qui allait être un véritable défi,
la création d’une entreprise !

Il me faudra trouver Damian pour voir s’il est avec moi sur ce coup-là…
Mais quoi qu’il en soit, je suis bien décidé d’aller au bout de ce projet !

Alors, dans le rêve d’un avenir prometteur…
J’arrivais à Port Embria déambulant dans la neige lorsqu’Eda m’interpellât.

Il me manda de le suivre, car il désirait s’entretenir avec moi.

Echangent quelques mots en parfaite confidence, j’eus compris qu’Elvawen avait raison…

Ils sont très proches !

Ils s’inquiètent mutuellement l’un pour l’autre,
et je dois dire que parfois c’est troublant...

Mais Elvawen le considère comme un frère et un guide,
c’est un lien puissant.

Je la trouve magnifique avec son ventre qui s’arrondit de jours en jours,
elle porte le fruit de notre amour et c’est un véritable trésor à mes yeux.

Plus tard, tout en marchant dans la neige j'entendis une inquiétante rumeur
qui semblait se proliférer à travers la ville.

L’éveil et l’attaque d’un vampire millénaire !

Des faits confirmés par dame Di Manzini qui semblait être en alerte.
Violette fut également de la partie, accompagnant l’inquiétude d’Allégra.

Et bien que ce fût une nouvelle tragique et que je fus troublé…
Je ne pus m’empêcher d’apprécier cet instant.

En effet, j’eus compris que les choses allaient s’arranger entre moi et Allégra…
Et, j’en étais heureux.

Etant un artiste passionné et sensible, il m’arrive parfois de gravir
la pente de l’exagération…

Et ceux, au point même de tremper ma plume dans une encre à couleur du venin.

La colère et les blessures sont les ennemis de la raison,
C’est pourquoi à ce jour, j’embrasse la raison.

J’ai hâte de m’entretenir avec Allégra,
afin d’officialiser cette paix que je désire tant.

Quoi qu’il en soit, concernant cette affaire de vampire…
Un monstre assoiffé de sang se promène dans la nature.

J’ai parcouru de nombreux ouvrages à ce sujet et je pense
que l’eau bénite, peut-être une source dérangeante pour eux.

De retour à l’auberge, j’eus le grand plaisir de revoir ma douce…
Ainsi que cette charmante Erea.

Et c’est autour d’un verre que nous partageâmes les rires et les sourires.

Plus tard dans la soirée, je fus convié à suivre l’entrainement d’Eda et de ma douce…

La crypte de Lomidar fut retenue…

Et inutile de dire que j’étais enchanté sur une échelle morale de moins de 5000 !

Alors, frissonnant et claquant des dents au point de détruire ma belle dentition…

Nous entrâmes dans l’obscurité de la crypte.

Un endroit putride et fétide !
Grouillant de rats aussi dégénérés qu’affamés…

Et comme ci cela ne suffisait pas,
Il a fallut qu’ils s’attaquent aux zombies et squelettes !

Et bien que par moment, j’eus escaladé les murs en hurlant…
Je suis relativement fière de moi.

J’ai gardé ma souplesse quant au maniement de la rapière…
Et quant à mon potentiel de sorts, il s’est grandement amélioré.

Cet entrainement fut utile, et j’ai aidé à plusieurs reprises…
Grâces à mes petits tours et mes horribles chants qui percent les tympans !

Eda est très fort !
Il donne des coups aussi vite que le vent lui-même…

C’est difficile de voir sa technique de combat au corps à corps,
Tant c’est fluide et précis !

Quant à ma douce Elvawen…
Je fus terrifié et admiratif à la fois.

Elle possède en elle une puissance magique qui dépasse l’entendement !

Il n’était pas rare de la voir détruire en un seul coup,
toute une rangée de Zombies et squelettes.

La puissance jaillit de ses mains avec un tel naturel...

C’est stupéfiant à voir !

Nous partîmes de la crypte en pleine nuit.

Et maintenant, bien que fatigué par cette journée…
Je dois reprendre la route pour une réunion d’affaire.

J’essaierais de rentrer le plus rapidement possible,
car je sais qu’Elvawen est dans une phase où elle requière mon soutien.

Je la trouve fatigué et tendue…
Oui, ses hormones la travaillent et j’en prends plein la poire !

Elle est à fleur de peau et je dois dire qu’elle me touche tant elle est fragile…

Mais si j’œuvre ainsi en de moult déplacements,
c’est pour notre avenir et celui du bébé.
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptyLun 8 Fév - 20:17

Frénésie poétique…

Mélodie d’un chant, mélodie d’un champ…
Bruissements des chœurs qui atteignent les cœurs.

A mon âme fébrile j’en épouse les esquisses,
offrant à mes oreilles une saveur d’harmonie.

Qu’il est bon de s’ouvrir aux accords d’une vie,
pour complaire à nos sens cette toile de folie.

Hérésie d’une tempête à bourrasque de notes,
offrant à nos chimères, partition d’une fièvre.

Et j’épuise ma hargne à gratter cette harpe,
pour offrir à ce vent un grand air de frasque.

Inconduite d’un ciel à mon ciel qui se trame,
paysages d’écueils à mon être qui s’écaille.

Effritement de mes sens au plaisir d’une absence,
délivrant la conscience pour l’extase d’insouciance.

Symphonie lancinante aux chansons qui infantes,
au plaisir d’une folie à mes rimes fringantes.

Une danse enivrante qui s’exalte d’un rien,
car le rien est un tout et le tout est un rien.

Accroissement d’une tendresse à mon lit de songeries,
comme un singe je suis prisonnier de l’esprit.

A lueur d’une bougie je tapis mon plaisir,
à conforter ma plume aux jouissances des écrits.

Je me pose à l’ouvrage pour offrir ma fatigue,
et faire vent de l’instant pour partir à l’oubli.
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Or@tchi

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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptyMar 9 Fév - 12:26

Souffrance à matière d’encre…

C’est à la lueur d’une chandelle que je tapis ma souffrance
à noirceur de mon encre.

Entourant de mes doigts cette plume d’esprit,
Je succombe à ses plumes pour former mes écrits.

Tout commença à l’auberge de la grande bleue,
lorsque j’eus reçu une lettre en provenance de Lomidar.

Elle portait à la cire le sceau de la noblesse représentant les armoiries du Duc.

Intrigué, j’eus pris connaissance de la missive qui me convia à rejoindre le bal
du Duc Karl Von Papheim.

J’étais honoré de recevoir une telle invitation…

Ainsi, j’écrivis une lettre à Elvawen la sommant de m’y rejoindre.

Mais en fin d’après midi, me préparant à partir pour le bal…

J’eus reçu une missive de sa part, m’informant qu’elle ne pourrait s’y rendre
mais qu’elle était de tout cœur avec moi.

Alors, bien que contrarié j’eus pris la route pour honorer l’invitation.

Après un voyage tumultueux à bord d’une charrette de fortune,
Je suis arrivé à Lomidar le cul en compote mais heureux d’y être.

Déambulant dans la cité je pouvais sentir les frissons m’envahir !

Arrivant aux abords du Palais, je pouvais voir la garde s’activer à former
un cordon de sécurité…

Cela pour lutter contre un incendie qui faisait rage et qui était en train de dévorer
quelques bâtissent.

Bien que le combat fût rude, la garnison mit un terme à l’embrasement…
Et les flammes s’estompèrent sous le poids des seaux d’eaux.

Regagnant les portes du Palais, je pouvais voir la noblesse s’y amasser…
J’eus fait l’agréable rencontre de messire Marlan et de Dame Irya.

Ceux-ci furent agréablement surpris de me voir convier à ce bal,
Il semblerait que ma réputation me précède…

Cela est agréable, surtout lorsqu’il est suivi d’éloges !

Mais la bienséance ne dura point, lorsqu’une querelle éclata
devant toute la noblesse…

Dame Irya fut malmenée par les viles paroles d’une certaine esclavagiste…
Si je dois m’en référer aux termes de Marlan !

Cependant, celui-ci ne semblait pas la connaitre…
En effet, j’eus appris par la suite qu’il s’agissait en fait de Dame Elise de Mornegarde.

Fort heureusement la querelle fit place à l’ordre,
lorsque le Capitaine Edren précédé de ça garde firent leurs apparitions aux portes du Palais.

Une dame élégante fit son apparition dans l’assemblée…
Elle portait une somptueuse robe et semblait appartenir au grand monde.

Puis, le Baron Desdémonia de Port Embria regagna l’assemblée accompagné de son Ost.

Je pouvais reconnaitre les armoiries de la milice et le minois de certaines personnes
qui me sont proches, comme Eorl et Tessia.

Un échange de bienséance s’engagea entre la Baron et le Capitaine.

Puis, sommant à ça garde d’ouvrir les lourdes portes…
Le Capitaine nous conviâmes de le suivre à la cour du Palais.

Pénétrant dans le sanctuaire de noblesse,
j’étais émerveillé par la grandeur et la structure protocolaire des lieux.

La cour n’est autre que le reflet du pouvoir nobiliaire et de la puissance politique…
Austère, luxurieux et intimidant !

Un long et imposant tapis se dresse jusqu’au trône ou siège le Duc,
assoyant son autorité à hauteur de ses gens.

Toute la noblesse de Lomidar, fut présente à la cour.

Nous attroupant au devant du trône, entouré d’une garde fortement armée…
Nous pouvions entendre le Duc prendre la parole.

Il pressa la cour suspendue à ses lèvres pour offrir à nos ouïes la trêve des querelles,
afin de célébrer l’anniversaire de la fondation de Lomidar.

Engageant la cour à festoyer, il convia les musiciens à gratter les cordages…

C’est sous de douces mélodies que nous dégustâmes des petits fours
agrémentés par la saveur de quelques flûtes de champagne.

J’étais intrigué mais, fasciné !

C’est donc une flûte à la main, que j’eus fait l’agréable rencontre
de Dame Helena MontFaucon.

Une aristocrate raffinée, belle et intelligente…
Qui semblait aussi me connaitre de par ma réputation.

Elle m’informa que le succès de la représentation théâtrale
fut retentissant et ceux, jusqu’à la terre de Lomidar.

Parlementant avec grâce et intérêt, nous partageâmes la passion pour les arts…

Elle me signifia d’ailleurs qu’elle fut désireuse de me présenter sa galerie
de peintures, que son illustre famille avait amassé à travers les âges.

Me précisant qu’elle serait également contente de faire la connaissance
de ma promise…

C'est-à-dire, ma douce Elvawen.

Nous étions hors du temps et des conversations politiques !
Mais un évènement dramatique mit un terme à cette convivialité.

Un serviteur s’égosilla bien fort vers le Duc Karl Von Papheim,
Clamant à la cour quelques viles paroles qui disaient :

« DE LA PART DE TOUS LES INNOCENTS DONT VOUS AVEZ LE SANG
SUR LES MAINS….MORT AU TENEBREUUUUX ! »

Inutile de dire que cela fit taire les instruments et que cela
jeta un froid à la cour !

Le serviteur tentant de tuer le Duc fut intercepté par Lizen
et le Commandeur Falanar…

Quant à Marlan, il se mit au devant du forcené pour protéger la vie du Duc.

La cour fut en émois, mais fort heureusement…
L’attentat fut déjoué !
Quant à l’assassin, il fut assommé et conduit à séjourner
avec les zombies…

Le Capitaine Edren arrivant en retard, ayant eu la disgrâce de n’avoir
pu aider son Duc…

Reçut en sanction de la part du prêtre Bainite l’épreuve de quelques
brûlures légères.

Quant aux héros du bal Lizen et Marlan, ils furent glorifié par le Duc
qui leur doit une faveur.

Le calme revint et les musiciens dissipèrent le malaise en reprenant
le fil de leur musique.

J’en profitais pour m’incliner à la grâce du Baron Desdémonia,
pour m’octroyer la faveur futur d’une entrevue.

M’enivrant des vertus de sa grâce, il me convia à prendre rendez-vous
à son manoir afin d’y parlementer.

Voulant honorer le bal, Dame MontFaucon me demanda
si j’étais enclin à la danse.

Et c’est avec la grâce d’un sourire et de douces paroles
que j’y répondis.

Dansant en harmonie et en parfait respect de l’étiquette,
Nous nous acquittâmes de cette danse forte gracieuse et amusante.

M’inclinant avec respect pour mettre un point final à ce partage
d’élégance…

J’observais l’assemblée d’un regard joyeux et insouciant,
lorsque la froideur d’un regard s’abattit à mon être.

Si Tessia avait eu des canons à la place des yeux,
J’aurais été boulé à de nombreuses reprises !

Moi, perplexe et songeur…
Elle…Me fit un geste pour la rejoindre en confidence.

Portant mes oreilles à ses murmures,
j’étais en proie aux reproches et aux accusations délirantes !

Puis, mon être frémit lorsqu’elle m’annonça qu’Elvawen était dans l’assemblée…
Celle-ci fut cachée emmitouflé et la tête drapé, dans un vêtement noir.

J’étais surpris et amusé de voir qu’elle était présente…
Mais en écoutant les dires de Tessia, elle semblait fâchée par ma conduite.

Fâché…Mais de quoi ?
D’avoir dansé avec une dame en parfaite courtoisie ?
De faire preuve de respect envers l’étiquette… Et de jouir d’un partage convenable ?

M’approchant a pas feutré pour taquiner de mes doigts sont épaule,
Sursautant mais, ne bougeant pas, elle ne m’offrit que la saveur de son dos.

Ma joie de la revoir fit donc place au découragement…
Cela s’amplifia lorsque mon oreille fut saisie par des murmures forts disgracieux.

Jalouse, elle m’incrimina d’avoir parlé et danser avec dame MontFaucon…
Et d’avoir usé de mes charmes en paroles et sourires.

Elle semblait cependant calme…Trop calme…

Qu’avait-elle dans sa tête ?
Et surtout, qu’avait-elle en son cœur ?

Comme il est facile de trouver un prétexte à malmener un cœur,
me voici criminel à son dos qui me nargue.

Suis-je responsable de ce manque de confiance qu’elle me porte ?

Quant bien même elle passe du temps avec son Eda,
je devrais m’interdire de parlementer avec grâce ?

La liberté ne devrait-elle pas être partagée ?

Un frère oui… Je sais…Comme c’est facile !
Peut-être me croit-elle aussi bête qu’un âne ?

A l’instant du jugement j’ai le cœur en émoi…

Agacé par cette indélicatesse de mettre mon cœur en défaut,
je préfère prendre congé et m’enfouir au mal être.

Rejoignant le milieu de la salle…
J’ai le cœur et la raison au bord des lèvres.

J’aimerais vomir en cet instant pour que cette douleur se taise !

Douce Elvawen, pourquoi n’as-tu pas confiance ?
Et ton indifférence…Pourquoi ?

Je ne vois qu’une réponse à cela…
Formidable prétexte pour t’enfuir de mon être.

Me berçant d’un linceul à matière de larmes…
Je me perds au tapis tout en plongeant mon âme.

Interpellé par dame MontFaucon,
je relève la tête manquant de faillir…

Puis je rassure, je targue d’un sourire…
Faisant taire mon être qui se meurt à dérive.

La tristesse me nargue et je ne peux l’étouffer…
J’offre donc mes grâces et je tourne les talons.

D’un pas frêle je m’évade loin de toutes querelles,
pour offrir à mes larmes un berceau solitaire. *trace de larme*

Passant devant son regard, elle reste de marbre.
*trace de larme*

Ressortant du Palais je me porte en détresse à cette
triste charrette…

Me voici à l’ouvrage et je suis aux rivages,
à pleurer en mon âme sur la toile de l’espoir.

Mais je vire à songer à ce bébé qui va naitre,
et je porte ma main pour m’offrir l’ivresse…

Me voici seul et j’ai peur.

Je suis encore abandonné !

*trace de larme*

(Luc s’endormira sur l’ouvrage une bouteille de vin vide jonchant à ses pieds.)
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptyMer 10 Fév - 23:01

Plume d’insomnie…

Une nuitée de fièvre à tapir mes écrits...
Une pièce naquit à lueur du jour.

Emportant toutes ses feuilles à mon bras je m'évade...
Vers le théâtre Royal pour parfaire les détails.

C'est avec nostalgie que j'observe les planches...
Transportant tout mon être vers ce monde de rêve.

Me mettant face aux gens pour sentir l'offrande,
je referme mes paupières sous un voile de lumière.

Retournant à l'auberge assis sur l'écritoire,
j'enroule vivement mon oeuvre que je scelle à la cire.

Le travail est fait, il ne me reste qu'à m'octroyer le soutien et l'accord
de monsieur le Directeur du théâtre royal de Célestia.

Quant à Damian mon associé, il recevra une copie de l'oeuvre...
J'ai grande hâte de remettre sur les planches la troupe des « Farfadets ».

D'autre part, j'ai un tout autre projet...

Un plan qui requière une toute autre autorisation,
et lorsque j'obtiendrais l'audience escomptée...

Les choses se mettront vivement en marche !

A l'heure où j'écris ses mots, j'observe le soleil prendre sa place dans le ciel.

Vidant le fond de ma bouteille en remplissant un énième verre,
j'allonge ma souffrance à ce lit de misère.

Des esquisses à mes songeries,
un sourire, un regard, un souvenir et l'horizon d'une rive...

J'ai le coeur lourd, alors je m'acharne à mes projets jusqu'au trépas de la nuit.

C'est fou comme l'amour est fragile...

Une mince bougie qui s'épuise sous les brûlures d'une vie,
perlant en larme de cire et pour finir...

Elle s'étouffe en un souffle et se voile de gris.

*tâche d'encre*
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptyJeu 11 Fév - 19:29

Tumultes verbales…

La bougie vacille au candélabre et je suis las.

Ma plume écrase sa pointe pour répandre l’encre sur l’épaisseur de cette page,
me ruant à la quête de remplir cet ouvrage.

C’est un ouvrage du cœur, de passions et de songes…
La rivière du temps, qui s’écoule à foison.

Il n’y a pas d’exigence si ce n’est que de répandre,
les tumultes d’un cœur qui s’entiche à cette encre.

Les paroles s’en vont, mes les écrits restent !

Doux témoins de la joie, de l’épreuve des larmes et du sang,
mais aussi de la gloire et de l’amour.

Tapissage d’esprits à caresser les verbes…
Apportant à nos êtres la réponse d’une fièvre.

En targuant cette plume de mes larmes qui se trament,
je dévoile la toile de l’émoi de mon âme.

Douce Elvawen, c’est à l’orée d’une bouteille que je pense à nos êtres,
des explications mouvementées aux réponses campées…

Des blessures profondes qui jaillissent à nos lèvres qui s'activent,
pour offrir à nos yeux quelques larmes amères.

Ces bouteilles vides peuvent témoigner à quel point je t’aime,
oui, l’amour est une terre d’ivresse.

Il ne peut être fouetté et tapis de raison,
car le cœur à ses raisons que la raison ignore.

Comme je t’aime douce liberté,
car tu es cette muse que ma plume convoite et cajole.

Comme j’ai grande peine à rester éveillé…

La lourdeur de mes paupières emporte ma tête à la douceur d’un abandon,
ce fut une journée éprouvante sur le plan des émotions.

De vives reproches à l’orée d’un lac…

De vives paroles à l’auberge de Darinson,
il me faut du temps…

L’amour est encore présent,
mais la peur est à mon ventre.

Je ne sais pas si je suis capable de changer autant…

C’est à l’orée d’une table que la soirée c’est achevée,
Dame Di Manzini, demoiselle violette et deux autres
convives…

Témoignage d’une volonté de renouer aux affaires,
un désir de bâtir l’amitié sur l’évolution du temps.

Philosophie de la rose et du vin,
évasion de l’esprit sur le rivage des mots…

Mais mes maux me rattrapent et je m’éclipse de l’auberge.

Me voici en voyage vers Célestia,
et arrivant à l’auberge je m’échoue à l’écritoire tout en écrivant
ces mots sur l’ouvrage…

Luttant contre le poids d’une fatigue qui me targue l’esprit.

(Luc, laisse tomber lourdement sa tête sur l’ouvrage et se met à ronfler…)
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptySam 13 Fév - 1:07

Un rendez-vous manqué…

La bougie vacille au chandelier,
au même rythme que mon sourire naquit à mes lèvres…

C’est fou comme la vie nous réserve parfois moult surprises !

Me dirigeant au théâtre royal de Célestia,
j’avais mes feuilles en main pour honorer ce rendez-vous.

Il était question d’aborder certaines choses pour apporter des précisions
quant aux futurs représentations.

J’ai donc marché vers le théâtre m’y engouffrant avec aisance.

Puis, me dirigeant vers les coulisses pour y faire l’inventaire des accessoires…
Je pouvais sentir un courant d’air, targuer le plumage de mon chapeau.

Surpris, j’allais au contact de la source pour déjouer le secret tel un investigateur
de la milice…

Avançant à pas de velours et posant une main ferme sur le pommeau de ma rapière,
J’observais les coins prêts à bondir comme ces héros !

Tiens, c’est Elvawen qui est sur scène assise sur un tronc d’arbre…

Elle écrivait quelques mots sur une feuille blanche,
avec la grâce d’une douceur et d’une tristesse.

M’approchant à pas de velours pour ne pas offusquer la danse de sa plume,
j’admirais tout son être qui semblait s’enticher à la toile de ses écrits.

Elle fut magnifique en cet instant et j’immortalisé en mes songes son visage,
comme une fresque d’art romantique.

J’eus décidé de m’approcher…
Et elle sursauta à la résonnance de mes pas.

L’air confus elle tentait de dissimuler la feuille contenant l’émoi de son âme…
Mais devant ma pressante curiosité, elle me fit la lecture de ses écrits.

Elle targue de l’esprit cette amour complexe,
qui nous plonge dans une fièvre vers de moult querelles.

Mais avec émotion nous partageâmes quelques mots…
Pour tenter de comprendre ce que nous avions manqué.

Et c’est avec une extrême tendresse que nous nous rapprochâmes…
Nous nous excusions mutuellement tout en flattant la raison de nos lèvres.

Puis, la nature fit le reste…
Nous collâmes nos lèvres pour joindre nos êtres dans un flot de désir
où nous succombâmes à passion.

Faisant vent de nos habits pour nous offrir l’un à l’autre sur les
planches d'un théâtre…

Nous étions les personnages principaux d’une romance de passion…

Emmêlant nos corps à cette scène féérique,
c’est avec frénésie et ardeur que nous partageâmes la jouissance.

Le souffle court, nous chevauchâmes vers l’extase pour succomber en fièvre…

Les rideaux du théâtre s’entrouvrent et nous sommes plongés dans une profonde gêne,
Nos corps nues et enlacés…Au devant d’une scène.

Eda s’amuse pleinement, cette farce le fait rire…
Je dois dire que nous fumes aussi amusé, car l’instant fut inconvenant !

Je suis heureux de retrouver Elvawen,
et Eda semble aussi se réjouir de cette réconciliation.

Après autant d’émotions, nous avions faim et nous décidâmes
de rejoindre l’auberge de la grande bleue pour y festoyer.

Mais, les réjouissances furent courtes par le mal être de la petite Alyss…

Celle-ci semblait être plongée dans une tristesse incommensurable.

Dame Di Manzini, et demoiselle Violette tentèrent de réconforter la petite…
Mais hélas les efforts furent infructueux.

Nous tentâmes à notre tour d’offrir le sourire à cette petite…
Mais elle s’enfuit à toutes jambes !

Eda la retrouva, puis ils partirent ensemble dans les bois.

J’espère vraiment que cette petite n’est pas l’objet d’une malsaine convoitise…
Comme semble le penser Dame Di Manzini.

Quoi qu’il en soit malgré ce triste épisode,
Pour moi et Elvawen...

Ce fut une soirée magnifique,
et je ne suis pas prêt d’oublier l'extase de notre réconciliation.
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptySam 13 Fév - 15:58

À L’orée du trépas…

Ecrivant de ma plume sur l’épaisseur de l’ouvrage,
j’eus compris que cela aurait pu être pour la dernière fois…

En effet, la soirée fut agréable à l’auberge de Darinson…
Nous avons festoyé au comptoir avec la milice.

Messire Bastor semble enclin à plaisanter autour d’un verre,
et nous avons bien ri lorsqu’il fit l’éloge de ses mésaventures.

Il nous fit également le récit des aventures de la milice…
A fouiller la merdaille jusqu’à dans la profondeur des égouts de Port Embria !

Puis la conversation devint croustillante et dévia vers l’ablation
des testicules et les histoires d’amour dans les geôles de la ville !

Je ne savais pas que l’amour et la passion pouvait exister dans les
geôles…

Messire Bastor était aussi raffiné qu’un orque en permission !
Mais franchement, c’était amusant…

Quoi qu’il en soit, il paraitrait que la destruction du temple fut provoquée
par la pègre…

Comment peut-on s’abaisser à de tels actes ?

J’écoutais les récits tout en dégustant des lèvres mon verre et des yeux ma belle…
Elle est si radieuse à s’affairer dans sa petite tenue !

J’avais en mes songes le fantasme de la prendre sauvagement derrière le comptoir,
mais la raison me rattrapa…

La passion est à mon cœur,
c’est comme un chœur de braises qui ne trouvent pas de trêve.

Eorl et Tessia sont adorables, ils vont si bien ensemble.

Au fil de la soirée je suis monté dans une chambre avec Elvawen pour essayer
les tuniques qu’elle m’offrit en cadeau…

J’avais l’impression d’être un Prince que l’on choyait !

Les vêtements furent somptueux…
Même s’ils sont d’un style différent,
inutile de dire que j’étais touché par cette générosité…

Tout comme cette nuit dernière lorsqu’elle m’offrit ses économies
pour parfaire notre rêve d’acquérir une maison.

D’ailleurs, il me tarde d’avoir des nouvelles de l’architecte…

Tout comme je dois absolument honorer mes rendez-vous…
Car cela ralentit sérieusement le développement de mes projets.

Plus tard, Eorl nous conviâmes à redescendre en toute hâte…
Un demi-orque était entré à l’auberge.

Il était impressionnant et terrifiant !
Une force de la nature…

Oh certes, une botte de foin lui ferait 15 jours !
Mais fallait mieux ne pas s’y frotter…

Le monstre s’approcha du comptoir en mandant
le breuvage à Elva tout en tapant du poing.

Le voyant agressif envers Eorl et ma douce…

J’ai sorti ma rapière tout en pointant ma lame en sa direction,
J’étais tremblant à l’idée de penser que le monstre allait m’arracher la tête !

Mais je ne pouvais rester de marbre face à la violence qu’il octroyait à ma belle…
Alors, bien que j’eus la peur au ventre j’ai serré les dents tout en priant à mes songes.

Le voyant grognant et approchant en ma direction tout en sortant son marteau,
J’avais en moi le sentiment que ma tête allait exploser…

Je me voyais déjà dans le cimetière de Port Embria,
« Ici git le poète courageux qui trépassa en martyr… ».

Mais fort heureusement ma belle tourmenta le bougre en une étincelle phosphorescente,
et celui-ci tomba sur les fesses.

Eorl en profita pour fracasser un tabouret sur la tête du bougre,
quant à moi j’eus pris mon élan pour lui ruiner la bouche avec mon soulier !

Le problème, c’est que j’eus glissais avant même d’atteindre sa trogne…
La glissade fut si violente que ma nuque heurta violemment le sol de l’auberge.

Puis, plus rien…
J’étais assommé !

Me réveillant quelques minutes plus tard sans rien comprendre,
j’épousais un mal de tête et ma nuque me fit horriblement souffrir.

Eorl emmena le bougre en geôle et quant à moi j’étais heureux d’être entier !

Elvawen fut fâchée et elle me fit la morale…

« Tu n’es pas fait pour jouer les héros ! »
« Et on ne frappe pas quelqu’un à terre ! »


Elle a tellement raison…
Mais sur le moment je n’ai pas réfléchi.

Surement l’instinct de survie !

Plus tard, me remettant de mes émotions autour d’un verre…
mon nez se mit à saigner.

Elvawen affolée, m’emmena voir un prêtre au temple…
Celui-ci me soigna et convenais qu’il était temps.

Une hémorragie interne, j’aurais pu y passer !

Décidément, cela me servira de leçon à vouloir jouer les héros…
Je pense que je vais rester fidèle à ma plume.

Dire que ma douce aurait pu être veuve…

Comme la vie est fragile.
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptyDim 14 Fév - 15:37

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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptyDim 14 Fév - 23:34

Tragique humiliation…

Une fébrile matinée à ce ciel brumeux,
mon être s’asseoit sur le grand écritoire.

Ecrivant sur les pages de l’ouvrage,
c’est avec faiblesse que je couche mes mots…

Je récupère doucement de cet état ou mon âme et mon corps
fussent plongé dans un abîme de maux et d’humiliations.

Il est alarmant de comprendre que ce qui est acquis et bâtit peut-être détruit…

Car en partant de cette possibilité, rien est stable…Et donc, tout est fragile !

La journée précédente fut des plus éprouvantes tant moralement que physiquement,
j’ai d’ailleurs grande peine à me remémorer ces évènements.

Tout commença par une querelle qui éclata entre la milicienne Tessia
et la disciple du Divin Farceur la jeune elfe qui se fait appeler Verte.

J’étais main dans la main avec Elvawen, lorsque nous fumes témoins de cette
dramaturgie pathétique…

Une scène pitoyable se déroulant aux portes de la ville d’Embria.

Triste visage d’une milice en déroute…
Où le sang froid n’existe pas.

Celle en qui j’avais de l’estime et que je considérais comme une amie,
était en train de perdre la tête dans une querelle qui ne semblait vouloir
prendre fin.

Tessia fut jalouse du jeu de Verte qui s’amusait gentiment à aguicher Eorl…

Bien qu’essayant de raisonner Tessia, Elvawen et moi étions désemparés
face à cette situation qui s’aggravait stérilement…

Me portant à l’oreille une confidence des plus inquiètes,
Elvawen voulait trouver un moyen pour protéger Verte
de la colère de Tessia qui semblait monter à crescendo.

Voyant la violence verbale de Tessia et la menace se préciser…
J’ai donc pris l’initiative de récolter en ma main un morceau de neige.

Me concentrant à foison sur l’élément,
j’ai soufflé sur la glace tout en jetant en l’air le morceau…

Puis, un nuage ténébreux est apparut plongeant tous le monde
dans l’obscurité la plus totale.

Profitant de la débâcle générale, Verte pu s’enfuir pour échapper
à son bourreau irraisonné…

Quant à nous, Eda nous pressâmes de le suivre hors des environs de la ville…
Afin de patienter le temps que les choses se calmes.

Discutaillant ensemble de cette situation,
Nous convenions qu’il fut nécessaire d’aider cette pauvre Verte…
Bien que nous savions qu’il fut inconvenant de recourir à la magie.

De longues minutes plus tard,
nous décidâmes de partir nous entrainer en d’autres lieux.

C’est pourquoi nous rapprochant de la ville pour rejoindre la charrette
de la guilde des marchands, nous sommes tombé nez à nez avec Tessia.

Celle-ci fut restée prêt des portes de la ville avec la rage au ventre,
d’ailleurs, j’eus compris lorsqu’elle hurla mon nom haut et fort…

« LUC PATERSON…EN ETAT D’ARRESTATION ! »

Légèrement irrité j’eus décliné l’invitation me confondant en justifications,
comme quoi il était question de calmer les choses...

Mais hélas…Cela ne servit à rien,
puisque la tournure de la conversation fit place à la sommation.

Indigné par l’attitude déshonorante d’une milicienne et amie,
qui préfère appliquer bêtement la loi sans se remettre en cause…

J’ai obéis à contre cœur, et je l’ai suivi en compagnie d’Elvawen et de Eorl
jusqu’à la caserne de la ville.

Me mettant en géôle, elle semblait prendre son pied…
Les choses prirent une proportion désespérante !

N’écoutant rien de nos paroles, j’étais affligé face à une Tessia puérile et cupide.

Etant en colère d’être traité comme un criminel voir même une merde…
J’avais la rage au ventre et mes paroles devinrent un flot de reproches !

Et bien qu’ils fussent justifiés cela n’était pas agréable à entendre,
car la vérité n’est pas bonne à dire…

Mais bien entendu les insultes naissent à dos de colère,
et j’ai reçu un seau d’eau lorsque mes mots fourchèrent.

Dégoulinant assis dans cette geôle froide et putride,
J’étais frigorifié sous le regard troublé d’Elvawen qui aurait
voulu m’épauler en cet instant.

J’étais une fois de plus humilié…

Et après quelques heures de cellule,
Tessia me relâcha avec l’expression d’un profond mépris.

Affrontant le froid de la neige à mes habits trempés…

Je me suis réfugié dans les bras de ma douce,
pour réchauffer mon cœur qui fut bafoué.

Puis, quelques heures plus tard à l’auberge de Darinson…

Bastor fit son apparition avec ses hommes pour nous
presser de questions.

C’est à une table que nous justifiâmes cette mésaventure…
Mais Bastor semble aussi sang chaud que Tessia et ne tolère pas
que l’on critique sa garde.

Et apparemment, même si les critiques sont fondées !

Le voici râleur, qui me somme violement de le suivre afin d’honorer
une peine de travaux d’intérêts généraux…

Il faut croire que mon séjour en geôle ne lui a pas suffit,
me voici une fois de plus traité avec mépris.

Moi, Luc Paterson, artiste et poète de sa plume qui n’est en rien un criminel !

C’est proprement scandaleux et disproportionné…

C’est donc toussant et grelottant sous un froid glacial,
que je m’affairais à la tâche pour nettoyer les décombres du temple
à coups de pelle.

J’étais humilié et bafoué !

Les gens m’observaient à la tâche et j’étais troublé par le fait d’être aussi
malmené qu’un vil personnage.

J’étais en plein froid, sous un déluge de neige…
Avec des vêtements trempés.

La garde était alignée en face de moi et lorgnèrent mon mal être à lueur des torches…

Quant à Bastor il se flattait à m’octroyer de bien belles paroles sur leur morale
héroïque et leur soi-disant vertu !

Mais pour ma part, je ne voyais qu’en cet instant…
Une milice faible et désordonnée, commandée par un crétin excellent
dans l’art de l’abus de pouvoir et la vantardise.

Elvawen était en émoi à l’idée d’être impuissante face à cette scène
ignoble et injuste qui me plongeait en plein cœur d’un préjudice…

Après quelques heures à souffrir du froid…
demoiselle Wintera Sun eu pitié et elle m’offrit une cape
afin de m’abriter du déluge qui s’abattait inlassablement sur la ville.

C’est en toussant et tremblant qu’Elvawen m’épaula
Avec tristesse et douceur jusqu’à l’auberge de Darinson.

Elle m’offrit un thé chaud que j’eus grand peine à boire,
tant mes mains furent tremblantes…

Toussant et fiévreux,
ma douce me conduisit à l’étage dans une chambre de l’auberge
pour me mettre dans un bain chaud, afin de m’y réchauffer.

La garde investissait les lieux quelques minutes plus tard,
alors que j’étais en totale nudité…

L’étage comme par hasard, fut réquisitionné !

J’étais trop faible pour réagir…

Elvawen voyant l’humiliation que l’on était en train
de m’infliger, se mit en colère car elle ne le supportait plus !

Elle bondit hors de la chambre pour répondre aux responsables,
Tandis que Eorl confus m’extirpa de la chambre enroulé dans une serviette.

Elvawen colérique fut désappointée, et la brutale milice répondit avec violence.

Nous fûmes donc bâillonnés et ligoté sans aucun ménagement...
Et c’est à la caserne que ma douce se justifia devant le haut Capitaine de la milice.

Je fus allongé dans un lit pendant plusieurs heures,
sous la surveillance de Eorl.

Par chance, ma fièvre avait baissée…
Et très tard dans la nuit, nous avons quitté la caserne
avec la promesse de réfléchir quant au fait de savoir
si nous reviendrons dans cette ville de corrompus...

Oui, le Capitaine avait convenu que nous étions libre mais que la milice
était sans tâches…

J’avais plein de projet pour cette ville…
Mais maintenant…Mon coeur souffre à l'idée de les concrétiser.

Je nourris en moi une colère et une haine incommensurable !

Il est clair que maintenant, j’ai des missives à écrire.

Nous sommes arrivé à Célestia à dos d’une charrette,
le temps d’une nuit…

Et bientôt, nous allons reprendre la route vers de nouvelles terres.
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptyLun 15 Fév - 22:41

Une terre d’exile…

A ce lac féérique j’eus comme convenu retrouvé ma douce,
elle fut avec Eda et Erea, en pleine conversation…

Nous Partageâmes ensemble nos émois de la veille…
Nous étions décidés à ne plus vouloir vivre en cette terre.

Les affaires sont ce qu’elles sont, c'est-à-dire froid et dépourvu de sentiments.

Et nous serons peut-être amenés à nous déplacer dans les villes,
mais en aucun cas nous habiterons en cette ville d’Embria...

Et d’ailleurs, dans aucune autre ville !

Nous nous concertâmes ensemble pour trouver un moyen de garder notre liberté
face à des sociétés corrompues jusqu’aux hautes sphères…

Puis, nous décidâmes d’habiter à quatre dans une terre de liberté ou les impôts
seront les latrines !

Une terre de paix ou la violence n’existera pas…
Ou les restrictions seront les raisons du cœur et non la cupidité.

Bientôt avec toutes leurs lois, nous serons tous des moutons
qui devront demander l’autorisation avant d’aller chier !

En effet, à quoi servent les lois si elles sont faites pour nous asservir ?

Nous construirons une bâtisse digne de ce nom pour abriter nos familles
et faire naitre les projets…

Et donc, nous partîmes à la rencontre de ce havre de paix qu’Eda semblait
nous promettre…

Au passage d’un pont à l’orée d’une forêt,
une mercenaire du nom de Clani semblait
curieuse quant à notre quête.

Fortement irrité et peu propice au bavardage sans intérêt…

Nous la remerciâmes sans ménagement afin de poursuivre notre périple
sans être inquiété par la présence d’une emmerdeuse.

Mais comme la crotte colle aux souliers, nous la retrouvâmes en haut d’une montagne.

Bien que charmante elle n’en reste pas moins curieuse,
ce qui m’agace fortement puisque la curiosité est en soi un vilain défaut !

La conversation dégénéra lorsqu’elle proposa ces services en tant que mercenaire…
Eda lui renvoya sa proposition dans les mirettes et elle fut vexée par l’intervention de celui-ci.

Le ton monta entre eux et les armes commencèrent à peser lourd dans les fourreaux,
Un violent combat s’ensuivit et j’assistais tristement à la scène en compagnie d’Elvawen.

Au bout d’un moment, Clani s’écroula au sol…
Dormant comme un bébé !

Nous étions tous perplexe quant à cette étrange situation…

Puis Eda décida de voyager jusqu’à la prochaine ville,
tout en transportant celle-ci dans ses bras.

Puis après les tourments d’une mauvaise blague, d’un ours enragé,
et d’un gnome pervers…

J’eus rejoins Elvawen et Erea à l’auberge de la grande bleue pour partager
un moment de détente.

Elvawen est toujours aussi désirable et belle…

Quant à Erea, elle est adorable et je suis sûr que nous aurons l’occasion
de faire de grandes choses autour de ce projet qui me tient à cœur.
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptyMar 16 Fév - 3:33

Un nuage à mon ciel…

C’est à la lueur du candélabre que je flatte ma plume à écrire ce poème…

"Allongé à cette terre je contemple le ciel,
une bourrasque me nargue à l’orée de mes rêves.

Je m’évade à ce mont pour pétrir mon âme,
d’un abîme de tendresse et de moult rivages.

Que ma plume est légère au même rythme que mes vers,
à taguer mon ouvrage pour y parfaire mes phrases.

Je m’évade aux frontières d’une contée sauvage,
ou les règles ne sont que des ronces qui se cassent.

Et j’efface mes empreintes pour faire taire mes pas…
En tombant à l’oublie dans la toile du trépas.

Une sentence éphémère qui me berce à l’ivresse,
ou la douce dérive me caresse l’esprit.

Telle une note légère qui navigue aux chimères,
pour écrire partition d’une symphonie de verbes.

Je m’épuise à la plume pour tapir à mon ciel,
les esquisses d’une fièvre où je lorgne ma belle.

Une saveur à mes lèvres et mes songes se souviennent…

Un désir brûlant à nos souffles qui se mêlent...
A user de nos sens qui se lient à ce lit.

Un terrain de conquête ou les hanches se soumettent,
à l’étreinte d’une quête ou la jouissance est perle.

Et mon cœur succombe à ma verge qui se comble,
pour répandre sa grâce pour l’amour d’une femme.

Mon amour je t’aime et mon cœur se saigne."


(Luc referme l’ouvrage et observe par la fenêtre la mouvance d’un ciel,
tout en soupirant d’ivresse à l’idée de s’y perdre.)
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptyMer 17 Fév - 17:56

Frénésie d’une plume…

(Luc se réveil en sueur,
et il se rue à écrire sur l’ouvrage à la lueur d’une bougie…)


"Une ivresse me porte à l’assaut de ton corps,
et j’épuise mes verbes à l’orée de tes lèvres.

Une mouvance de nos êtres à des terres boisées,
ou l’amour est matière d’un trésor caché.

Délivrance d’une âme ou les larmes sont joyaux,
Pour faire vent de toutes armes et fervent à ton âme.

C’est en chœur que je chante cette idylle du cœur,
pour m’ouvrir à ta grâce et tapir ma disgrâce.

Conquérant d’une étreinte ou ma hargne s’efface,
je transpire à nos frasques pour voguer à l’extase.

Emportant cette plume au sillon de ton charme,
j’évolue à l’ouvrage en tournant toutes les pages.

Je dérobe à mon encre cette essence des sens,
à l’aisance du poignée pour les mots de bienséance.

Une toile de mots composante d’un tome,
où l’atome est matière d’une tonne de verbes.

Farandole à ton corps pour épouser tes formes,
me bravant au silence de ta peau si brûlante.

A l’odeur de toi je m’enferme sous ton toit,
apprécient cette paix qui me laisse en émoi.

Une fièvre me dévore à détruire les forts,
pour rêver à ton ciel sans y targuer l’effort.

Douce flamme de labeur…
Douce femme de mon cœur."

*trace de larme*

(Luc referme l’ouvrage, pour regagner son lit et partir aux rivages…)
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptyJeu 18 Fév - 15:16

La roue est lancée…

A l’heure où j’écris ces mots,
ma plume s’épuise sous les vents enthousiastes.

Je me rapproche des gens et des genres,
m’enivrant de leurs histoires…
Essayant de tout comprendre.

Comme il est bon d’entendre quelques rumeurs
au marché noir des villes…

Des contacts peuvent y naitre,
comme cet homme que je dois rencontrer.

Mon projet se précise et j’ai le sentiment
qu’il sera d’importance…

Tant pour moi, que pour la liberté elle-même !

Ma plume sera au service du peuple,
et j’assoirais la vérité sur un lit de papier.

La soirée fut édifiante pour moi,
J’ai pu faire un brin de causette avec Dame Di Manzini
qui me mit au parfum d’une histoire bien tragique.

J’étais également confronté à l’appréciation de mes faiblesses…
J’eus entendu de nombreuses paroles qui me firent mal tant elles
furent fondées.

Moi, trop sensible et passionné,
J’avais été le jouet de quelques malintentionnés.

Ils avaient su m'emporter sur la corde de l’art,
pour plonger tout mon être dans une stase d’ivresse.

Dame MontFaucon, et moi qui la croyait délicate…
Quant à mon ancien mécène et ses combines malsaines…

Je suis attristé par cette flagrante constatation !

Pourquoi faut-il que tout semble si fragile ?

N’y a-t-il que des façades trop fades pour que la sincérité transpire ?

J’ai terminé la soirée à l’auberge d’Embria,
avant de reprendre ma route vers Célestia.

J’étais avec Linzen, le justicier héroïque !

Partager un verre en sa compagnie est toujours plaisant pour moi…
C’est un véritable complice et fanfaron.

Pauvre Elvawen, le pet magistral de Linzen lui apporta richement la nausée…

C’était une odeur écœurante,
digne d’un fossoyeur qui n’aurait pas fait sa crotte depuis des mois.

Montant plus tard au chevet de ma belle,
J’ai essuyé son mal être d’un linge humide à son être…

Tout en chantonnant un petit refrain doux et léger.
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptyVen 19 Fév - 16:50

L'ultime sacrifice…

Ma plume est fébrile tant mon esprit est dans la brume,
la bougie qui vacille est une torture à mes yeux…

J’aurais pu tapir mes écrits à l’encre rouge tant mon cœur
pleure d’une blessure qui ne semble se cicatriser.

Eda me confiant son angoisse quant à mon projet de gazette,
et la peur qui s’installe et fleuri en mon âme.

Ai-je le droit dans ma lutte de liberté,
d’être égoïste au point de me voiler la face ?

Eda a raison, Elvawen risque de subir de nombreuses menaces…

Elle, cet amour de ma vie…
Qui porte en elle le fruit de la vie.

Je ne peux faire vent de son être et lui faire courir un si grand danger,
même si cette lutte est nécessaire…

La liberté et la vérité doivent transparaitre au-delà de l’épaisseur des murs…
Par delà les Royaumes et les bienséances ils doivent resplendir.

Pourquoi ?

Pour le peuple qui souffre des corruptions qui gangrènent
les rouages du pouvoir.

Douce Elvawen, j’ai décidé de fuir à ton cœur pour sauver ton être…

J’ai conscience de mon sacrifice et de ce choix égoïste,
mais la liberté et la vérité sont des valeurs qui se gagnent…

Ces valeurs ne viennent pas à nous sans qu’il n’y ait de sacrifice,
et bien que celui-ci soit trop grand pour que je retienne mes larmes
et mon ivresse à l’orée de ce verre…

Je dois néanmoins essayer de faire changer les choses pour le bien de tous.

Combien de temps allons-nous supporter encore le poids des humiliations…
Mes rêves sont teintés de souffrance à songer encore au préjudice que j’ai subi.

Ma gazette sera juste, pas calomnieuse, mais quant les injustices seront là…
Mes écrits dénonceront le préjudice pour porter secours au faible et asseoir la raison.

Je ne suis pas resté anonyme comme certains l’auraient voulu…
Pour une raison très simple…

Je dois utiliser ma notoriété pour rendre crédible l’existence de ma gazette.

Peut qu’importe la morale des uns et des autres,
car eux que font-ils ?

Ils sont complices de cette vie qu’il critique…
C’est tellement facile de juger lorsque les fesses sont au chaud.

Comme j’ai grand mal de revoir en mes songes les larmes
de ma belle qui coulèrent à ses joues…

Ma joue se souvient de sa hargne et du poids de sa main,
maintenant elle me déteste, mais au fond ce n’est pas plus mal…

*trace de larme*

Elle restera en vie et ne risquera plus rien.

Je continuerais à l’aimer au secret de mon être,
me mouvant en silence à l’ombrage des murs…

Douce Elvawen comme je l’aime,
C’est pour cela que je ne peux concevoir le fait
de lui faire courir le moindre danger.

Eda la lueur aux yeux, s’est amusé à porter un élan de colère
à mon ventre…

Ma douce n’a rien dit et rien fait,
elle semblait plutôt satisfaite du coup que j’eus reçu…

Comme quoi son frêre est plus important à ses yeux…

Mais qu’importe si elle me déteste...
Le principal, c’est qu’elle soit en sécurité.

*une trace d’alcool et de larme*
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptySam 20 Fév - 22:41

Un breuvage, une souffrance…

C’est à l’aide de ma plume que je couche ses mots,
à l’orée d’une bougie ou la cire s’écoule.

Je m’écrase à ses pages pour tapir mon âme,
au-delà des frontières et de tous les rivages.

J’ai le cœur en dérive aux reflets des souvenirs,
me murant au mutisme d’une conscience trop fragile.

La tristesse me porte à côtoyer les larmes,
sans comprendre la nature de leur robe de cristal.

Emportant mes écrits dans un nuage de rêve,
je caresse du poignet le relief des pages…

En l’ouvrage je possède les trésors d’un toit,
réfugiant tout mon être à ce panache de verbe.

Peut qu’importe le froid si l’esprit est brûlant,
car le corps est poussière mais l’esprit éternel.

Une pensée me submerge à l’ivresse de mon être,
ou le verre est témoin d’une détresse à mon ciel.

Qu’il est bon ce breuvage pour faire taire les maux…
Il réchauffe mon cœur d’un abîme de glace.

La cire coule au chandelier,
comme mes larmes perlent à mon cœur.

Dans ce brouillard épais je me prends à songer…
À ce mal que j’ai fait pour pétrir la paix.

A la suite de mon verre je développe mes vers,
pour tapir à la feuille l’harmonie d’une couleur.

Je transporte ma hargne à la fièvre de cette encre,
Pour plonger au travail sans me soucier des vents.

(Luc s’endormira au petit jour, épuisé par son travail et par l’alcool…)
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptyDim 21 Fév - 16:44

Mansuétude d’un cœur…

Le chandelier réchauffe ma main qui guide cette plume
sur la robe de l’ouvrage…

De mon encre je succombe à la grâce de l’instant,
accouchant de mes mots en parfait recueillement.

A l’orée de mon verre je tapis d’encre noire cette page de l’ouvrage
aux reflets désarrois.

Prisonnier de mes chaînes qui s’appellent tristesse,
je m’emporte à mes pas pour rejoindre la neige…

Une lettre à mon cœur c’est celui d’une sœur…
Apportant plus d’ampleur au naufrage de mon être.

La raison me rattrape à l’orée de mes larmes,
et ma haine s’épuise à ce grand lit de l’âme…

Je n’ai pas le droit de sacrifier ce qui est pur…
Je ne peux faire taire ce cœur qui alourdie ma plume…
Sous prétexte d’une souffrance d’un jadis trop encrée.

A cette auberge je la retrouve dans cette tenue de servante,
comme elle est belle et mes yeux s’y perdent…

Confrontation en chœur de deux cœurs qui se blessent à la berge
des larmes et des mots qui écorchent.

J’eus compris que la lutte ne peut exister que si je respecte mon cœur,
Je ne peux faire vent d’un amour pour une cause de peur…

Tant que nous serons ensemble, rien ne pourra nous arriver…
Nous seront forts et l’amour transpirera.

La lutte ne peut se faire que si elle possède une âme...
Et sans elle, tout devient si fade !

C’est loin d’elle que j’eus compris qu’il m’était impossible
de renier cette amour.

Il me faudra du temps pour la reconquérir…
Douce Elvawen…

Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais.
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptyMer 24 Fév - 9:00

Confidence à l’étoile…

Une flamme qui vacille et mon esprit s’entiche,
d’une plume légère qui se targue au plaisir.

De mon œil je contemple cette étoile de l’âme,
où je plonge à l’extase pour m’y perdre à la grâce.

Cette perle est joyaux lorsqu’elle scintille en chœur,
et mon cœur se soulève de toute son ardeur.

A la robe de mon être je me porte à ce rêve,
qui consiste à pétrir les trésors de son être.

Vacillant en douceur à l’orée du plaisir,
en flattant mes souvenirs de ses moult délices.

Une songerie de son corps à mes mains qui caressent,
dans un souffle brûlant qui réchauffe ma fièvre.

De mes lèvres j’exprime les murmures de l’envie,
ou l’effort s’épuise dans un rythme fragile.

Me lovant à son sein je rejoins tous les saints,
m’emportent à l’étreinte d’un bonheur divin.

Aux tumultes des draps je deviens Capitaine,
me ruant à son corps pour trouver la gouverne.

Faisant voile à l’ivresse d’un désir subtile,
Je navigue à outrance vers ses formes exquises.

Conquérant de ses sens qui s’évadent en tous sens,
symphonie réjouissante d’une mélodie d’essence.

M’arrachant à l’étoile je retourne à la terre,
pour balayer d’un vent la misère de mon être.

(Luc repose sa plume dans l’encrier,
puis il s’endormira quelques heures plus tard…)
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptyJeu 25 Fév - 22:07

Bannissement en terre de neige…

A l’heure ou j’écris ces mots,
mon cœur s’indigne et s’essouffle par le poid d’une tristesse.

Me fondant à la neige en mes pas qui se mêlent,
Je fais marche vers la terre ou se trouve ma belle.

Et j’arrive à l’orée d’une terre tourmentée,
où ma grande impatience et flattée d’insouciance.

Mais arrivé à proximité de Port Embria,
Je fus freiné par des rumeurs qui étouffèrent ma présente ardeur.

Moi banni ?
Non…Impossible…Et pourtant…
Les lèvres de ma belle s’animent à confirmer l’aberration.

Ainsi donc cette ville sombre dans la déchéance,
Bastor semble se complaire à son rôle dictatorial…
Et les injustices s’accumulent.

Une compréhension quant à la cause,
mais les paroles fusent et les reproches abondent.

Il est intéressant de voir que l’amour et l’amitié est un fil fragile,
la distance est un poid qui contribue à ce qu’il casse…

Et sur le poid, les souris dansent,
et mon cœur saigne de le comprendre.

Le fil tiendra ou se brisera…
Mais je suis las de toutes ces frasques.

Un frère ne me condamnerait pas, Mieux…
Avant de me juger il essaierait de me comprendre.

Mais c’est vrai, ils souffrent tous plus que moi…
Je ne dirais plus rien et de toute manière qu’importe
puisqu’ils s’en moquent !

Je me traine en la neige pour couvrir ma peine,
à tapir en mon âme un tableau de grand froid.

Comme trainant un fardeau à hauteur des épaules,
Je m’enfonce à la glace pour terrer mon émoi.

Qu’ils sont doux ces flocons qui s’épuisent à ma tête,
car ils œuvrent à mon front pour détruire ma fièvre.

Au devant d’une caresse je me noie en silence,
Pour nourrir mes songes à m'offrir à la lutte.

Les terres doivent être libres et lavées de toutes corruptions,
et qu’importe les risques...

Car au bridage d’un amour et l’égarement d’un ami…
Que me reste t-il ?

Je suis entier et artiste, et j’aimerais même au fond d’une geôle.
Mais je ne sais pas aimer ni faire les choses à moitié.

*trace de larme mélangée à de l’encre noire*
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptySam 27 Fév - 15:55

Une fleur se fane…

A l’ombrage des bois je m’adosse à cet arbre,
pour quérir en les vents des réponses de l’âme…

Me noyant au chagrin d’une coulée de larme,
je songe à ce panache de reproches et de frasques.

Le fil d’or s’est cassé et mon âme est brisée,
emportant cet amour dans un lit d'abandon.

Comme la saveur est fade, comme les couleurs sont pâles…

Il n’y a que les vents et les arbres qui observent,
la misère ineffable de mon être aux aboies.

Cacophonie du cœur qui s’exprime à mes lèvres,
pour troubler la quiétude d’une nature au repos.

Je m’évade à mon ciel en étouffant mes rêves…
Faisant vent d’une femme qui préfère son « frère ».

Je suis las de lutter contre un cœur brisé,
car mes paroles sont vaines au grand mur de son être.

J’avais foi en elle, j’étais heureux,
mais au final tout n’étaient que paille…
Car il a suffit d’une phrase pour tout chambouler.

Cette flamme s’est éteinte succombant au néant,
apportant cette glace au milieu de nos âmes.

J’étais bien trop naïf de croire au grand bonheur,
Il n’était qu’un mirage au milieu d’un désert.

Comme je l’aime pourtant mais il n’y a plus d’espoir,
notre amour est bafoué et je suis au regret.

Je la laisse s’envoler comme l’oiseau de la plaine,
pour qu’elle puisse être heureuse éloignée de mon être.

Une page s’est tournée et mon cœur s’est scellé.
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptyDim 28 Fév - 20:55

La tourmente infernale

Me voici au milieu d’une terre tourmentée,
à la lisière des vents et des feuilles déchainées.

De mon être je brise l’harmonie d’une nature,
en cassant dans le pas cette toile trop mûre.

Où les feuilles succombent à ma tête trop lourde,
à souffrir en silence d’une révolte trop grande.

Une bouteille à la main je me fatigue à l’arbre,
d’un géant millénaire qui contemple ma misère.

Une vapeur dans les vents, mélodie enivrante…
Partition haletante d’une gestuelle violente.

De mes poings abîmés je transpire à l’écorce,
nourrissant la forêt de la sève de mon corps.

M’entichant de ma plume dans un rythme tremblant,
je me noie en mes lignes dans une encre de sang.

Surplombant de mes songes les bas fonds de mon âme,
je m’épuise à la tâche en la folie d’une page.

Refermant cet ouvrage pour y cacher ma hargne,
je m’éclipse de ces bois pour marcher à l’orage.

M’emportant aux grondements d’une colère infernale,
je me porte aux collines pour porter la révolte.

A bordure de mes lèvres faisant verbe à ce ciel,
je réponds à l’appel pour répandre à la plaine
la violence de mon être pour y plaider ma peine.

Retournant au Royaume je m’enferme à l’auberge,
pour me mettre au travail m’y plongeant corps et âme.

Le bureau est tapi d’un linceul de pages,
où les verbes et mots s’entremêlent aux verres.

(Luc mandera une énième bouteille,
puis il s’enfermera dans sa chambre sous les mimiques
consternés d’un aubergiste impuissant…)
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... - Page 2 EmptyMer 3 Mar - 0:01

La lueur du néant

Cela va faire quelques jours que je n’ai pas serré
cette plume dans ma main…

Elle devait surement trop trembler ou être lourde !

J’étais au fond du gouffre,
et j’avais l’impression de ne plus exister…

Plus rien n’avait de saveur et j’étais le témoin
privilégié de ma propre déchéance.

Me noyant à l’ivresse pour épuiser mon être,
une brume à l’esprit pour trouver une fuite.

C’est en âne blessé que mon âme est en plaie,
à rechercher une toile ou la paix sera là.

Je songe…Non…Je ne puis…Et pourtant…
Remettre l’esprit en la source du « je suis ».

Mais le courage me manque et je pars en déroute,
à braver les sentiers d’un chemin mouvementé.

Ecrasant de mes pas cette terre d’argile,
Ecrasante détresse à mon cœur fragile.

Réfugiant mes pensées à chacun de mes pas,
je me livre humblement aux esprits d’ici-bas.

Nourrissant cet élan pour y broyer du noir….
Je rencontre la misère au croisement du voyage.

Les champs sont malades et des animaux sont morts…
Célestia est souffrante d’un destin qui semble s’acharner.

Tout ceci est grave…
Avalant une gorgée de ma flasque d’alcool,
j’offre à mes tremblements un moment de répit.

M’égarant à la forêt je découvre en lisière le visage d’une belle.

Erea est en grâce à sortir du noir…
Pour faire taire mon émoi et m’offrir la lumière.

De chaudes paroles qui offrent à mon cœur une chaleur insondable.

Détournant les talons pour oublier ses mots,
je fais route vers Célestia…

Mais, je fus rejoint par Eda qui semblait vouloir me parler.
Une morale quant à mon mal être…

Soumission d’un point de vue qui m’invite à la terre,
mais de grâce je sais qu’il est galbe de raison.

Et il parle à mon cœur d’une bien preuse façon,
pour offrir à mes songes cette ardeur de l’instant…
Pour marcher vers Elva qui s’épuise grandement.

M’approchant de ce lieu qui a vue notre idylle,
je m’approche de son être qui semblait en faiblesse.

Evolution des sentiments, ou un autre regard ?

C’est fou comme la distance rappelle les cœurs à la raison…
Nous étions ensemble à flatter nos chimères,
à convenir d’un plan pour voler à la trêve.

Rapprochement émouvant de deux cœurs en souffrance,
Pour tapir à nos lèvres l’envolé d’une fièvre.

Mais à quant la prochaine querelle ?

Car bien que l’amour soit présent,
Tout est encore si fragile.
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