L'ouvrage de Paterson...

L’ultime blessure…

Je suis las, mon cœur s’épuise. *trace de larme*
Tout avait pourtant si bien commencé…

La journée fut belle, j’avais l’impression de revenir en arrière
tant j’avais la sensation de retrouver cette complicité que j’avais
perdue avec Elva.

Le mariage d’Alanny et d’Aleksandre fut merveilleux.
Le regard rêveur, j’observais cette union avec grand intérêt.

Il n’était pas rare que j’eus porté le regard vers elle qui se tenait
assise non loin de moi.

J’étais comme emporté par cette douceur de l’instant,
et mon cœur était en ivresse, face à cette chaleur qui semblait
remplir l’office dont le prêtre s’activait à conter les vertus.

Mais Eda, inquiet et songeur…
Me prenant à part à l’auberge de la grande bleue.

Il m’explique qu’Elva est trop faible et qu’elle risque de perdre l’enfant…
J’étais perturbé par cette nouvelle des plus affligeantes.

J’avais grande envie de renouer avec mes démons, mais la voix de la petite
Alyss et les conseils de Eda me mirent au pied de la raison.

Mais…

Lorsque le mal trouve son remède,
Celui-ci ruse pour revenir à la charge.

Elva doit se reposer et elle doit guérir en suivant une recette bien particulière.

J’étais heureux et mon cœur était au bord de l’explosion tant il battait à la chamade,
j’avais envie de lui offrir mes baisers et de la combler de grâce.

Mais…

Pourquoi lorsque le bonheur est à ma porte,
faut-il qu’il se dérobe sous mes pieds avec grande violence ?

Suis-je condamné à ne vivre que d’aventures ?

Elva, moi qui avait tant confiance en elle…
Lors de mon absence, elle s’est réfugiée dans les bras d’un autre homme.

Mon coeur est brisé !

Mes larmes ne peuvent se mourir au secret,
l’amour se blesse une fois de trop et mon cœur saigne sans trouver repos.

Et elle qui me faisait tant la morale sur mes mimiques et mon parlé !

La voici porte bannière d’une déchirure à mon âme…

Et parait-il que ce serait avec Eorl….
Comme je le hais lui et son silence fourbe !

Ce n’est qu’un lâche !
Profiter de mon bannissement à Embria pour s’octroyer les faveurs d’Elva.

Il n’y a pas de mot pour décrire ce que je ressens,
Je suis trop en peine…
J’ai le cœur trop lourd…

La raison ne pourra combattre ma blessure tant elle est trop profonde.

Je n’ai plus confiance en elle…
Pourquoi elle m’a fait cela ?

Non, je ne la plaindrais plus…
Mieux, elle n’aura plus aucune grâce à mes yeux.

Me voici face à mes démons…
Et je suis las t’elle une proie.

*trace de larme*

(Luc s’endormira sur l’écritoire, un verre d’alcool en main)

Perdition d'amour …

M’affairant à l’encrier pour porter mon émoi à cette page de papier,
je transpire à l’ouvrage pour écrire mes rivages.

M’enfuyant à l’espoir de me perdre en ces vagues,
Je suis comme un navire qui s’épuise aux tumultes.

Préjudice d’un cœur qui se veut en dérive…
Étouffant la raison en une terre déchue.

De ma plume je me prends à tisser en mon âme,
cette toile d’abandon ou l’amour est mirage.

Je caresse de mes yeux la couleur de mon encre,
en faisant de mes phrases un berceau pour mes larmes.

Au-delà de mes rêves je me sème comme la graine,
à tapir dans les pages cette offrande de l’être.

A mes lettres je succombe à la robe des souvenirs,
en voguant au bonheur d’un courant du jadis.

Éclatante mouvance d’une étoile qui se vante,
une rivière étincelante ou se trouve les trésors.

Un amour éphémère ou s’écoule la vie,
à l’ombrage de mon être qui se heurte au silence.

Je suis seul face à l’ouvrage…
Cette plume fidèle toujours en main.

Succombant à se verre pour oublier,
je m’arrache de cette toile de chimère brisée.

Des souvenirs me portent à l’ivresse de mes lèvres,
à goûter au parfum d’un breuvage de fièvre.

M’évadant à la lisière du bras,
je dépose ma tête qui se perd dans les frasques.

Adieu ma colombe…
Adieu ma raison.

Une lueur dans la nuit

À l’heure ou je m’évade dans les pages de cet ouvrage,
Mon cœur est bercé par cette douce mélancolie qui semble
flatter cette plume fragile.

Témoignage d’une ère ou me cœur se soulève,
confidence de vers à se grand livre ouvert.

A lorgner ce grand verre je me porte au rêve,
de mouvoir mon cœur à ses mirages de l’être.

Une danse poétique ou l’amour est matière,
lancinante cadence pour nourrir la romance.

Voici donc la terre ou les fleurs sont en berne,
à cueillir l’éphémère à l’orée de mes lettres.

Mais la raison rattrape ce tableau des chimères,
en m’offrant quelques lettres ou l’odeur m’appelle.

Enivrante découverte de deux pages qui se mêlent,
intendant de mon trouble ou la fièvre s’y crèche.

Un visage qui pénètre à défier cette nuit,
une lueur aux ténèbres qui ne peuvent s’enfuir.

D’un regard fragile elle enveloppe ma misère,
à combler de délice les entailles du rêve.

Au devant d’un sentier ou la flamme est éteinte,
une étincelle se dresse tout au bout du chemin.

A côtoyer mon verre je regarde ma tête,
observant mes reflets s’épanouir à l’ivresse.

Correspondance secrète…

La bougie est fumante et le soleil grandit à l’horizon,
mettant fin aux ténèbres sans aucune sommation.

Emportant à son galbe cette nuitée de fièvre,
je me tourne en ma couche au milieu des bouteilles.

Je m’éveille en lumière préjudice d’une fenêtre,
un fardeau pour paupières qui s’épuisent à la quête.

Cela fait quelques jours que je reste en cette chambre…

Je préfère me heurter à mes pages qui se froissent,
que de gouter aux coups que les ânes m’octroient.

Je suis las des doigts qui s’élèvent pour juger,
car le cœur est au loin de ses vents qui condamnent.

Je m’enferme à l’ouvrage pour tapir mon jardin…
Égoïste trésor ou l’amour est taquin.

Octroyant à cette encre la faveur d’une richesse,
d’imposer au papier la récolte d’une braise.

M’agrippant à la plume comme un aigle qui se crispe
à défier les tabous d’une région élitiste…

Faisant vent d’une idylle ou un frère prédomine,
je ne regrette rien car mon cœur a choisi.

Être libre, être entier…Je ne veux pas changer…
Je suis comme je suis et mon âme est entière.

À l’instant où j’écris ses mots, je gage de tourner la page…
Même si cela plonge mon être dans cet océan de larme.

Mais les choses sont ainsi…
Et dans cette caverne d’émotion,
quelques lettres m’apportent la chaleur escomptée.

Une lettre parfumée ou siège l’écrit du cœur,
flot de verbes et de phrases qui soulèvent ma fièvre.

Un visage se peaufine à l’orée d’une esquisse,
apportant à mes songes la caresse d’un plaisir.

Une chaleur se trame tout au fond de ma chaire,
à souffler au silence d’un désir charnel…

Chavirant de quiétude à hisser cette voile,
je m’épuise à flirter au secret de la toile.

Avalant mon breuvage pour m’offrir la chimère,
je me rue au brouillard pour vomir ma détresse.

Mais les songes ne peuvent détourner le regard,
de l’amour secret que je dresse en mon âme.

Et…

Je presse toutes ses lettres sur mon être endormi,
pour voguer à ses rêves et m’ouvrir aux délices.

Un amour interdit…

M’asseyant à l’ouvrage pour écrire mes pages,
J’ai le cœur en émoi et l’esprit aux rivages.

Me ruant à la plume pour tapir cette grâce,
à flatter de cette encre les contours de mon âme.

Une bourrasque de lettres pour y former des vers,
à l’ombrage d’un verre qui contemple mon ciel.

Me mouvant au silence d’une plume légère,
Je me targue au plaisir de voler à ses lèvres.

Des cheveux reflet d’or qui détrône toutes richesses,
un sourire angélique à défier toutes les Reines.

Je succombe à ses yeux qui m’observent en fièvre,
à m’offrir la sagesse d’une jouissance secrète.

Une odeur savoureuse qui triomphe à mes songes,
emportant à l’ivresse tous les sens de mon être.

Harmonieuse réjouissance d’un ballait de caresses,
ou ses seins deviennent durs au délice de mes lèvres.

À ses lèvres je m’épuise à gouter au plaisir,
de voler à la source de moult envies.

M’approchant de son corps pour sentir ses fondements,
Je repose mon être tel l’oiseau sur la branche.

De mon souffle je transpire à ce corps qui vacille,
à porter la saveur d’un partage interdit.

De mes mains je m’agrippe à ses hanches qui frémissent,
pour porter le supplice aux frontières du désir.

Entre le fruit du cœur et celui d’une raison,
Je dévore le premier, car je hais la raison…

Car elle m’offre la disgrâce de me perdre en sagesse,
dos au mur cœur en berne à lorgner ma faiblesse.

Je ne peux oublier ce partage enflammé,
prêt à tout balader pour toucher la tendresse.

Par delà l’horizon de ses mots qui me comblent,
une étoile se dresse ou l’amour est un comble.

Elle me laisse pantois face à son grand départ,
C’est cruel cet instant, car elle me manque déjà.

À l’orée d’une fièvre…

Je me rue à cette plume pour confier cette fièvre,
d’une tourmente nocturne qui s’éprend de mon être.

Tapissant de mon encre le reflet d’un miroir,
mon âme se calque au secret de mes pages.

Tressaillant à l’ardeur d’une bourrasque de verbes,
je me penche à l’ouvrage pour offrir mes chimères.

Un grand souffle qui arpente les frontières du cœur,
à détruire les remparts de la douce rancœur.

Conquérant d’une mouvance ou mes lèvres réclament,
ce breuvage interdit d’un grand fleuve de grâce.

La conscience est une danse à l’orée de la cire,
en coulant par les flammes de mes songeries fragiles.

Fourvoyant la raison pour plonger à l’espoir,
de revoir en mes rêves la beauté de son être.

Un parfum de supplice qui me laisse au souvenir,
de l’odeur d’une peau qui s’épuise au désir.

Je suis las du noir à chercher sa lueur,
pour étayer mes songes dans un havre de candeur.

Du poignée je taquine toutes les formes de l’envie,
à flatter les doux mots qui fleurissent à la mire.

Un regard par la vitre et j’observe la pluie…
Déferlante de larmes qui s’épuisent à l’oublie.

Je me noie aux torrents d’une terre troublée,
à défier les tempêtes d’un bonheur inavoué.

De mon ciel je dresse l’étendard de son fief,
et je m’offre à son cœur tout en flattant la peur.

Le destin est cruel mais l’amour est une quête,
à chercher la lumière dans l’obscure matière.

La raison m’y défend mais, mon âme y concède,
à me mouvoir en quête dans les bras de son être.

Oui...je dois bien le reconnaitre...
Que mon âme est en fièvre au désir de ses lèvres.

La saveur d'une plume…

C’est à la lueur d’un cierge que j’écris cette page,
tapissant de cette encre mon esprit en voyage.

Parcourant de mes rêves les régions de son cœur,
je me fais le témoin de ses moult ardeurs.

De me plume je flatte les contrées du secret,
me mouvant à l’orée d’un désir partagé.

Bas les masques, haut les cœurs, car voici la hauteur…
De trôner à l’esquisse d’un amour dans les chœurs.

Farandole de mots ou les phrases se dressent,
en nappage de verbes pour me porter en liesse.

Elle est belle cette fleur que j’arrose en mon âme,
Car elle flatte ma plume qui s’épuise aux rivages.

Une chevauche à des terres ou la flore est sauvage,
à chercher au galop la réponse d’une larme.

Une tempête s’annonce au panache d’une raison,
me freinant à l’élan de rejoindre mon rêve…

Mais qu’importe le vent puisqu’il n’est qu’éphémère,
au-delà de son souffle se trame la lumière.

Je me porte à la quête de revoir ma fièvre,
Pour condamner mes lèvres au délice de son être.

Tel la plume légère je m’envole à caresse,
Pour rejoindre son corps et m’offrir à son ciel.

Je me languis de revoir ce trésor de grâce,
ou mon cœur ce comble à s'y perdre dans les frasques.

Au devant de l’autel ou se trouve la conscience,
je murmure que j’ai soif et que j’ai besoin d’elle.

Douce femme à chevelure d’or,
Je suis sûr que je t’aime et ce n’est pas un rêve.

Un coeur à l'ouvrage.

Reprenant cette plume en main,
J’écris sur l’ouvrage pour confier mon émoi.

Ce fut une soirée mémorable,
Partageant un repas avec l’étoile des étoiles…

J’eus rempli mon cœur d’une douceur incommensurable.

Le reflet de sa robe pénètre mon être comme l’étincelle
qui jaillie du fond des âges.

Je suis blême et bien fade,
lorsque mes yeux lorgnent son galbe.

Lorsqu’elle parle je succombe à ses lèvres qui s’animent,
je suis frêle et infime à l’infiniment d’elle...

L’allégresse m’envahie à me mouvoir à son être,
m’émouvant à l’ivresse à l’orée de ses gestes.

A l’obscure de ses pas, je m’enfouis à l’ombrage…
Pour me porter en liesse à ses doux paysages.

Tel un phare triomphant, elle m’éclaire dans la nuit.

Un linceul de larme et la dérive m’emporte,
à mourir à mes rêves à ne plus m’y soustraire.

Et je vogue je voyage à son cœur et ses frasques,
me lient à elle pour ne plus m’en défaire.

Un soleil qui s’élève à l’horizon d’une terre,
oraison à mon âme qui fait vent d’un grand damne.

Me voici à la quête de son corps et ses lèvres,
à vouloir m’y complaire au point de ne plus être.

Je m’envole à son ciel pour offrir mes verbes,
à targuer son essence d’une plume légère…

Il me tarde de la revoir,
Comme je l’aime…

Comme je l’aime.

La saveur d’une raison…

Encre noire qui tapisse,
à mon livre je m’épuise…

Paysages de songes et d’émois,
qui effleurent mon âme en milles états.

Chatoyante lettrine d’un cœur qui à soif,
et qui berce ma plume à moult rivages.

Partition légère ou les vers portent en verbe,
les frontières en bernes à l’extase de mon être.

Une lampée de miel à mon âme qui se dresse,
au regard d’une étoile qui récolte la sève...

D’un panache de larmes je m’entiche à l’éclat,
de l’ivresse qui se trame tout au fond de ses grâces.

Un tableau qui me targue à l’orée du sommeil,
et me porte en fièvre jusqu’au mont des merveilles.

Enivrantes lettres à mes doigts qui caressent,
cette robe de pages pour en jouir à l’ivresse.

Un courant d’air s’épuise à cette pauvre chandelle,
c’est le vent qui se rue à s’exprimer en peine.

Et mes rêves s’évadent pour faire place à l’angoisse,
c’est la beauté qui meurt à l’ombrage d’une menace.

Confidence fébrile d’un destin qui virevolte à tirer sur les cordes
d’un combat trop fragile.

Mais qu’importent les coups si la raison est grande !

Au trépas les querelles provoquées par les ânes,
je ne peux concevoir à l’idée de m’y plaire…

Ce Baron et Bastor sont de vils corrompus,
ils méritent le bûcher pour leur grande hérésie !

À clamer des ennemis qui ne sont que des bons,
ils devraient avoir honte de faire front à la vie.

Vive Embria à supporter le poids d’un tyran !!!

Vive la révolution !

La jouissance d’une naissance…

La bougie vacille au candélabre et mon âme transpire,
l’encre de ma plume s’étend à cette page qui m’inspire.

Farandole de verbes qui me portent en liesse,
à flatter les écrits d’une terre nouvelle.

C’est mon être qui s’éveille à l’orée d’une lumière,
c’est ma fille qui se dresse pour pleurer à la mère.

Luce Paterson, douce perle à mon cœur…
Une quête de conquête à mes larmes qui s’écrasent,
pour porter à l’ivresse la beauté de ton être.

De mes bras maladroits je balance ta chaire,
chérissant à mon cœur tout ton être qui m’éclaire.

Un instant qui se grave à la grâce de l’émoi,
pour tapir en mes songes ce partage de regards.

Maladresse du moment à la lisière des nerfs,
je détourne mes pas face aux vents qui se dressent.

Les paroles deviennent des torrents éphémères,
car l’esprit est bien loin de toutes ses vilenies.

Un théâtre sacré ou la niaiserie s’y trouve…
Un linceul d’incompréhensions et de fades quiproquos.

Un tableau d’innocence qui s’éveil dans le vice…
À entendre les cries d’imbéciles désunis.

Je m’éclipse à désir d’y trouver une paix,
pour reposer mon ouïe de toutes voix mouvementées.

Irrité je le suis, mais heureux également…
Je suis donc le papa d’une jolie petite fille,
et ma haine s’épuise pour mourir à l’oubli.

Comme la vie est étrange,
la naissance d’un être et celui du plaisir…
Inconvenante connivence mais qu’importe le vice.

Une rivière d’amour qui s’écoule à mon être et qui crèche
la semence en une terre nouvelle.

Une montagne d’ivresse qui se dresse à mon ciel,
pour faire plonger mon être à l’extase d’une chaire.

Comme j’aime cette saveur qui m’apporte la fièvre,
la réponse d’une grâce à jouissance d’un rêve.

Pétrissant de mes mains son herbage de braise,
je m’épuise au secret à la quête d’une sève.

Une danse qui se trame au dessus des étoiles,
à briller d’une flamme qui étouffe les frasques.

Et des vents qui se mêlent à souffler sous la pluie,
pour combler le désir d’un soupir fragile.

Je parcours les sentiers de l’esquisse fragile…
Ou mes pas se complaisent à se terrent dans la nuit.

Mais la nuit est conquise lorsque mes sens s’activent
à songer aux délices d’un bonheur complice…

Et je pense à ma fille et ma hâte s’exprime,
à vouloir embrasser ses petites joues si fragiles.

Oh…Ma Luce du malus de parents qui s’épuisent,
à se complaire au vice de querelles interdites.

Pardonne-nous joyau d’innocence…
Comme je t’aime ma Luce.

Je serais un bon père à écrire tes rires.

Je ferais de tes misères un berceau de sourires,
pour étouffer les vices aux frontières des rimes.

*trace de larme*

Comme je t’aime ma fille…
La lueur de ma vie.

Poésie incisive…

Le soleil se couche et mon encre s’écoule,
se levant larmoyant à tapir mon lit.

À l’orée d’une bougie qui se meurt à la cire,
je délivre mon âme de ses moult écrits.

Confidence à ce ciel ou l’étoile scintille,
titillant à foison mon regard qui vacille.

Et je pense à son être et ma plume se lève,
à chérir les pages en caresses à son être.

Apologie d’un cœur qui se heurte à l’écueil,
me laissant au naufrage d’une tempête de larme.

Je chavire à dérive dans un flot de souvenir…
Tapissant d’une mine les frontières qui me minent.

Elle me manque cette rose qui séjourne à mon cœur,
des pétales reflets d’or que je scelle à mon corps.

Une lettre qui m’offre un bonheur précieux,
un linceul de larmes qui se baignent au regard.

Me voici de retour au Royaume des splendeurs.

M’enfuyant d’une forêt grâce à mes tours de ruse,
évitant l’agression d’une folle dingue à mes trousses…

La gazette me ramène quelques franches sympathies,
mais elle inspire aussi les méchants pleins de vices.

Mais qu’importe le sujet je ne pouvais m’en défaire,
sans parler de la bouse qui gangrène Embria !

Les tensions sont palpables et il faut agir !

J’aurais pu me cacher derrière ce voile de bienséance,
me complaisant à mes vers en parfaite insousciance...

Mais j’ai opte pour la transparence,
afin d'éveiller les consciences !

Je ne regrette donc rien...

En ce jour de grâce je suis heureux de fouler cette terre,
car j'ai en moi la fièvre de complaire mes rêves.

Un éveil de quiétude…

Pas besoin de bougie car à l’heure ou j’écris mes mots,
le soleil perce la fenêtre pour m’offrir son offrande chaleureuse.

Venant tout juste d’émerger d’un grand rêve,
je me porte en quête à pétrir ma plume pour asseoir mes verbes.

Mais le rêve n’est pas chimère,
car j’ai encore en ma peau l’odeur de son être.

Une nuitée de fièvre à consommer l’amour,
sur des draps qui transpirent à nos corps qui s’emmêlent.

Je repense au partage d’une passion sans frontière,
à m’épuiser aux larmes aux soupirs de ses lèvres.

Refugiant mon ardeur dans ce lit de jouissance,
je taquine la passion à l’orée de mes sens.

Me faisant conquérant de son corps brûlant,
je chevauche les alpages dans un désir hurlant.

Me mourant à l’extase d’une sève coulante,
Je m’enivre à la source d’une saveur collante.

Me mouvant à son corps aux tumultes des formes,
je m’entiche de ses seins pour étouffer mes plaintes.

En ses bras je me berce à la fin de l’ivresse,
pour partir vers un ciel ou l’esprit est un rêve.

Ce fut une belle passion qui emporta nos âmes,
dans un flot de tendresse à caresser son galbe.

Dans un vent je me lève d’un jardin de doux rêves,
à chercher sa présence dans les draps en souffrance.

Un sourire se dresse à douceur de mes lèvres,
soupirant au plaisir d’un délice charnel.

Me levant je regagne le pupitre de l’ouvrage,
à flatter de mon encre toutes ses pages qui me targuent.

Sous la lueur du jour je repense aux évènements…
Se fut une journée formidable l’entente semble possible,
et c’est une bénédiction pour Este Luce.

Je souris à songer à Linzen qui s’est fait vomir dessus par la petite !
Triste vision d’un héros aspergé.

Quoi qu’il en soit se fut un plaisir pour moi que de chérir mon bébé,
elle est si belle et si paisible.

Elvawen et Eda sont propices à l’entente cordiale…
Ce qui est une bonne chose pour l’avenir.

(Luc referme l’ouvrage, puis il pose délicatement sa plume dans l’encrier
tout en poussant un long soupir…)

(Luc se réveil en sueur et se rue à l'écritoire pour écrire un poème...)

La confidence d’aimer…

À ce lit je m’entiche à partir dans mes rêves,
pour côtoyer son être au détour d’une fenêtre.

Je suis las d’un temps qui s’écoule à la terre,
apportant à ma fièvre une réponse qui se taire.

Il n’y a de saveur qu’en ses bras ou je meurs,
au plaisir ineffable d’un immense bonheur.

Elle est douce est légère cette muse que je cueille,
à l’orée d’une plume qui s’exprime avec cœur.

Indicible lueur dans la robe d’une encre,
ou les lettres se dressent dans une liesse qui s’ancre.

À chercher les secrets qui me mènent à ses lèvres,
je nourris à l’espoir de m’offrir à ses rêves.

Une danse qui malmène la raison de mon être,
à pleurer dans l’ivresse sous une famille de hêtres.

Frénésie d’une mouvance ou l’amour est patente,
voguant à mes chimères en parfaite impatience.

Conquérant de sa chaire à concéder mes vers,
je détrône la quête d’une conquête de verres.

Tel un oiseau de perle je m’envole à ses songes,
pour ferler à son corps cette envie qui me ronge.

Douce femme de l’extase,
porte mon âme à cette stase.

Car je règne en tes bras,
dans cette magie d’ici-bas.

Je t’aime…

A l’orée d’une bougie…

Cela fait plusieurs jours que je reste dans ma chambre à écrire…
Rien n’a plus de saveur que l’encre de ma plume qui m’ancre à l’ouvrage.

Ou peut-être la vision d’une femme qui parcourt mon esprit,
à targuer mes chimères pour une terre d’ivresse.

Une douce réponse à mon âme qui succombe aux couleurs
d’une romance ou le secret s’impose.

Triste théâtre d’une solitude qui se plait à la fièvre des chandelles,
apportant à mes yeux la réponse d’une ribambelle de mystère.

Complaisance de l’écrit à lorgner les trésors du vice,
m’échouant à cette terre ou le ciel est malaise.

Je vacille au grès du vent qui s’empare de mes rêves,
dérivant à toutes pages je m’évade à mes verres.

Oraison d’une raison qui se veut chancelante,
à se mouvoir en quête d’une conquête de l’être.

Je me ferle à ses lèvres et mon ciel se ferme,
côtoyant cette lettre aux délices je m’enferme.

Un refuge à mes mains qui taquine la fleur,
écrasant cette plume à la feuille du cœur.

Je réponds de ses grâces à m’offrir ses frasques,
m’épuisant en toute hâte pour pouvoir la revoir.

Et je pleure à l’ouvrage d’un cruel secret,
qui me plonge au silence d’une honte inavouée.

Une générosité à fleur de peau…

C’est étrange…

Il y a quelques jours, j’ai fait la connaissance d’une pauvre femme
qui semblait être aussi intelligente qu’un pigeon tombé du nid.

Fichtre ! Même un orque pourrait paraitre intellectuel à ses côtés !

Quoi qu’il en soit j’eus pitié de la femme qui semblait s’émouvoir de sa
poupée en porcelaine…

Elle avait le visage sale et elle sentait le porc, j’ai donc prêté ma chambre
pour lui offrir ma générosité.

Lui passant l’éponge à son visage, elle semblait reprendre jeunesse…
Mais l’eau devint aussi noire que le charbon.

Lui conseillant un bain elle s’engouffra dans l’eau toute habillée !

Fichtre !

La laissant dans sa crasse, je revins quelques minutes plus tard…
Et à ma grande stupeur elle avait dessiné sur l’ouvrage, et elle a
suspendu ses affaires sur la bibliothèque les calant avec quelques livres.

En cet instant j’avais envi de la gifler !

Mais je suis un poète et je ne pourrais jamais frapper une femme même avec une rose.

M’enfin il faut bien reconnaitre qu’elle a franchement une case de vide !

C’est un boulet que je me traine…
Car en lui offrant mon aide elle devint aussi collante qu’une mouche à merde.

Moi qui a la base voulait améliorer ma bonté d’âme…
Me voila pris au piège de ma grande stupidité.

Mais c’est étrange car malgré tout,
je n’arrive pas à lui en vouloir.

Mieux, elle me fait mal tant elle est fragile face à ce monde parsemé de cruautés.

Je ne sais pas jusqu’ou les choses iront…

Mais j’ai un don certains pour m’attirer des emmerdes !

Une nouvelle voie…

C’est le temps des mouvances, le temps du changement.

Je me dois de parfaire ma gazette pour y apporter un nouveau souffle.

Les discordes doivent être résolues !

J’ai compris que j’avais étais leurré par certains,
qui nourrissaient au secret de viles intentions.

Ce fut une soirée riche en évènements…
Maraya est une barde de talent et je suis heureux de voir
que la réconciliation est grande.

Elle fait maintenant partie de la Gazette et j’ai octroyé
la faveur de faire d’elle une responsable de rubrique.

Pour ce qui est de Donblas de Rohan…Le prêtre de Tyr…
Je suis heureux de voir en lui quelqu’un de bon conseil.

En une soirée j’ai fait la paix et évité la potence !

Parfois, je me dis que la vie est fragile.

Il me faut caresser la plume pour montrer aux peuples
la vertu des écrits…

Je veux être la fleur des mots et non celle des maux.

Je suis un artiste qui se meurt à la plume,
mais qu’elle est douce cette plume qui m’apporte moult saveurs.

"Tendre sœur de mon cœur, qui devient une fleur…
Toi aussi je t’octroie le panache d’un chœur.

Une caresse du vent au visage qui s’anime,
légèreté d’une romance qui se prête aux rimes.

Je m’arrime à son galbe pour tapir mon lit,
au devant des tempêtes de moult délits.

Ivresse d’un parfum qui se targue de sourires,
au délice de mon âme qui se plait à ses rires."

Quant à Bastor…
J'irais bientôt le voir.

Car certaines choses doivent transpirer !

Et Elva et nos querelles...Cela n'a plus d'importance.

Triste déchainement d'un torrent ou le trouble est encore palpable...
Mais mon coeur bat pour une autre.

Les choses sont ainsi, et malgrè les disputes...
Je la respecte pour avoir fait naitre de notre romance le plus beau des trésors...
Cette adorable petite, Este Luce Paterson.

A la frontière d’une fièvre…

(Luc en sueur se réveil en pleine nuit,
il allume le candélabre et se met à écrire…)

Dans un souffle je concède aux délices de ses lèvres,
déboutonnent ma grande hargne au désir de son être.

Léger voilage qui effleure à besogne d’un recueil,
mélange de corps à cœurs ouverts targuant en chœur l’écueil d’un rêve.

Doigts en liesses à sa chaire complaisance qui m’est chère,
à sentir cette ivresse qui ruisselle à ma terre.

Pétrissant de ma bouche ses montagnes qui se dressent,
je me languis des sens peu qu’importe le sens.

D’une langue assoiffée j’en explore les traits,
à tapir une fièvre pour apprécier l’attrait.

Arrimage d’une tendresse à nos cries qui se mêlent,
à la sueur d’une passion ou l’intime s’emmêle.

Au secret d’une jouissance je m’emporte à son ciel,
pour cueillir cette larme ou se trouve le miel.

Cavalier de son antre je m’accroche à ses hanches,
guerroyant à la braise d’une conquête bien franche.

Une quête ou Liquette est au sol pour complaire,
le panache charnel d’une débâcle pour plaire.

Murmurant quelques vers à l’orée des oreilles,
je m’épuise à jurer pour susciter l’excès.

Un théâtre de feu ou les planches vacillent,
balançant la conscience en parfaite insouciance.

Déferlante romance sur le lit des caresses,
succombant au plaisir qui épouse la tendresse.

La rivière s’annonce aussi chaude qu’abondante,
car elle porte la semence d’un amour qui commence.

Reposant cette tête aux chimères lointaines,
Je me berce dans un flot ou la lumière s’y baigne.

(Luc referme l’ouvrage et repose sa plume dans l’encrier,
puis il part se coucher tandis que le soleil se lève…)

Fustige d’une nuit…

(Luc se réveil prestement le front dégoulinant de sueur…
Se ruant à l’ouvrage, il se met à écrire d’une façon hystérique.)

Plume légère emporte mes rêves,
qu’ils se complaisent à l’éphémère.

D’une encre noire j’impose ta trace,
qu’elle resplendisse du fond des âges.

Stèle d’ouvrage qui scelle mon cœur,
aux doux alpages de toutes ses pages.

Ciel d’étoiles tel un grand phare,
éclaire mes songes à toutes phrases.

Cire coulante d’un cierge en mal,
épouse mes larmes qui brûlent à l’âme.

D’une main fragile tendresse aux vents,
pour y flatter l’auparavant…

Tendre sentence d’une mouvance,
flattant l’esprit dans la romance.

Danse de refrains d’une forte emprunte,
marquant mon ciel d’un sens emprunt.

Joute de vers au jouet des verres,
ivresse en liesse d’une quête de verbes.

Cavalier de toutes rimes qui se rue à l’infime,
de targuer à l’écrit les plaisirs infinies.

Farandole de notes à mes yeux qui vacillent,
dévoilant la toison de délices qui fascinent.

Jardin de bohème ou la prose est harem,
ou séjourne les fleurs et l’amour pubère.

Réceptacle d’émois à la feuille d’un moi,
à l’instar d’un toit qui habille ma voie.

(Luc d’une main tremblante repose sa plume dans l’encrier,
puis il part se coucher au chant des oiseaux…)

(Luc se réveil en hurlant…
Il se lève du lit la sueur perlant au front,
puis il se met à écrire avec avidité.)

L’armoirie du vice…

Chevalier de la gloire qui impose le sabot,
d’un destrier puissant à la toile d’un domaine.

De ton heaume tu offres le panache d’une fièvre,
pour anoblir la tâche d’un théâtre sanguinaire.

De l’épée tu transperces la merdaille d’une misère,
pour t’enticher d’honneur à défier les enfers.

Tu chevauches la plaine pour pétrir la terre,
façonnant les Royaumes d’une bannière bien fière.

Embrassant l’armoirie d’une couronne à la tête,
Tu épouses la cause d’une noblesse de fer.

En armure tu défis les ennemis de tous vices,
pour faire tomber d’une lance les dragons du néant.

Conquérant des comtés tu t’inscris dans les contes,
une histoire une légende qui te porte au triomphe.

Un récit de romance faisant vent de toutes tâches,
ignorant toutes les têtes ou les membres sectionnés.

Océan sanguinaire ou les flots tâchent les cœurs,
à voguer dans les chœurs de moult cries qui se meurt.

Le vent souffle à la boue pour souiller toutes les âmes,
qui guerroient ici-bas à l’ombrage des armes.

Damoiselle sur rempart qui observe la joute,
d’un honneur qui succombe à l’appel du sépulcre.

D’une main frêle elle lâche la fleur,
qui se consume au grès d’un fleuve.

Brûlante passion…

Quelle est douce et légère cette muse à mon cœur,
Me confiant à l’ouvrage j’y dépose mes larmes.

Tabernacle d’une fièvre qui se veut communiante,
à ferler cette plume aux lueurs de mon encre.

Concupiscence de mes sens à se loger à son être,
me lovant à cette peau ou l’odeur est parfumée.

Aux regards je transpire à songer au délice,
de satisfaire son corps au-delà de l’effort.

D’un doigt tendre et fragile j’en explore les récifs,
pour susciter l’envie d’un partage de plaisir.

De ma bouche je goûte à ses lèvres sucrées,
pour partir à l’assaut d’une rivière bien ancrée.

M’approchant des cheveux j’y déverse mon souffle,
une bourrasque à ses mèches pour un vent de passion.

M’agrippant à ses hanches d’une extase qui me hante,
je me lance à conquête d’une terre ruisselante.

Des murmures qui s’épuisent à l’orée de nos ouïes,
pour transporter l’intime aux frontières qui excitent.

De ses reins je succombe à clamer une jouissance,
me portant à la joie d’une puissance des sens.

(Luc souffle sur le cierge coulant,
puis il se couche à la lueur du jour.)

Vertige d’un aveux…

Au secret d’un moulin j’ai récolté l’offense….
Confidence troublante s’échouant à l’oreille.

Une menace se trame dans l’ombrage des ruelles…
à guetter ma faiblesse pour me mettre dans la terre.

Moi, Elvawen, Este Luce, et mes amis…
Tous sont en danger !

Mais par chance…
J’ai trouvé refuge en le Royaume Elfique.

Le Prince informera la seigneurie et le conseil des sages.

Une nouvelle vie s’offre à moi et je ne puis céder aux manipulations…

Au revoir Célestia, voici ma nouvelle terre !

J’ai toujours été persuadé au fond de moi,
que j’avais un lien avec le beau peuple…

Et bien que je n’ai pas d’oreilles en pointe,
Je me sens proche d’eux au point de mettre ma plume
à leur service et de vouloir vivre avec eux au sein de la nouvelle cité.

Le conseil des sages sera prochainement réuni…
J’ai beaucoup d’espoir quant à leurs décisions.

Mais je puis dormir tranquille…
Car ma liberté est sauve, ainsi que la vie de mes proches.

Ma plume ne pourra se complaire dans l’obligation.

Tout simplement parce qu’elle se doit d’être libre et pure.

La vérité écrasera le mensonge…
Bientôt naitra l’édition spéciale.

Elle sera écrite à la main et recopiée par quelques complices.

Et le masque tombera et la lumière triomphera.

(Luc lâche sa plume sur le pupitre,
puis il se met à pleurer comme un enfant...)

Au secret d’une pensée…

La vérité est annoncée mais je dois pour le moment,
rester en retrait et faire taire mes gazettes.

Je ne puis me permettre d’alourdir la menace,
car je ne peux et ne veux plonger ceux que j’aime
dans un abime de troubles et de ronces.

Cela fait quelques jours que la terre des elfes m’offre
l’hospitalité escomptée.

Il n’y a pas de jugement…

Et pour moi c’est un havre de paix qui plonge mon être
dans une béatitude incommensurable.

Ceux que j’aime et qui m’aime m’entourent…
Et je suis disponible pour eux.

Mon cœur est lié à cette déesse dorée qui éblouit mon être à l’orée d’une nature.

Mais cependant je suis en plein trouble intérieur et je commence à me dire que certaines
décisions que j’eus prisent ne furent point de bonne augure.

Cependant je suis las des reproches et des querelles ayant trait au passé…
Elvawen ne semble comprendre que nous avons à chacun des tords dans toutes nos querelles.

Je reconnais pour ma part que je suis loin d’être sans tâches…
Mais je ne peux supporter à moi seul le fardeau de nos erreurs.

Et…
A chaque fois que j’essai d’approcher d’elle pour instaurer un dialogue
paisible pour de nouveaux horizons…

Je me heurte aux insultes et reproches qui me plongent dans un océan
d’amertume et d’isolement.

Peut-être devrais-je partir en d’autres terres pour y récolter mon dû.

Puisque de toute façon la haine semble être maître de nos êtres.

Si je m’accroche à l’espoir,
c’est uniquement parce que j’ai cette fleur en mon cœur qui ne me juge aucunement.

Elle m’offre le pollen d’un amour qui consent à ce que je ne sois parfait.

Elle épouse ma force, mes faiblesses et mes larmes…
Se gardant de me juger ou de me défaire, alors qu’elle serait dans son bon droit.

Voici toute la différence…
Une tendresse que je n’eus jamais reçu.

Sans elle…
Je ne serais que l’ombre de moi-même.

Ma vie ne serait qu’un théâtre obscur ou le doute m’envahirait.

Au sillon de ses yeux je me sent exister...
A l’orée de ses lèvres je me prends à rêver.

La stupidité n’est peut-être que le reflet d’une naïveté…
Mais sans cela que resterait-il du poète et de ses rêves ?

Je suis triste d’être fade aux yeux de certains…
Et mon cœur saigne de comprendre que je ne suis qu’un fardeau pour eux.

Comme j’aimerais tout comprendre sans compliquer mes sens…
Comme j’aimerais être en rêve pour ne pas paraitre frêle.

Le reflet des jugements m’apporte les larmes et la fuite n’est qu’une quête pour faire taire mon mal.

Et pourtant je les aime tous ces êtres qui me blessent…
A combattre mes vers pour délier les tempêtes.

Mais je n’ai plus la force de voler à cette quête,
car les songes me submergent au grand damne de mon être.

Une lueur filante…

Vent léger à mon cœur qui complait ma douleur…

À l’ombrage des flammes qui vacillent à l’ouvrage,
bien amère est ma tâche à coucher mon naufrage.

Pourquoi donc elle s’en va me laissant à mes larmes,
à choisir l’exile en des terres si fades ?

Bien heureux je l’étais à l’orée de son galbe,
en virtuose ineffable à mes rêves de fables.

Qu’en est-il de son cœur à plonger à l’étoile,
qui se meurt au lointain d’un plaisir certain ?

Se murant au secret d’une fuite sacrée,
devenant la filante d’une lueur bafouée.

Me voici à la page d’une gangrène de phrases,
m’octroyant la douleur d’une épée à mon âme.

Je ne puis concevoir qu’elle ignore l’histoire,
me jetant à ce puits ou le fond n’est qu’oubli.

Qu’en est-il du partage à la sueur de nos frasques,
ou l’ivresse fut caresse au chemin de nos mains ?

Nous creusions un grand rêve pour plonger à la quête,
d’une romance certaine au délice de nos lèvres.

Elle va vivre là-bas c’est un choix bien cruel,
impossible d’adhérer je ne puis que comprendre.

Mais les choses sont ainsi et je ne veux que son bonheur.

Dans l’angoisse qui se dresse un espoir s’éveille…
Elvawen me rappelle aux tendresses d’une mère.

Dans cette chambre je suis las face aux murs qui se moquent,
m’asseyant d’impuissance face aux songes qui m’assaillent.

Une lettre m’arrive c’est le sceau de l’étoile…
Mais je peine à l’ouvrir, car mon être sait déjà.

Plus tard...
Oui plus tard, la souffrance attendra !

Au tournant d’un avenir…

Une page se dresse à taquiner ma main,
et je porte la plume pour prôner mon chagrin.

Bienheureux son destin qui la mène loin de moi,
évitant les tempêtes et la grêle qui s’y joint.

Turpitude d’un choix qui me laisse deux voies…
à choisir la lutte ou refuge sans voix.

Mais la cause l’emporte pour poursuivre une quête,
me portant à la plume pour faire tomber les masques.

J’ai ouvert cette lettre que ma belle m’a portée,
tout s’explique et c’est clair…

C’est un malentendu !

Je suis seul, ellle me manque…
Quant reviendra-t-elle me serrer dans ses bras ?

J’ai besoin d’une étreinte car mon âme éreintée,
se languis d’une tendresse pour tapir sa fièvre.

Le silence est terrible car il est une souffrance…
Une douleur m’assaille et je ne puis la comprendre.

M’enfermant au refuge je dévore les grimoires…
Pour m'occuper l’esprit face aux déviances qui frappent.

Confidence d’un récit ou l’histoire se répète,
me plongeant à l’abime d’une tourmente réelle.

Douce muse de mon cœur,
Reviens moi donc en liesse…

Des cheveux reflet d’or qui caressent mes rêves,
concrétise tes mots que tu couches à cette lettre.

Reviens donc ma colombe car mon âme y succombe.

(Luc à son lit se recroqueville sur lui-même…
Renferment un mal être qui dévore son être.)

Trouble d'une révolte...

(Luc se réveil en sueur et se précipite sur le bureau faisant
vent de l’inutile d’un revers de main pour ouvrir l’ouvrage
et saisir sa plume…)

Trop ancré dans l’émoi je dois satisfaire mon encre…
à m’enchérir d’une forme à ses phrases qui se forment.

Au détour de mon être je me rue à ses lettres,
murmurant à l’ivresse tout au bout de mes lèvres.

Elvawen…
Pourquoi donc est-elle devenue la porte parole d’un avenir ?

N’ai-je pas assez de problème ?

Pourquoi ne peut-elle point s’empêcher de me mettre des bâtons
dans les roues ?

Elle a tout fait pour éviter que je puisse intégrer la cité Elfique !
Allant même jusqu’à s’opposer à mon intégration devant les sages.

Elle ne m’en avait rien dit, mais les paroles de ma sœur l’on trahit…
Et moi qui pensais qu’elle me soutenait.

Elle ne faisait que corroborer un désir secret et enfouit…
Celui de me voir quitter la terre des elfes !

Maintenant, Je n’ai plus qu’un choix pour suivre mon destin.

Je me dois d’accepter la requête de l’ange blanc.

La vie est parfois surprenante car lorsqu’on a l’impression
d’avoir la maîtrise de sa vie et de ses choix…

L’on se rend compte que le choix n’est qu’un mirage !

A choisir de rester à me morfondre sur une citoyenneté
qui ne viendra jamais et la lâcheté d’un silence à l’orée d’une plume…

J’opte pour la liberté et l’expression de celle-ci
quitte à goûter au danger.

J’irais vivre dans les terres secrètes,
ou la lutte sera grande et la fièvre sera l’encre.

Je commence à me préparer pour cette grande expédition,
Kat est charmante en plus d’être sensuelle,
et c’est une formidable gardienne et instructrice…

Je m’octroie ses services pour en apprendre davantage
et protéger mes pas !
Quant à ma douce « sœur », Erea…

Elle vivra avec nous se joignant à la lutte qui emportera
les masques dans un abîme de déchéance !

(Luc frissonne et d’une façon hérétique l’air d’être en transe…
Il couche ses mots avec ardeur et fièvre.)

Masque gris qui me sourit,
grisaille des rêves que je décris.

Ombrage au mur murant la vie,
dans un silence qui me défie.

Théâtre sanglant ou tout s’explique,
baffouant la plume pour tous les cris.

Sombre vallée ou tous s’éclipse,
à la noirceur de tous les vices.

Triste vision d’une bassesse,
ou les esprits succombent en liesse.

(Luc pose sa plume et souffle sur le cierge.)

Une rencontre à saveur de tartes...

Ce fut un repas que j’eus cru réussit à l’origine…
Mais en faite ils n’ont pas apprécié mes recettes orques.

L’entrée fut pourtant attrayante,
une soupe de graisse de porc avec quelques petits yeux de lapins.

Le plat fut une salade de vers cuits.

Quant au désert ce fut une banane chaude baignant
dans de la bave de crapaud.

Certes il faut être ouvert d’esprit pour se plonger à goûter…
M’enfin nous nous devons d’avoir de la curiosité pour les autres
cultures !

J’étais vexé, mais maintenant je sais que…
La cuisine n’est pas mon fort !

Et comme si cela ne suffisait pas,
le Jesh arrive au refuge pour me titiller les nerfs !

Fichtre !

Ce fut en clair une journée merdique,
j’aurais mieux fait de rester au lit.

M’enfin…
En fin de soirée le muet s’octroya une langue et nous pûmes
entamer un semblant de discussion après qu’il tenta de m’envoyer
au tapis avec un coup de poing qui n’épousa que le vide !

L’héroïsme des guerres, la vision étroite des lames qui s’emmêlent.

Fichtre ! Comme je suis loin de tout cela !

C’est un brave, mais je pense que sa jeunesse l’aveugle
quant aux préceptes de l’honneur et des guerres…

Fougueuse jeunesse…
Fougueux idiots !