Eliana de Longruisseau [Validé]

Eliana

Sexe : Féminin
Age : 24
Taille : 1m60
Poids : 65kg
Classe : Guerrier/roub/mda
Alignement : neutre bon
Race : Humaine
langues parlées: Commun, Illuskan (natale), langage roublard (classe)

Description physique :

Une main constamment près de la garde de son arme, quelle que soit la situation, l'ambiance, son attitude ou son humeur...
Une petite femme se profile devant vous. La plupart des gens la dépassent d'une ou deux têtes, mais pourtant on la remarque de loin.
Une armure lourde, une épée au côté, elle ne passe pas inaperçue et ce petit bout de femme les porte avec aisance.
Une certaine prestance habite cette jeune femme aux cheveux chatain et aux yeux gris et durs.
Et adoucissant cela, un sourire bienveillant illumine souvent son visage.
De son arcade gauche, descendant au milieu de sa joue, une cicatrice, fine.

Caractère :

Eliana a de multiples facettes, qui peuvent se résumer ainsi:
un caractère fort, avec tendance à aller de l'avant, un humour parfois déconcertant, paraissant déplacé mais visant seulement à alléger certaines situations...
Optimiste dans l'âme, douce quand elle se sent en sécurité... teigneuse si on la pique au vif...
Mais calme dans la nécessité... une discipline de l'esprit durement acquise l'empêche de laisser aller le caractère de feu que l'on devine avoir été sien.

Histoire :

1. Départ.

Tout commença dans une ville appelée Luskan. Dans un bordel du port pour être précise.. lieu de débauche dans une ville corrompue.
Une jeune fille sortit en trombe d'une chambre au fond de l'auberge... elle avait à peine 10 ou 11 ans et déjà une cicatrice lui marquait le visage. L'enfant fonça dans l'aubergiste qui passait dans le couloir.
"Qu'est-ce que tu fais encore la dedans, sale gosse!"
"Papa.... c'est maman, elle..."
Une gifle en retour, l'homme se foutait de ce qu'Eli avait à dire.
Il l'envoya faire le guet, comme tous les soirs, pendant qu'il faisait passer de la contrebande dans la réserve de l'établissement... La garde était loin d'être zélée à Luskan, mais Meran préférait rester sur ses gardes, des fois qu'un concurrent l'aurait vendu ou que la pègre l'aurait lâché.

Mais ce soir la... personne ne resta à faire le guet.
Eli, une fois en place, avait attendu l'obscurité pour courir.
Après deux ans de maladie, douloureuse et sans soin efficace, sa mère était morte. Seule, au fond de l'auberge, parce que son père avait honte, ou il s'en fichait, ou il avait peur qu'un prêtre vienne la soigner et mettre le nez dans ses affaires douteuses, que ce soit le bordel ou la contrebande...

Eli ne savait pas au juste, la jeune fille ne comprenait pas. Tout ce qu'elle savait c'est qu'il avait laissé mourir sa mère. Et c'en était trop.
Après toute son enfance passée à essuyer les coups de son père et à travailler dans l'auberge, se demandant quand son père la mettrait sur le trottoir comme les pauvres filles qui travaillaient pour lui... c'était la goutte d'eau.
Jusque la, Eli avait hésité à s'enfuir... il y avait sa mère et elle était la seule à s'occuper d'elle.

La jeune fille, dans le froid de ce début d'hiver, monta dans le premier navire en direction du Sud, se cachant dans une cabine.
Après les heures d'attente, dans le froid, qu'une occasion se présente de se cacher dans le bateau, la peine les larmes, la peur... il faisait si chaud, l'endroit était si confortable par rapport à sa propre chambre qu'Eli s'endormit très vite.

Elle s'éveilla et eut un mouvement de recul, se recroquevillant contre le mur.
Un homme l'observait...
Silencieux...
Souriant...
Bienveillant.
Bien sûr elle ne reconnut pas ça et se contenta de le fixer droit dans le syeux, attendant une seconde d'inatention de sa part pour s'enfuir.
L'homme, assurément un noble à sa façon de parler, son port droit, l'épée longue à son côté, sa mise élégante... se contenta de tenter de la rassurer, de s'informer sur la raison de sa présence dans sa cabine, lui expliquant sa surprise lorsqu'il l'avait trouvée, endormie dans la cabine qu'on lui avait réservée.
Il s'appelait Egard de Longruisseau.
Chevalier au service de Lathandre.
Il l'observa un long moment... et pendant les trois jours de bateau ... eurent tout le loisir de parler.

Eli lui raconta l'auberge, son père, la mort de sa mère... la cicatrice obtenue la première fois qu'elle avait osé répondre à Meran...
Le chevalier se surprit à s'attacher à la fillette.
Voyant qu'elle n'aurait nul part où aller, il lui proposa de l'accompagner au temple.
Ne sachant pas quoi faire d'autre, Eli accepta avec reconnaissance. Et ce choix allait marquer sa vie entière.

2. Lathandre.

A son arrivée, Egard lui dit "aujourd'hui est le premier jour du reste de ta vie".
Les 3 années suivantes, Eli les passa au temple de Lathandre, à Padhiver.
Sa vie changea du tout au tout.
Plus de coups, des repas réguliers, traitée avec bonté et bienveillance... Elle ne tarda pas à prendre de l'assurance. La joie de vivre commença à emplir son coeur et à réchauffer le coeur des prêtres.
Espoir, renouveau, cela lui parlait.
Et, pour la toute première fois, Eli apprit à avoir confiance, à se demander ce qu'elle ferait plus tard de sa vie en souriant à tous les choix qui lui étaient offerts.
Le chevalier de Longruisseau venait souvent la voir entre ses missions, désireux de savoir ce qu'elle devenait. Il l'impressionnait énormément. De 20 ans son ainé, il aurait pu être son père... et quelle différence par raport au salaud qu'Eli avait toujours connu.
Encourageant tout ce qu'il trouvait voué au bien et prometteur, rendant le sourire à ceux qui l'entouraient comme il le pouvait.... Egard était aussi un grand guerrier car, malheureusement, les nobles idéaux et l'espoir ne se défendent pas toujours pacifiquement; surtout dans une région comme le Val Bise.

La jeune fille lui demande ce qu'elle devait faire pour devenir chevalier.
Longruisseau lui demanda pourquoi elle désirait le devenir.

"Je voudrais devenir une grande guerrière. Mais une comme vous qui sait quand ne pas utiliser son arme... quelqu'un qui change la vie des gens comme vous avez changé la mienne. Quelqu'un qui défend les innocents, avec honneur. Quelqu'un qui sait amener un sourire et un espoir, une envie d'avancer dans la vie aux gens qu'elle aidera."

Cela suffit à Longruisseau pour la prendre comme écuyère. Pendant trois ans il la forma à manier l'épée, lui apprit le dogme de Lathandre, la prit avec lui pendant ses missions.
Honneur, hardiesse.... compassion. Des maîtres mots.
Il y a toujours une nouvelle aube. Cette phrase, on la lui répéta dans tant de situations désespérées qu'elle finit par en comprendre le sens.
Ne jamais désespérer... demain sera la pour améliorer ce qui va mal, pour réparer se erreurs. Et cette simple phrase suffit à partir d'un moment à lui apporter le sourire.
Eli était une bonne élève. Motivée. Perfectioniste à vrai dire. Enthousiaste.
Une joie pour le Chevalier de l'avoir à ses côtés.

La jeune fille laissa apparaître le petit bout de femme qu'elle deviendrait, entourée de son mentor et de ses amis, dont l'un n'était pas plus âgé qu'elle. un jeune homme étrange... Beren. Discret, il suivait Egard et Eli dans les situations les plus périlleuses; la vie de chevalier n'était pas de tout repos.
Les deux jeunes gens devinrent complices, mais Eli ne réussit jamais à le cerner. Sombre un jour, plein d'espoir le suivant.... discret et fourbe quand il le fallait, mais avec un sens de l'honneur que peu de gens possédaient pourtant... ou tout cela n'était-ce que ce qu'il montrait?
Du temps passa...

Et la jeune fille vit sa foi grandir.
Foi en Lathandre comme en l'homme.
Son mentor était comme un père pour elle

3. Taren.

Longrusiseau fut, quand Eli eut 16 ans, submergé par les responsabilités. Il fut appelé pour ce qu'il détestait le plus.... mais nécessaire pour défendre une population... la guerre.
Le chevalier ne put se résoudre à prendre son élève avec lui et la laissa au temple, avec comme instruction d'améliorer ses compétences martiales.

Cela lui faisait une belle jambe: rester seule à Padhiver, à attendre de voir s'il reviendrait ou pas...
La jeune fille passa par plusieurs étapes.
La première.... partir en douce pour le rattraper.
La seconde, s'enfermer dans sa celule au temple.
La troisième, se murer dans le silence.
Ensuite, Eli accepta que son mentor l'avait laissée derrière pour son propre bien.

La jeune fille demanda à se rendre utile... et fut employée comme messagère entre la cité et un avant poste.
Les jours succédèrent aux semaines... sans nouvelles ou presque de son mentor. Longruisseau restait peu causant quand il passait la voir... son quotidien mettait à rude épreuve ses conviction. Cela éprouvait Eli de le voir si changé si.... sombre. Même Beren lui rappela un jour "il y a toujours une nouvelle aube, Egard!"
Revoir son élève et son ami lui remettait du beaume au coeur... même si chacun de ses départs était un adieu.
A Chaque fois, Eli était tentée de le suivre en cachette... se disant ensuite que la meilleure chose que la jeune fille pouvait faire pour son mentor était de rester à sa place, sans lui donner d'inquiétude supplémentaire.

Cela dura jusqu'au jour où on lui remit un pli important à ramener à Padhiver. La jeune fille chevaucha à bride abattue pour rejoindre la cité.
A quelques heures de la ville, une forme sombre surgit des boit pour la mettre à bas de son cheval.
Immobilisée au sol, Eli ne voyait rien.... il faisait nuit.
Plusieurs formes fouillaient dans ses sacs tandis que son agresseur l'interrogeait sur la missive. La jeune fille n'eut pas le temps de répondre que deux cris d'agonie résonnèrent sur la route. L'homme la lâcha pour faire face à la menace inconnue...
La jeune écuyère eut à peine le temps de distinguer un éclat de métal, une forme tournoyant entre les autres... et le calme retomba.

Encore un peu hébétée, la jeune fille eut la vision d'une main se tendant vers elle, qu'elle saisit.
"tout va bien?
- Je... je vais bien, merci..."

L'inconnu mesurait facilement deux têtes de plus qu'elle. Son épée longue toujours en main, il restait vigilant, au cas ou d'autres viendraient. Impassible, calme. Ses yeux gris clair jaugèrent la jeune fille. Blond, coiffé en catogan, portant une armure impeccable, il dégageait une grande prestance, se tenait avec une discipline toute militaire, sans faille.
C'était un homme impressionnant, que l'on devinait redoutable au premier coup d'oeil. Le visage grave.
Il la regarda de haut en bas, se présentant sous le nom de Tarren Edalan "Vivelame".

Eli le remercia, encore retournée de s'être fait avoir si facilement. Sans rien demander, il la raccompagna jusque Padhiver.

4. Maîtrise.

Le souvenir se brouillait dans la tête de la jeune fille.
La dernière missive ramenée était... une liste des combattants tombés au champ d'honneur.
Eliana ne se rappellerait jamais les autres noms... mais quand on lui montra, quelque part au milieu de la longue liste, trop longue liste, le nom d'Egard de Longruisseau, cela lui fit un choc.
Larmes.
Cris.

On avait beau lui dire qu'il avait rejoint Lathandre, la jeune fille n'arrivait pas à l'accepter. Egard avait été son ami, son mentor, son père...
Et il n'était plus. Ne lui laissant qu'un testament avec ses quelques possession... et le leg de son nom.

Taren était encore présent quand elle avait appris la triste nouvelle. Et le guerrier était resté près d'elle ensuite, même quand Beren les avait rejoint.
Les jorus suivants avaient été flous.

S'entrainant pour ne plus y penser, Eliana se donnait plus encore qu'à l'accoutumée à l'exercice, ne se doutant pas qu'elle était observée.
Appréciant la force de la jeune fille, son mental encore indiscipliné mais prometteur... sa volonté d'aller de l'avant... il finit par lui proposer son enseignement.
Dans le même temps, la jeune fille se rapprocha encore de Beren, qui cette fosi laissa paraître une partie de lui-même que peu connaissaient, en échange de la promesse qu'elle ne dirait rien.

D'un côté Taren, maître d'arme à l'épée longue, lui promettant de la guider sur la voie de la maîtrise.
De l'autre Beren... qui se révéla une ombre. La possibilité de protéger les siens, d'apprendre un peu de discrétion, de travailler son agilité naturelle...

Eliana entrevit Sa voie.

Guerrière avant tout. L'idée de dépasser continuellement ses limites, de ne faire, un jour, qu'un avec son arme, la séduit.
Mais ce dont lui parle Beren toucha son coeur troublé.
Devenir une ombre du bien. Savoir observer, écouter, tout en étant ni vu ni atteignable.

Maîtresse d'arme en pleine lumière, ombre bienfaisante la nuit... le tout pour que l'aube prochaîne soit douce aux siens, pour conserver espoir et foi en l'avenir. Telle serait Sa voie.

La journée elle suivait Tarren, qui la forma d'une discipline de fer.
L'entrainement fut épuisant. Car il corrigea chacune de ses postures, chacune de ses passes, l'entraina à reste concentrer dans le froid, la chaleur, la douleur, l'épuisement. Il tenait à ce que son élève maîtrise son corps.

Lorsque l'épuisement la tenait, il la faisait méditer. L'esprit de la jeune fille, sous la fatigue, se laissait plus facilement discipliner, avaitm oins tendance aux pensées parasites qui troublaient la concentration.

Le soir, elle rejoignait Beren. Il lui apprenait à se déplacer sans être vue, travaillait son esquive, son agilité par divers moyens... courses sur les toits, tâches à accomplir sans être vue, de plus en plus difficiles. Et surtout observation... repérer des choses précises, dans des conditions de plus en plus dures. Les points ou frapper... et quand. PoInts faibles, permettant d'arrêter rapidement une cible.

Au fil des années, la jeune fille commença à connaître son corps, ses limites, à repérer ses failles et ses points forts...cherchant sans cesse à faire disparaître les premiers et à fortifier les seconds.
La jeune femme apprit à connaître son épée longue sous toutes les coutures.
Les dangers et points forts du double tranchant, permettant d'enchainer les tailles des deux côtés de la lame, avec le danger de prendre un revers de sap ropre lame, donc la nécessité de garde le bras souple mais ferme.
La distance à ne pas laisser dépasser par l'ennemi pour l'empêcher de rentrer dans sa garde.... son "cercle vital" comme disait son maître.
Les avantages d'une garde empêchant la lame de riper sur sa main.
Les dangers et points forts de l'estoc. Coup mortel mais la laissant sans défense la seconde après l'attaque.
Enfin... une arme complète, dont la longueur se trouvait au milieu, si on alignait les épées de différents types; entre les batardes, les courtes et les claymores... L'épée longue nécessitait de devoir être capable de tenir les lames courtes hors de son cercle tout en sachant comment rentrer dans celui des épées plus longues comme les claymores.

Bref, un style devant mêler souplesse et force. Charge et prudence.

Et petit à petit, Taren lui parlait du Ki.
Une énergie, présente en toute chose et autour de toute chose. Une énergie sans laquelle le corps humain serait incapable du moindre mouvement.
Bref... la force qui changeait la volonté en possibilité.
Taren lui expliqua que cette énergie circulait naturellement dans les corps, passant par despoints vitaux, se situant dans les principaux organes du corps. Les moines étaient capable d'utiliser et de ressentir cette énergie à haut niveau, la concentrant dans leurs mains pour se battre, capable même de soigner à travers elle.
Le maître d'arme, lui, apprenait à ressentir le lien qui le tenait à son épée. C'est ainsi que l'arme devenait une partie de lui-même. Par le Ki qui, circulant déjà dans les membres de chacun, se trouvait aussi entre chaque chose et donc... entre le guerrier et son arme. Entre la main et la garde, entre la garde et la pointe...
Entre la tête, le coeur, le bras et la lame...

POur cela, il fallait qu'Eli trouve SON arme.

A ce point de son entrainement, le guerrier offrit une épée à son élève et lui demanda de trouver son nom.

L'arme était sublime. Parfaitement équilibrée, la garde n'était ni trop lourde, ni trop légère, la poignée s'adaptait à la main de la jeune femme. A l'évidence, l'épée avait été faite pour elle. La lame avait la longueur parfaite, s'adaptant au cercle vital de la jeune guerrière.
Bref, un cadeau inestimable.

Dans le même temps, Beren lui apprenait à dissimuler des armes, au cas ou... épées courtes, dagues, dards, crochets... un peu partout dans ses vêtements pour pouvoir les sortir rapidement, sans qu'on le voie, en cas de nécessité. La jeune femme était capable de se dissimuler, se cachant même à son maître d'arme par moment.


5. Aubespoir.

Sous les instructions de Taren, Eliana ne quittait plus l'épée.
La jeune femme devait la faire sienne.... trouver la lame. Chaque lame possède son nom véritable, sa force, son destin, en quelque sorte.
Le maître d'arme est au delà du guerrier.

ALors Eli Gardait la lame, en toutes circonstances, méditant en la gardant en travers de ses genoux.
A son niveau, ses coups prenaient déjà une précision surnaturelle, frappant au bon endroit, au bon moment... certains appelaient cela "la chance", ... mais Eli SENTAIT quand elle devait frapper.
La volonté commençait à devenir possibilité. Après avoir maîtrisé son corps, son esprit... lui restait à maîtriser son arme.

Une arme encore sans nom.

Taren lui avait lâché la bride, surveillant ses progrès, lui donnant conseils et instructions, mais la voyant commencer à se trouver, devenait de plus en plus observateur.
Eli préférait méditer à l'aube, au haut d'une vallée, observant le soleil se lever, sep longeant dans lal umière naissante, se concentrant sur le jour à venir et sur tout ce qu'elle pourrait accomplir en ce jour nouveau.

Soleil...
comme un murmure, la présence désormais familière de la lame semblait presque lui avoir soufflé.
Mais ce n'était pas encore ça.
La jeune fille n'en parla pas à son maître. Ce n'était pas encore le moment, elle le sentait. C'était comme la seconde avant l'aube, le moment ou la lumière va se réveiller.

Espoir, renouveau...
Seconde certitude. La lame lui parlait comme l'aurait fait le seigneur qu'elle priait. C'était bien la sienne, à n'en pas douter....m ais pas encore entièrement.
Une lame à ne pas tirer à la légère, une lame pour défendre l'espoir et ceux qui construisaient l'avenir.

Lumière, grande émotion...
Venant droit de l'aube, du soleil du matin...

Aubespoir.
Sa compagne... c'était son nom.
La lame du chevalier qu'elle rêvait d'être mais ne serait jamais.
Mais qu'était donc un titre?

Les tittres ne sont rien... la jeune fille acquiérait des Capacités.


Taren fut fier. Très fier d'elle. C'était encore un pas en avant. Le lien avec son arme était fait.

Il lui fallait encore progresser...
Savoir affronter plusieurs ennemis en même temps, tout en restant aussi redoutable, aussi précise, mortelle.
Il ne fallait pas se leurrer...


En tant que son élève, Tarren l'autorisa à se faire appeler "Vivelame"...
Vivelame était un style, une voie, pas un nom de famille.
Eli accepta avec joie.
Le maître d'arme dégaine pour combattre, souvent pour tuer. Pour éprouver ses limites...
Avoir fait le lien ne faisait pas qu'elle avait fini sa voie.... se serait au fil des combats qu'elle progresserait... toujours plus loin en elle-même.
Ce lien s'affermirait... l'épée serait sa seule compagne au combat, sa meilleure amie. La seule présence à ne jamais la trahir.

6. Fuite.

Assise en tailleur dans sa cabine, Eliana pensait aux derniers jours...
Le petit univers qu'elle avait péniblement construit s'était effondré en si peu de temps.

Tarren repartit sur les routes, lui souhaitant bonne chance, espérant la revoir, devenue grande maîtresse d'arme, qu'elle lui présente ses propres élèves...
Beren... disparu.

La jeune femme n'avait plus grand chose pour la retenir à Padhiver.

Guerrière le jour, ombre la nuit...
La jeune femme sentait que sa place était ailleurs, qu'en d'autres lieux, on aurait besoin d'elle, qu'il lui fallait encore forger sa place en ce monde, maintenant qu'elle était prête, telle la lame attendant sur l'étal du Forgeron.

A la seconde précédant l'aube, j'attendrai, prête à soutenir la lumière nouvelle...


Et puis.... vint la tempête.
divers

(copyright Nemrod pour les citations lathandristes :p)