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 [BG] Kenrag Demi-sang [ BG validé]

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Xevros

Xevros


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MessageSujet: [BG] Kenrag Demi-sang [ BG validé]   [BG] Kenrag Demi-sang [ BG validé] EmptyVen 6 Nov - 22:43

[BG] Kenrag Demi-sang [ BG validé] Oldmanorc7ve1



- Nom : Demi-sang

- Prénom : Kenrag

- Sexe : Masculin

- Age : 24

- Race : Demi-orque

- Profil : Le visage dur et recouvert de cicatrices, Kenrag est l’archétype de la brute élevé à la dure. A cela près que, dans son regard presque porcin, semble briller une lueur. D’intelligence où de folie cela personne ne peut le deviner. Sa peau verte est légèrement pâle indique clairement ses origines. Et de ses traits durs transparait aisément son sang Orque. La peau voisine à sa bouche est irritée, comme la victime d’une brulure ancienne. Ses lèvres sont sèches et de sa bouche sort une dentition pouvant faire envi à certaines bêtes carnivores. Deux croc faisant la taille de deux pouces humains encadre une ranger de dent plus petites, dont certaines, noircies, semble menacer quiconque posant son regard sur elles. Au dessu de son oeil droit sont présent plusieurs petits anneaux. Son faciès en lui-même est désagréable, et transpire de férocité et de haine. Il est surmonté d’une épaisse chevelure grasse qui retombe en tresses collantes sur ses larges épaules. Ses vestes en toile de voile, son pantalon noir ample, sa ceinture où se balance un sabre. Tout dans ses vêtements désigne un marin. Et non des plus sympathiques.
Il est de taille imposante pour un humain, mais surement moyenne, voir petite pour un orque. A première vue, sa stature vogue entre les 1 mètres 85 et les 2 mètres. Mais sa posture empêche de réellement appréhender exactement ses mensurations. D’ailleurs, ses épaules large et son regard mauvais semble défier quiconque s’attardera à le détailler.


- Caractère : Un silence. Un calme placide. Voila ce que l’ont peut dire du caractère de Kenrag. Mais c’est bien mal le connaitre ! Car sous un aspect presque réfléchit, se cache un être au sang bouillonnant de rage et aux idées claire. Une chose est sur, si il ne parle pas, mieux vaut ne pas l’entendre discourir. Car cela se finit souvent en bagarre ! Il n’aime pas le calme. Il lui préfère le pont d’un navire où les ordres l’empêchent de penser plus loin que la tache qui doit être fait. Mais malgré tout, il a un caractère bien trempé. Et si quelque chose lui déplait, il aura plus tendance a le réglé de la meilleurs manière possible pour lui : par la force ! Souvent emporter dans la colère et la rage, il se défoule au travers de la violence. Parfois gratuite. Mais il n’est en rien de ceux qui frappe des gens attachés ou sans défenses. Ayant vécu lui-même l’esclavage, il est née en lui une haine viscérale contre ceux qui pratique ce genre de commerce. Et par la même occasion, tous ceux qui ne sont pas contre le marchée de la chaire. Il éprouve d’ailleurs de la compassion, émotion rare cher lui, pour les esclaves en eux même.
Outre cela, il aime le travail bien fait. Et si il faut se débarrasser d’un point faible d’une équipe, il n’hésitera pas une seconde. Par tous les moyens. Tuer ne lui pose pas de problème, comme la plupart des actes que d’autres jugeraient immoraux. Malgré cela, il est loin d’être irréfléchi, et n’ira pas se causer de problème sans être sur d’un quelconque appuie. De plus, il réside en lui une sorte d’intelligence, non pas celle des villes, mais celle qui aide à la survie. Il porte également en estime ceux qui le méritent. Et déteste les lâches tout comme les messes basses.
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Xevros

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MessageSujet: Re: [BG] Kenrag Demi-sang [ BG validé]   [BG] Kenrag Demi-sang [ BG validé] EmptyVen 6 Nov - 22:43

Des cries… Des cries et des pleurs. Le début d’une existence. Sheïra s’époumonait, elle jurait contre tout, et contre tous. Qu’avait elle fait au ciel ? Elle jeta un coup d’œil à son mari. Des larmes perlaient sur les yeux de l’homme. Pourquoi avaient ils mérités cela ? Après tant d’attente, à chérir cet enfant… Quand les sages femmes avaient vue la peau verte du nouveau né, même la taille de la maison n’avait pu retenir leurs cries d’horreur. Comment était-ce possible ? Sheïra le savait. Pourquoi ne c’était elle pas doutée ! Quand sa mère lui avait racontée l’histoire de sa trisaïeule qui avait était violée lors des incursions orques. Quand elle lui dit qu’elle avait survécu et quelle avait chérie son enfant malgré sa différence. Et que cet enfant avait engendré une famille dont elle était l’héritière. Par Istishia ! Cela ne pouvait être possible. Et pourtant si. Après tant de générations, le sang impur l’avait contaminé, en même temps que son enfant. Soudain, ses crises de colère lui apparurent sous un tout nouveau jour. Elle fixa son mari. Son visage était un masque de tristesse. Il ne la quitterait pas. Non. Elle reprit espoir. Ils auraient d’autres enfants. Que celui-ci meure ou bien qu’ils l’abandonnent, il serait vite oublié. Sheïra ne s’avouerait pas vaincu par un coup du destin, aussi dur soit il.

¤ ¤ ¤


Cela faisait si longtemps. Combien de mois à attendre ce jour ? Un jour qui resterait dans les esprits, maintenant il en était sur plus que jamais. Quand il vit en même temps que les sages femmes son bébé se faire extirper, il ne put qu’être effondré. Les cries de l’enfant monstre accompagnaient comme un chant ses pleures et ceux de Sheïra. Il essuya les larmes qui formaient un sillon sur son visage, qui redevint de marbre. Non, il ne devait pas pleurer. N’était il pas Kenrick, le capitaine de l’elfe des mers, l’un des plus grands navires marchand que n’ai jamais connu Padhiver ? Le pied marin… Il espérait avec ironie que son « fils » l’avait, car il comptait le noyer. Il secoua de nouveau la tête. Cette pensé lui faisait horreur, mais il ne pouvait faire autrement. Abandonner cette créature revenait également à la mettre à mort. Seule la façon changeait. Avait-il le choix ? Il sentit une main sur ses épaules. Quand il se retourna, il vit le visage mis figue mis raisin d’Argan. Il lui fit signe de le suivre dans le salon. Ce qu’il fit. Après quelques politesse et regrets hypocrites, il lui parla de but en blanc. Et lui proposa son marché. Tyr savait combien Kenrick méprisait cet homme. Les trafiquants d’esclaves ne peuvent se donner le titre de marchand comme lui. Mais ne pas l’inviter, lui qui l’avait aidé quand il était dans le besoin, aurait été un affront à son honneur. Il entendit sa proposition. Cela lui semblait être la meilleure solution. Pour lui-même, et pour sa réputation. Malgré, ou à cause de sa tristesse, il accepta.

¤¤¤


La pluie battait à tout rompre. Et c’est dans la salle d’étude que la voix de Wiven se fit entendre. « Non, ce n’est pas juste ! » Il regarda sévèrement son élève. Puis soupira. Que pouvait-il apprendre à quelqu’un qui ne souhaite pas recevoir d’enseignement. La logique d’Argan était imparable. « Un esclave instruit se vend plus cher qu’un écervelé » Oui c’était vrai. Mais pas un esclave demi-orque bon sang ! Le marchand pensait il avoir une dette pour cette chose ? Il lui avait même donné un prénom… Kenrag, comme c’était ridicule. Mais il était payé, même si il perdait son temps. Il poursuivit donc sa leçon. Il espérait au moins lui enseigner à compter. De force s’il le fallait. Bien que les coups n’usent pas grand effet contre la peau dure et l’habitude de l’enfant à se faire rosser. Il termina avec un soupire las, comme à chaque fois. « Bien. Maintenant que la pluie est finit, tu peux sortir. Va rejoindre ton entraineur.» Une fois l’enfant partie, il soupira à nouveau. Quel âge avait il ? Dix ans lui semblait il. Et Argan qui mettait un point d’honneur à faire son éducation. Il semblait parfois à Wiven que le marchand d’esclave avait du être souple dans ses compromis en achetant le demi-orque. Mais, à pêne une seconde après avoir pensé cela, il se reprit. Non, Kenrag ne valait rien.
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MessageSujet: Re: [BG] Kenrag Demi-sang [ BG validé]   [BG] Kenrag Demi-sang [ BG validé] EmptyVen 6 Nov - 22:44

Kenrag avançait à pas mesurés à l’intérieur de la pièce. Si il y avait une règle qu’il avait respectée dans toute son enfance, c’était bien celle-là : ne jamais entrer dans le bureau d’Argan. Cette pièce lui causait jadis une peur bleu. Mais, maintenant qu’il était en âge adulte, il ne craignait plus que passablement l’esclavagiste. Oui il était esclave, ont ne lui avait jamais caché. Comme ont ne lui avait jamais révélé où il avait été acheté. Ni à qui. Peut importait à vrai dire. Des gens qui vendaient leurs enfants, ne pouvait pas être ses parents. Il en était ainsi, et il ne pensait jamais à contester ce fait irréfutable. Bien que parfois, il rêvait de gens modeste, contraint de vendre leur fils dans les larmes et la tristesse. Mais quand cela arrivait, il balayait toujours l’idée. Non, il n’avait pas de parent. Il était Kenrag, un esclave. C’est en se remémorant ses réflexions sur le sujet qu’il se plaça devant le large bureau en bois. Dans la salle pendait des trophées rapportés de voyages lointains. Non loin d’une bibliothèque garnis de livre dont le semi-orque ne comprenait même pas le titre, étaient accrochés fièrement plusieurs brevets de marin. Argan sourit.

« Te voila homme maintenant. Du moins… » Il s’arrêta devant sa bourde. Son introduction, qu’il semblait avoir préparé, venait de perdre toute crédibilité. « Tu a 20 ans. Tu es fort comme un taureau. Même si je déplore que tu ne fasses pas plus d’effort avec Wiven. Vous ne faites donc rien lorsque vous êtes ensembles ? Tu ne sais à pêne compter ! » Devant le silence de Kenrag, les joues d’Argan s’empourprèrent. « Répond moi quand je te parle ! » Il marqua une pose. Depuis quelques temps, Kenrag avait adopté la même attitude que lors des cours avec le maitre. L’indifférence. Petit, il pouvait craindre le fouet, mais maintenant, il était plus grand que tous les hommes qui gardaient les esclaves dans la maison. Les seules choses avec lequel il acceptait de participer, étaient les travaux aux champs, avec tous les autres, et l’entrainement basique aux armes. Il ne savait pas pourquoi il n’avait pas été tué, comme les autres esclaves qui refusaient d’obéir. Parfois lors d’une colère noire, Argan lui criait que, s’il ne connaissait pas depuis longtemps son père, il le ferait battre à mort. Mais jamais il n’avait voulu s’étendre sur ce sujet. « Bon, peu importe » L’homme, qui accusait un âge avancé, croisa les bras sur son torse, en repoussant légèrement sa chaise. « Je vais te vendre. Ces années à t’entretenir vont me servir. Ca fait longtemps que j’attend que les prix augmentent, et c’est chose faite. Pour une somme rondelette, je vais t’offrir à un esclavagiste. Qui t’amènera ailleurs. » Devant le manque de réaction du demi-orque, il faillit s’énerver. Mais après tout, cela modifiait il vraiment quelque chose pour lui ? Cela lui changerait surement du domaine d’Argan. Voila la seul réflexion que se fit l’esclavagiste avant d’ajouter « Tu iras à Amn, sait tu ce que cela signifie ? ». Kenrag fit silencieusement non de la tête. Le marchand avait réussie à réveiller sa curiosité. « Ca veut dire que tu ira te battre dans l’arène. Et que tu y donneras la mort, et mourra pour tes maitres. Comme un chien. » La pique faillit mettre Kenrag hors de lui. Après tout, ils étaient seul dans la pièce. Il pourrait facilement maitriser le vieil homme. Mais après ? Le domaine était gardé par de nombreux gardes armés. Il serra le poing à en faire blanchir ses jointures. Il était devenu pâle. Cela signifiait il qu’il était vraiment devenu ce que disait Argan ? Un chien… Un simple esclave docile. Non ! Il ne savait comment, mais il s’évaderait. Il gagnerait cette liberté qu’il n’avait jamais connu. Il s’en fit la promesse alors que le marchand le congédiait. Et qu’on le mit en cage, avec d’autres. Ont les menaient vers les quais avait il entendu d’un des gardes. Et ils y arrivèrent en effet. La, ils se firent enchainés et embarquer dans un gros navire. Qui était de ces bateaux à la cale immense. Un navire esclavagiste.

Ont les entassa. Non, ont les bourra littéralement dans la cale. Et une fois l’homme au fouet – c’était ainsi que se reconnaissaient les gardiens – partit, Kenrag joua des coudes violements pour gagner une place plus raisonnable. Ce qui entraina d’ailleurs une réaction en chaine. Et réveilla tous les esclaves, qui semblaient venir de se rendre comptes qu’ils étaient des centaines dans cette cale. Des cries, des appels à l’aide. Kenrag s’en doutait, cela attirerait un garde. Mais il avait tord. Ce n’est pas un, mais deux gardes qui pénétrèrent dans la soute. Et, comme en réponse aux suppliques, ils firent battre sadiquement leurs fouets. Arrachant des lambeaux de chaire dans leurs sillons. Les esclaves ne pouvaient en supporter beaucoup plus. La plupart, Kenrag également, n’avaient que la peau sur les os à force de privation et de mauvais traitements. Mais les autres n’avaient pas la chance du demi-orque. Celle d’avoir pour eux force et vigueur. Il supporta les coups. Et les coups s’arrêtèrent. Et, alors que Kenrag regardait les deux hommes disparaitre sur le pont, il eux une réflexion sinistre en jetant un coup d’œil dans la soute. Maintenant, se dit il, il y à plus de place. Et il enjamba les cadavres de ceux qui n’avaient pu résister aux coups.

Il lui sembla que des heures étaient passées. Plusieurs heures où la puanteur devenait de plus en plus insoutenable. Enfin, deux marin, peut être les même qui avaient agis avant, entrèrent dans la soute, et dégagèrent les cadavres, qu’ils remontèrent sur le pont. Avaient ils laissés exprès les corps pour instaurer un climat de peur parmi les esclaves, et pour éviter toute tentative de rébellion ? Kenrag en était presque sûr. Ils entendirent tous le bruit des corps heurtant l’eau, avant que la porte de la cale ne se referme, plongeant a nouveau les captifs dans la pénombre. S’ensuivit un silence. Puis des sanglots. Il n’y prêta pas garde, et se mis assit dans un coin. Il était le seul non humain ici, il en était persuadé. D’une par, car il voyait parfaitement dans le noir. C’était, lui avait ont dit au domaine d’Argan, une des caractéristiques des Orques. D’autre part, car tout ceux qui étaient asser prêt pour distinguer ses traits le regardaient avec méfiance, si ce n’est certains qui reculaient clairement en affichant un dégout visible. Même esclave, nous ne sommes pas égaux murmura il. Personne ne l’entendit.

Les jours passe et se ressemble. Cette phrase n’était pas vraie pour la vie d’un esclave. Les jours passaient bien, et à une lenteur terrifiante. Mais chacun était pire que l’autre. La puanteur des corps. Celle des excréments et, pire que tout, la suave odeur de la maladie régnait. Kenrag avait menacé le premier qui était venu non loin de lui. Il ne souhaitait pas mourir. Si ce n’est d’asphyxie, de la dysenterie ou de toute autre maladie. Car il le savait, ses chances de survies, malgré sa physionomie, étaient égales à celles de tous. Il n’était pas spectacle rare de voir un homme cracher du sang, puis tomber quelques heures plus tard, mort. Tous c’étaient immunisés aux émotions. Les seul qui laissaient couler des larmes devenaient vite fou, ou mouraient, comme tous les autres. Parfois, des marins venaient se défouler sur eux. Sous des prétextes multiples. Ils inventaient des insultes ou un manque de respect que quelqu’un leur faisait. Il n’était pas rare de Kenrag soit une cible pour seul fait de ses origines orques. C’est un des passages de sa vie où il entendit le plus de chapelets d’insultes. Batard, raclure d’orque ou fils de catin n’étaient que les moins originales. Mais il supportait. Que pouvait-il d’autre après tout ? Il c’était énervé oui. Mais qu’avait il gagner à rendre les coups, à répondre aux insultes ? Simplement de nouveaux coups et encore plus d’insultes. Néanmoins, il avait gagné un certain respect, aussi minime soit il. Il n’était pas comme les autres esclaves. Lui ne baissait pas la tête quand un de leurs geôliers le regardait, lui vivait, lorsque beaucoup mouraient autour de lui. C’était une victoire. Bien mince, mais une victoire quand même. Et c’est une des choses qui lui permit de finir le voyage. La « marchandise » avait été diminuée de moitié. Tous jetés par dessus bord avant la fin du voyage. Mais lui, oui lui, il avait survécu. Et, alors qu’on tirait la chaine à laquelle il était relié aux autres survivants, il se réjouie. Il pouvait enfin, première fois depuis de nombreux mois, respirer de l’aire pure. Où était-il ? Etait ce ça Amn ? Il ne savait qu’une chose. Son voyage prenait fin. Enfin.

¤¤¤


Kenrag plissait les yeux. Le soleil l’agressait, c’est la première fois qu’il le voyait depuis tout son voyage. Cette terre était pour lui un salut. Après autant de temps passé à craindre la mort à chaque instant, à souffrir, à ne plus dormir. Il tourna la tête vers les marins restés de quart sur le navire. Il leur fit un sourire effrayant. Il leur avait survécu. Etait-ce de la déception sur leurs visages ? Il fut tiré de ses réflexions par un coup sec sur la chaine, le forçant à reprendre la cadence. Il était épuisé, mais s’obligeait à rester droit et à marcher vite. C’était idiot se disait il, mais il voulait se donner l’aspect noble de celui qui n’à pas souffert du traitement de ses geôliers. Mais ses joues creuses et son visage d’outre tombe ne jouait pas en sa faveur. Ses vêtements crasseux puaient l’urine. Dans la cale, personne n’avait le luxe d’un pot. Et leurs seules affaires étaient leurs habits, dans lesquels ils s’enroulaient pour ne pas avoir froid durant les longues nuits. Les esclaves ne se rendirent vraiment compte de leur hygiène qu’une fois en dehors. Après quelques respiration d’air frais, l’odeur méphitique sortant de la cale leur apparu pire encore que lorsqu’ils y étés parqués. Pouvait ont réellement vivre la dedans ? Kenrag lui, l’avait fait. Comme la centaine d’autre qui avait survécu. La seule question qui restait désormais en suspend était : qu’allaient ils devenir ? Argan lui avait parlé de combats. Si cela était vrai, il pouvait espérer une vie légèrement meilleurs que celle qu’il avait jusque la. Il savait que son sang jouait pour lui. Pour une fois, il n’aurait pas à le regretter songea il.

Amn… Le chemin avait été long. Et un nouvel ennemi c’était fait jour pour Kenrag : Le soleil. Alors que, à Padhiver il était synonyme de bonne récolte et de conditions de travail agréables, ici, il cuisait la peau à nu et rendait étouffante l’odeur des habits gorgés d’urine et de crasse. Heureusement, ils n’avaient pas à marcher. Le trajet seul en lui-même était pénible, mais si ils auraient du le faire à pied, beaucoup seraient morts. Au lieu de cela, ils étaient enfermés dans des cages tirés par des bœufs. La plupart étaient debout, mais Kengar avait pu se trouver une place assise et prenait une bonne partie de la place, les jambes croisés. Personne n’avaient trouvés à redire. Parfois, un homme tombait à cause de la chaleur et de la fatigue. Alors, les gardes ouvraient simplement la porte de la cage, l’un menaçant de sa pique ceux restés vivant, l’autre tirant le corps au sol avant de l’emporter derrière, à la fin du convoi. Kengar pensait qu’ils faisaient cela pour ne pas laisser le corps en plein milieu du chemin, ils devaient le laisser dans un fossé. Il n’en savait pas grand-chose en faite, mais penser était une des seules occupations des esclaves dans le bateau. Ca et survivre. Oui, ils ne pouvaient rien faire d’autre alors. Mais la, ils auraient tous une chance de recouvrer leur liberté. Certains esclaves murmuraient qu’ils connaissaient des histoires de gladiateurs devenu libre à force de prouesses. Gladiateur… oui, c’est ce qu’ils deviendraient tous. Et, alors que le demi-orque descendait de la cage, le Colysée dominait de toute sa terrible splendeur le convoi. Une splendeur qu’il fallait nourrir avec le sang des combattants…
Chose rare, ont leur fit prendre à tous un bain. Dans de l’eau froide et sans savon, certes, mais un bain restait un bain. Et il était le bienvenu pour chasser la sueur et la maladie des corps malingres des esclaves. Ensuite, ont leurs donna des nouveau vêtements. De simples tenue d’esclaves pour les moins chanceux, des tuniques légère en cuir pour les autres. Kengar, qui n’avait pas une taille commune, hérita d’un pantalon trop court et d’une veste trop large. Mais cela était plus appréciable que ses vêtements puants. Il remarqua que, sur beaucoup de vêtements, étaient visibles des taches de sang. Il songea que ceux-ci avaient du appartenir aux morts de l’arène. Ont les mena ensuite dans des couloires. Et ils virent dans certaines grandes salles des autres hommes en train de s’entrainer. Eux, avaient l’aire de guerriers de profession, et ils avaient tous une armure et une arme de fer. Parfois, ils entendaient des ordres, et des coups de fouet. Mais en réponse, ce n’était pas des cries humains, mais des rugissements. Kengar eux un sourire moqueur en voyant certains des esclaves sursauter en entendant le bruit familier. Lui, il c’était immunisé au sentiment de peur. Du moins il ne le laissait plus paraitre. Car il avait remarqué que les coups pleuvait plus aisément si ont était sûr que la victime était terrifié. Cela lui avait évité de nombreuses fois de se faire frapper. Son visage inexpressif avait tôt fait de détourner l’attention des esclavagistes, pour des proies qui exciteraient plus facilement leur sadisme. Mais ici, ont ne les frapperaient pas. Non, ont les forceraient à s’entre tuer. Etait-ce un destin pire ? Pour certains surement. Mais pas pour Kengar. Lui, il se bâterais. Quand ils arrivèrent dans la salle d’entrainement, il se remémora son serment qu’il s’était fait à lui-même. Et le fit de nouveau. Il survivrait, et gagnerait sa liberté.
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Xevros

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MessageSujet: Re: [BG] Kenrag Demi-sang [ BG validé]   [BG] Kenrag Demi-sang [ BG validé] EmptyVen 6 Nov - 22:45

Les crie de la foule, le souffle haletant de ceux à ses côtés… Kengar aurait pu exulter, s’il n’avait pas ses chaines aux poignés. Et si des silhouettes armées ne se distingués pas au travers de la poussière de l’arène, en face d’eux. Ce serait un massacre. Tout simplement, sans gloire ni victoire possible. Déjà, les six gladiateurs commencèrent à entourer les esclaves. Car oui, dans cette fausse, ils étaient toujours des esclaves. Ils étaient faible de leur voyage, et sans armes ! Face à des combattants entrainés que pouvaient ils faires ? Déjà, des cries d’agonies étaient audibles parmi les esclaves. Le cercle qu’ils formaient se resserrait. Combien étaient-ils ? Une centaine peut être. Surement moins désormais. Même contre 6 combattants leur nombre importait peu. Ils auraient pu être mille que le massacre aurait été le même. Il secoua la tête devant ses réflexions. Allait-il abandonner ? Il était pitoyable… Il déglutit et s’élança vers le gladiateur le plus proche, qui était occupé à retirer son arme, un trident, du corps inerte d’un des esclaves. Par surprise, il serra ses deux poings enchainés et cogna violement le torse du combattant, l’éloignant en titubant, autant de surprise, que sous le coup puissant du demi-orque. Kenrag ne perdit pas de temps, et prit dans ses mains moites le trident, qu’il sortie d’un coup sec du corps. Il se rua vers le gladiateur, et retourna son arme contre lui. Le trident pénétra en un craquement dans son épaule, écrasant son bras contre lui-même et le faisant tomber au sol quelques mètres plus loin, l’arme toujours figé dans son corps. Son crie de douleur accompagna ceux des esclaves et, devant ce spectacle, des clameurs s’élevèrent. Ceux des spectateurs, ivres de sang, et ceux des esclaves qui vire la une preuve qu’ils pouvaient gagner. Le combat prit alors une tout autre tournure.
Les gladiateurs dure reculer face aux esclaves rendu fou, qui se rués sur eux. Celui qui était blessé eux tôt fait d’être achevé. Ils n’en restaient plus que cinq. Kenrag reprit son souffle. Ses « compagnons » étaient peu nombreux. Une trentaine tout au plus jaugea il. Ce fut la réflexion de trop. Il sentit le froid d’une lame le transpercer. Il tomba à genoux, du sang ruisselant de son ventre. Qu’il était stupide ! Il n’aurait jamais du s’arrêter. Et maintenant ? Allait-il mourir comme un chien, suivant les prédictions d’Argan ? Si c’était le cas, il se bâterait jusqu’au bout.

Il poussa sur ses pieds, et donna un magistral coup de la tête dans les côtes de son adversaire. Tout autour de lui ne semblait plus exister, hormis les craquements produits par le corps de sa victime. Il rampât vers le guerrier à l’épée et, alors qu’il se relevait du choc, usa de ses chaine contre lui. Il attendit longtemps, avant de relâcher sa prise. Le temps que les convulsions soit finit. Et que le corps retombe inerte. Il l’avait tué. Un sourire étira ses lèvres, puis il tomba au sol, dans le sang.

Il ouvrit les yeux. Combien de temps avait il était inconscient ? Pourquoi n’était il pas mort ? De multiples questions se bousculaient mais Kenrag n’y réfléchit pas, la douleur accaparant toute son attention. Un homme s’avançait vers lui, il grogna à son approche. « Tes amoché toi dis donc. Ta eu la chance que beaucoup n’ont pas eu. » Alors que le demi-orque se relevait péniblement, il sonda la pièce du regard. A ses côtés, des hommes étaient allongés. Beaucoup étaient mort, ou allaient le devenir. Celui qui se tenait devant lui était en un état plus convenable. Lui, il tenait debout. « J’suis Caren. J’suis un des survivants aussi. Qu’est ce que tu leur en a mit ! Quand ils t’ont récupéré, ils ont mit bien dix minutes à te décrocher de la gorge du type. » Le dénommé Caren garda le silence. Puis, après avoir essuyé la poussière qui menaçait ses yeux, il tendit une main au demi-orque. « Merci… » La voix de Kenrag était pâteuse. Et il mit quelques temps a se relevé totalement. Il s’étira, puis posa son regard sur son compagnon de galère, qui faisait maintenant une tête de moins que le colosse. Un homme apparut dans l’entrebâillement de la salle, il parlait d’une voix forte. « Vous la. Et puis vous. » Il désigna un autre groupe d’esclaves assis dans un coin. « Suivez-moi. » Kenrag racla sa gorge et obéie. « Je crois que notre nouvelle vie ne fait que commencer ». Dans un murmure, Caren dit cela au demi-orque. Et, dans le silence froid de l’arène, ses mots avaient une vérité qu’aucun prisonnier ne pouvait encore comprendre…

¤ ¤ ¤


Un nouveau jour, un nouveau combat. Kenrag entrait dans l’arène, une fois de plus. Quatre ans. Quatre longues années à luter pour sa survie. Caren… Il était mort il y a déjà deux semaines. Il était le dernier de ceux qui étaient arrivés il y à 4 ans. Beaucoup d’autres avaient eux la même histoire que lui. Parmi les prisonniers, il était considéré comme un « ancien », une sorte d’élite parmi la raclure que l’ont sacrifiait dans la fosse. Survivant. Oui ont le nommait ainsi parfois. Mais aujourd’hui était un jour qui se distinguait de tous les autres. Par ce combat, il n’y avait que deux alternatives. La mort, ou la liberté. Ont le lui avait promis. Il referma sa prise sur la lance qu’il tenait à deux mains. Il n’avait plus rien à voir avec celui qu’il était à son arrivé. Enchainant les victoires, il avait profité d’une nourriture plus riche, et d’une vie légèrement meilleure que les autres détenues. Il avait prit du poids, et entretenu sa forme tout comme ses muscles. Il était un combattant aguerri désormais. Entrainé à tuer, et ayant comme seule compagne la mort. Un combat de plus. Et il serait libre. Bien sur celui-ci serait plus dur que les autres. Contre un adversaire unique, il avait l’avantage de la force et de l’allonge que lui permettaient ses bras. La, ce serait surement deux, peut être trois adversaires qu’il devrait combattre. Survivrait-il ? Lorsque la grille adverse s’ouvrit, il eu un sourire. Deux fauves… des lions. Sa liberté serait plus facile a obtenir qu’il ne le pensait. Ces bêtes étaient maltraités à longueur de journée et sous nourrit, affin qu’elles se jettent sur les combattants sans hésitation. Elles n’avaient que la faim et la rage pour elles. Mais du reste, il ne fallait pas être savant pour savoir qu’un coup bien placé pouvait venir à bout des félins. Un combat précédent contre eux lui avait permis de s’aguerrir contre la peur que provoquaient les imposantes canines de ces adversaires fauves. De la rigolade pensait-il. Ces bêtes sont encore moins bien traité que les esclaves. Et, alors qu’il se disait cela, il lança avec force sa lance dans les côtes du premier qui s’avançait vers lui. A bout portant, la mort avait été instantanée. Kenrag cru même entendre le craquement des os, qui étaient visibles au travers de la peau du lion.
Du sang, des clameurs hystériques du public. Un combat somme toute banal pour recouvrer, enfin, sa liberté. Mais il ne se laissa pas distraire pour autant. Enfin, pas si longtemps que cela. Et le coup de griffe qui aurait du lui arracher l’œil ne fit qu’entailler le front du demi-orque. Une cicatrice de plus.
Mais les blessures à la tête saignent abondamment. Et il fut aveuglé par son propre sang. Il avait beau reculer, le fauve lui bondit dessus, dans un rugissement. Il ne put réprimer un hurlement de douleur. Une douleur qui fut salvatrice pour lui. Alors que le lion était attaché à son épaule, ses sens se réveilèrent grâce à la souffrance. Et, même alors que le sang inondait la fosse, il resserra son bras libre sur la créature. Quelques instants plus tard, la bête gisait sur lui, le coup brisé sous la pression titanesque du sang-mêlé. Celui la même qui, immobile, savourait sa victoire, baignant dans son sang. Mais des bruits de pas attirèrent son attention. L'illusion des hommes venant l’évacuer se dissipa en un instant, alors qu’il voyait, de ses yeux troublés de sang, la carrure épaisse d’un gladiateur en arme. Celui-ci se dirigeait vers lui, l’épée au clair.

¤ ¤ ¤


Kenrag plissait les yeux à la sortie du Colysée. Il ne connaissait rien d’autre que l’arène dans cette ville. Il gardait la main dans la poche de la tenue qu’ont lui avait remise, tâtant la bourse qu’il avait reçu comme paiement d’un véritable gladiateur après un combat. Il se remémorait sa victoire… Comment il avait, simplement, rampé vers sa lance, avant de l’empaler dans le corps de son ultime adversaire. Un bleu surement. Il avait du croire que Kenrag n’avait plus une once de force, et qu’il restait inoffensif, même une arme en main. C’était bien mal le connaitre. Et il savourait encore la mine à la fois dégouté et pitoyable de son « maitre », un homme qu’il n’avait d’ailleurs jamais vu jusqu’à ce jour. Il avait du parier beaucoup sur la mort de son esclave. Sa victoire n’en avait que meilleurs goût. Ont lui avait remit des vêtements, puis une bourse contenant quelques pièces d’or. Ainsi qu’un jeu de petits anneaux, qui était le signe de son affranchissement. Du moins celui qu’avait choisit l’esclavagiste pour ceux qui se libérés de son service forcé. Il avait exulté en utilisant de nouveau les couloires qu’il avait utilisé lors de son arrivé ici. Quatre ans… Son corps était marqué de ces quatre années. Une longue cicatrice sur le front, dominant de plus petites parsemant son visage. Un nez plusieurs fois cassé, puis remit en place. Et, sous sa bouche, parcourant son menton, une large brulure qui s’étendait sur ses fines lèvres tuméfiés. Depuis le jour de cette brulure, il n’avait cessé de maudire les artifices grandioses destiné à impressionner le public. Celui-ci lui avait couté une partie de son visage, bien qu’il n’ait jamais pensé à séduire un jour quelqu’un. Son visage était terrifiant certes, mais il était désormais libre. Et, cette pensé en tête, il s’élança à pas vif dans la cité d'Amn, qui fut si longtemps sa prison.

¤ ¤ ¤

Alors qu’il montait dans le navire de pêche où il avait trouvé son premier travail d’Homme libre, Kenrag repensait à sa première semaine de vie. Son or avait fondu aussi vite que le beurre au soleil. Il avait en premier lieu payé un artisan, qui avait modifié ses anneaux, symboles de liberté, et les avaient fait attacher à son arcade droite. Il trouvait le rendu assez inquiétant, et étrange, mais comme cela il ne les perdraient pas. Le reste de l’or avait été dépensé dans des tavernes, où il avait passé la plupart de sa nuit à gouter à tous les plaisirs qu’il n’avait pu connaitre durant ses 24 années d’esclavages. Ensuite il avait cherché du travail. Qu’il avait trouvé dans un grand navire de pêche. Il avait du donner son nom. N’en ayant pas, il donna celui qui, pour lui, était le mieux. Demi-sang. Ce nom reflétait assez bien ce qu’il était, pensait il. Kenrag Demi-sang. Il avait du ensuite s’acheté le matériel nécessaire dont le marin recruteur lui avait fait une liste. Tenue souple, couteau de dépressage… Divers babioles avaient ainsi garnis le baluchon du demi-orque. Il serait nourrit et logé à bord du navire. Il n’avait pas demandé de paie, il ne savait même pas, avant sa libération, que l’ont pouvait être payé pour travailler. Il avait toujours cru que les esclaves faisait tout, et que les autres se prélassés au soleil. Sa désillusion lui avait fait un choc, mais il s’en remettait. Il était libre après tout, que pouvait-il espérer de plus ?
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Xevros

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MessageSujet: Re: [BG] Kenrag Demi-sang [ BG validé]   [BG] Kenrag Demi-sang [ BG validé] EmptyVen 6 Nov - 22:47

La vie en mer était une véritable révélation pour Kenrag. Les ordres criés dans une tempête, la lutte éternelle contre les vagues. Le Flotteur. Le navire de pêche portait bien son nom. Car à chaque secousse le bois du pont grinçait, et il donnait une impression de fragilité et de délabrement total. Les marins engagés étaient tous des écervelés brutaux. Le demi-orque n’était pas dépaysé. Aucun sur le bateau n’avait choisit réellement sa condition. Personne ne voulait d’eux dans d’autres bâtiments, voila tout. Les journées à travailler, à apprendre le métier à la dur, à se faire insulter. Cela était parfait pour Kenrag, qui trouvait même les altercations amusantes. Répondant par un grognement, il se reprit rapidement. Il n’était plus un esclave confronté aux insultes de maitres armés de fouet, mais un marin confronté à des hommes qui ne valaient pas plus que lui. Il commençait donc à répondre, fort d’un vocabulaire riche d’insulte, qu’il avait pu entendre dans tout sa vie. Il devint ainsi un membre à part entière très rapidement, imitant les matelots bourru dans leurs comportements. Cette vie lui plaisait chaque jour plus. Une fois arrivé dans les eaux favorable à la pêche, ont lui enseigna rapidement comment être utile. Il faisait partie d’une équipe armée de couteaux. Les poissons et autres mammifères des mers qui étés hissés sur le pont, il les découpés, pour ensuite les faire transporter à la cale, dans des tonneaux de sel. Il passa ainsi une semaine dans le sang et la graisse animal. Cela l’amusait presque. Et il était même assez doué. Il était heureux. Mais la chance tourne dit ont ? Et, après à pêne deux mois en mer, le Flotteur fit une rencontre que tout capitaine redoute. Quand tous s’agitèrent en criant, Kenrag ne comprit pas tout de suite. C’est quand le second bateau s’approcha dangereusement du navire de pêche qu’il comprit. Il sortit son couteau et cria en cœur avec tous les autres. « Pirate ! »

Un carnage… Sur le pont du Flotteur, les pilleurs lançaient à la mer les nombreux cadavres. Eux n’avaient que quelques blessés, dont un grave. Kengar n’avait rien pu faire, a par planter son couteau dans les côtes du premier pirate. Il ne devait sa survie qu’à son instinct. Il c’était rendu rapidement, tenant a distance les hors-la-loi jusqu’à ce qu’ils prennent totalement processions du bateau. Attaché et assit contre le mat, il faisait compagnie à deux autres marin. Le second et un autre mousse, comme lui. Bien que personne n’osait l’appelait ainsi lors de la pêche. Après tout, il était plus fort que la plupart des marins, et plus grand. Mais cela n’avait plus grande importance. Déjà certains des pirates lui promettaient une mort rapide s’il les suppliait. Il du attendre presque une heure, le visage fouetté par le vent emprunt de sel. Il avait de la chance, lui n’avait aucune blessure, au contraire des deux autres qui ne s’étaient rendu qu’après un combat inégale. Le demi-orque n’avait pas était si stupide, et s’était rendu dés qu’il comprit que son navire n’avait aucune chance. Il y réfléchissait encore lorsqu’un homme, habillé plus galamment que les autres s’approcha. Il avait une crinière ébène surmontée d’un chapeau à plume. Il regardait les trois marins attachés en lissant une barbe de plusieurs jours. Son regard était calculateur, et son expression froide, lorsqu’il ouvrit la bouche. « Tuez celui-ci et jetez le avec les autres » Il désigna le second, qui était pâle comme un mort. Sa blessure était trop grave surement, ou bien ils vouaient faire un exemple pour les deux autres. Il ne poussa pas un crie quand un homme de l’équipage pirate lui planta sa lame dans la gorge. Le capitaine avait déjà tourné la tête vers les deux autres. Il déclara simplement. « Je vous propose de rejoindre mon équipage. » Son regard se posa surtout vers Kengar. Il savait que les hommes de ce pauvre navire devaient être la lie de la société, des individus de peu de foi qui n’avaient surement pas choisies leurs conditions. L’autre marin dit aussitôt, très vivement « J’en suis ! ». Il fut détaché, même si il était claire qu’il avait choisit cela plus pour sauver sa vie que par réel envie. Les regards se posèrent ensuite vers Kengar. Celui-ci, semblait réfléchir tout en regardant les marins l’entourant. Il ne donnait absolument pas l’impression d’un marin honnête pris en otage. Tout au mieux, il ressemblait a un pirate parmi les pirates. Son visage était plus dur encore que la pluparts des hommes le regardant. Il prit une respiration profonde, puis déclara, d’une voix grave et monocorde « Je vous rejoins ».

Le Rapace était un bateau beaucoup plus rapide que le pauvre navire de pêche où Kengar avait fait ses premières armes en tant que matelot. Rien n’était différent, c’était même mieux. Il se fit rapidement accepter dans le navire, au contraire de l’autre pêcheur. Qui d’ailleurs avait prit la fuite dès la première fois où le navire avait posé l’encre, sans aucun étonnement de la part des pirates. Mais le demi-orque était resté. Où aller de toute manière ? Dès la première escale, ils avaient vendu le Flotteur, ainsi que sa cargaison de viande pour un bon prix selon le second lieutenant, qui était devenu comme un mentor pour Kengar. Ils reprirent rapidement la mer, au plus grand bonheur du sang-mêlé, qui n’avait de toute manière pas le droit de quitter le navire tant qu’il n’aurait pas fait ses preuves. S’ensuivit plusieurs semaines de navigation et d’abordage. Surtout des petits navires. Pendant cette période, tout allait pour le mieux. Mais il n’était toujours pas libre, et seul les matelot et le second lieutenant le considérés comme un pirate. Les autres le prenaient tous pour un esclave. Du moins dans l’esprit de Kengar c’était le cas. C’est pour cela que, à la prochaine débarcation, il se jura de quitter ses « compagnons » et de retrouver sa liberté. La vie de pirate lui plaisait, mais il voulait vivre comme bon lui souhaitait. Il ne le savait pas encore, mais le vent les menaient à Everneige. La où il allait effectuer un nouveau départ.
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MessageSujet: Re: [BG] Kenrag Demi-sang [ BG validé]   [BG] Kenrag Demi-sang [ BG validé] EmptyMar 24 Nov - 22:37

[ BG validé] un personnage original, des écrits bien pensés, merci pour ce BG.
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