[bg]Amakir l'ombrageuse [BG validé]

Amakir l'ombrageuse

Sexe : Feminin
Race : Elfe
Age : inconnu
Taille : 1.55m
Poids : 45 kg
Origine : inconnu
Alignement : neutre
Classe : guerrier / roublard/ Mdo (si validation qui n'est pas pressé du tout etant level 3 et entamant a peine le journal )
Arme de predilection : Rapière et arc long

Description

Lumière :
Jeune elfe a la peau claire, aux cheveux blancs comme les nuages, ses yeux ont le bleu du ciel avant l’orage.
Ses formes sont graciles, elle a une démarche féline et un port altier. Son regard semble pétiller et ses sourires vous désarmes. D’un naturel avenant elle ne manque pas d’humour. Et de repartie.
Une rapière bas à son coté, elle porte des vêtements légers et moulants.

Ombre :
Un voile couvre son visage et laisse percevoir un regard sombre, ses gestes sont délicats et elle semble glisser sur le sol.
Silencieuse comme la mort, elle joue souvent à faire tourner sans fin entre ses doigts une pièce d’argent, celle ci représente la lune et le soleil.
Lointaine comme détaché du monde elle évolue dans la nuit.

L'enfant de la nuit

Ombre et lumière, dans les légendes elfiques on raconte qu’un jour la lune croisa le soleil, de leur intense rencontre la nuit se fit pendant quelques heures au zénith du jour. Naquis a ce moment là un enfant aux cheveux blanc comme les nuages, son nom nous est resté Elendil.

Il était de ses elfes éclatant de vie, il aimait la lumière et jouait avec les ombres, sa souplesse et sa discrétion étonnait même les plus aguerrie éclaireurs.
La citée elfe coulait des jours heureux et calme quand elle fut frappé a son tour par la guerre qui se déchaina. Le sang des elfes coulât et la douce citée devint chaos, la peur, la défaite étreignait les cœurs face a ses hordes d’orques.

Elendil s’engagea dans le combat sa capacité fut aiguisé par les différentes missions, une nuit il disparut, à l’aube quand la nuit et le jour se mélange les elfes virent les troupes orques battre en retraite en totale anarchie.
On raconte qu’Elendil pénétra les lignes ennemies, que sous le couvert des ombres il passa les différents pièges et qu’il atteignit eu cœur de son repaire leur dirigeant. Il entra ainsi dans la légende Eldar, mettant fin a une guerre sans merci au prix de sa vie.

La légende elle ne prit pas fin avec lui et a chaque rencontre de la lune et du soleil au creux de la nuit couvrant d’un voile pudique leur amour dans une citée elfe nait un enfant aux cheveux blanc comme les nuages qui par la bénédiction de cette union jouerait avec les ombres.

Les bruits étouffés par la neige de la ville qui s’éveille venait aux oreilles d’Amakiir, enfouit sous des tas de couvertures elle grelotait de froid hésitant à courir raviver le feu de la cheminée.

Avec des gestes souples et rapides elle sauta hors du lit et couru vers la cheminée, piétinant pour se réchauffer, elle ranima le feu et replongea dans le lit encore plus frigorifié.

Elle en était arrivée là pour fuir une légende, cela lui semblait irréel, comment pouvaient-ils croire à ses vielles légendes. Elle voulait tout oublier, tout recommencer loin de cet enfer qu’elle avait vécu.

Quel était son vrai nom ? Qui étaient ses parents ? Elle n’en savait rien et au plus loin de ses souvenirs il y avait juste la maison, cette bâtisse froide et sombre ou elle avait été éduqué pour devenir… Légende.

Les règles étaient simples :

Ne pas poser de question, s’entrainer à être comme tout le monde, prendre des identités différentes pour se fondre dans la masse et agir sur ordre.

Elle avait un entrainement spécial à cause de cette légende idiote d’être jouant avec les ombres. Ils étaient 15 elfes façonnés pour servir et obéir le moment venu mais elle était la seule à avoir été mise là depuis toujours, la seule à ne pas avoir eu le choix.

Liberté comme elle en avait rêvé, ils l’appelaient l’ombrageuse, celle qui serait lumière le jour et ombre la nuit.

Frissonnant non plus de froid mais de peur Amakiir se recouvrir la tête des couvertures elle voulait juste oublier et tout recommencer. Mais cela était il possible ?

Son regard se portait sur ce monde en noir et blanc ou tout semblait être dans le flou comme un fin brouillard. Elle était si petite pourtant elle n’avait plus peur comme si elle se savait cacher des autres, elle n’avait plus mal, les coups reçu semblaient si lointain.

Elle entendit une voix douce comme une berceuse, se déplaçant dans ce monde si identique au sien mais pourtant si différent elle avança vers celle ci.

Une elfe très belle et délicate aux cheveux clair chantonnait faisant sauter une pièce dans sa main. S’approchant doucement pour ne pas l’interrompre Amakkir leva la tête pour mieux distinguer ses traits.

L’elfe s’arrêtât et la regarda, baissant ses yeux sur elle.

- Bonjour douce enfant.
- Bonjour madame, je ne voulais pas vous interrompre.
- Je suis venu pour toi *un doux sourire se dessina sur ses lèvres*
- Moi ? Je rêve alors ?
- Non tu es dans notre monde *elle se baissa se mettant a sa hauteur*
- Votre monde ?
- Tu comprendras avec le temps, il s’appelle la Frange et c'est notre monde.
- Je ne veux pas le dire aux maitres…
- Non ne leur dit rien, bientôt tu pourras partir de ce lieu.
- Prenez-moi avec vous.
- Je ne le peux douce enfant.

Les larmes brulaient les yeux d’Amakir, dans sa chemise de nuit et pieds nue elle s’accrocha à la belle dame. Celle-ci lui déposa un doux baiser sur le front, pour Amakkir c’était le premier geste de tendresse qu’elle reçu.

- Vous allez me laisser là alors.
- Je reviendrais, prend cela et garde là précieusement, maintenant tu sais comment te protéger, tu as ton monde mais garde ce secret au fond de toi.

La belle dame partie pendant qu’Amakir serrait le poing sur l’objet qu’elle lui avait donné, elle fit demi-tour et s’avança dans ce monde noir et blanc vers le placard ou elle trouvait refuge.

Tout ce troubla d’un coup et sursautant Amakir se réveilla sortant de sa méditation, elle regarda autour d’elle, la chambre de la pension et la fenêtre ou elle voyait la neige tomber doucement
Secouant la tête comme pour sortir du rêve elle regarda son poing fermé, son cœur s’arrêta un instant au moment ou ouvrant délicatement les doigts elle vit la pièce d’argent.

Entre ombre et lumière elle évolua, réfractaire sans fin à ses maîtres, elle reçu mille coups mais de manière à ne pas marquer sa douce peau, elle ne devait pas perdre de valeur. Elle ne voulait se rappeler ses moments, pourtant à la tombé de la nuit , entre chien et loup sur le quai enneigé son esprit repartait là bas, à ce jour ou sa vie bascula, ou elle reprit son destin en main. Lentement elle sortie la pièce d’argent qui tourna entre ses longs doigts fin, le soleil, la lune tournoyant dans un mouvement perpétuel, son regard s’assombrissant et devenant lointain comme légèrement voilé.


La mission semblait juste une mise à l’abattoir pour elle, sa première mission était d’entrer en contact avec un dirigeant humain et de lui offrir sa pureté pour devenir sa maîtresse, gagner ainsi sa confiance pour le faire parler de ses projets et mesurer sa menace et le tuer si besoin.

Pour cela trois elfes devaient l’accompagner, pour s’assurer qu’elle réussisse ou l’éliminer si elle fléchissait.

Tout avait si très vite, le ciel était sombre et des éclairs zébraient le crépuscule. Entre chien et loup, sous la pluie battante, la tête baissée entourée des trois personnes, elle avançait sur le ponton.
Soudain juste à coté éclata une bagarre de docker, elle se sentie alors spectatrice de ce qui suivit, sans réfléchir, d’un geste de hanche souple elle poussa elfe de sa droite le faisant plonger dans l’eau sombre puis tournant sur elle-même elle sortie sa dague et la planta dans la gorge de celui qui était dans son dos. Tout son corps était tendu, ses gestes souples et rapides, son instinct avait pris le dessus, sautant à travers la foule, elle couru…

Son cœur battait la chamade pendant qu’elle courait dérapant sur le bois mouillé du quai, cherchant du regard, le souffle court, elle s’avança vers le groupe de voyageur qui embarquait cachant ses mains couvertes de sang dans son dos. Elle avança, les yeux fermés, suivant le mouvement de foule, s’attendant a être arrêté à tout moment, étrangement cela n’eu pas lieu comme si elle était transparente, une simple ombre menue et encapuchoné.

A l'instant ou amakir plantait sa lame dans la gorge de son geolier, à quelques lieux de là, dans le manoir, ils sortirent de l’ombre, les lames dansantes, ils étaient silencieux et rapide, ils avançaient dans le couloir du manoir, éliminant un après l’autre les personnes qu’ils croisaient. Devant eux une elfe aux cheveux blanc les entraînait dans les dédales des pièces, jusqu’au plus au point ou il l’attendait.

Ses cheveux couleur de la nuit assis au bureau il la vit entrer, majestueuse et glaciale, il savait qu’elle était la mort en personne venu le chercher, à quoi bon lutter quand le baiser mortel est si doux à goûter. D’un mouvement souple elle l’atteignit glissant sa lame sous la gorge de celui qu’elle avait tant aimé.

La voix de la femme avait des modulations chaudes et envoûtantes, l’homme lui repondait de la voix calme de celui qui sait que son destin est scellé

- Où est elle ? Dit le moi et je te laisserais la vie.
- Elle n’est plus là, tu arrives trop tard Liriel.
- Où va-t-elle ? Ou va Amakir ?

Il lui donna le lieu, non pour sauver sa vie mais juste car cela était simplement fini, il avait perdu. Elle se redressa et s’éloigna de sa démarche féline.

- Elle te ressemble…Liriel ….Notre fille a ta beauté et ta chevelure.
- La folie a fini par te gagner , seul les humains ont pu te suivre sur ce chemin , sur ce manoir de l'infamie, tu es la honte de notre peuple, tu ne merite plus un souffle de vie.

Sans un regard vers l’hommes elle repartie suivit des siens dans les ombres, il ferma les yeux et desserra son poing sur le flacon, laissant le poison agir.

Sur le quai humide, le corps de l’elfe égorgé était amené, juste à coté une femme eldar à la beauté délicate, au regard triste regardait les bateaux qui s’éloignaient, dans sa main une pièce tournait sans fin, les plus proche pouvait l’entendre murmurer.

- Ou es tu ma douce ? Je te retrouverais… Amakir ma fille ...




Sur le quai enneigé Amakir regardait les bateaux s’éloigner, refermant son poing sur la pièce.

FIN