[BG] Naril Weftylnesh [BG validé]

Naril Weftylnesh


Sexe : M
Age : 260
Taille : 1m52
Poids : 53 kg
Classe : Rôdeur/Mage/Archer-Mage
Alignement : NM
Race : Elfe


Description physique :

Cf IG

Caractère :

Naril est un elfe associal qui évite la foule et qui préfère se retrouver seul à décocher quelques flèches qu'accompagné autour d'un verre. Il est obstiné et attendra son but peu importe les moyens qu'il doive mettre en œuvre. Rarement il demandera de l'aide préférant agir par lui même ou s'abstenir.
A première vu il n'est pas très apprécié et son regard vague et froid passe souvent de gens en gens comme il observerai une proie potentielle.


Histoire :

Naril Sionlélthy’lelyert Weftylnesh voila le nom que l’on m’a donné, le même nom que portait mon ancêtre tombé courageusement lors de la grande guerre des clans.
En ces temps là, mon clan, le clan des flammes et plus généralement les elfes étaient assez mal vu des autres races, car elles nous jugeaient comme des êtres méprisant envers les autres peuples. De nombreux conflits nous opposaient à eux de rudes batailles aussi.
Le clan des flammes était alors une des composantes archères de l’armée elfique qui menait des campagnes d’intimidation et de persuasion mais se consacrant principalement à la défense du royaume elfique. Ces temps là sont bien loin à présent. Le temps des elfes est révolu comme certain se plaisent à le dire mais les elfes sont toujours présent plus discret seulement leur force est toujours aussi grande malgré ce qu’en pensent les autre peuple. Le clan des flammes quand à lui n’appartient plus à aucune armée mais à conserver son grand savoir d’archeriste. C’est en ces lieux que je naquis il y a près de 200 ans.

Dès mes premiers pas je fus encadré par le monde de l’archerie, mon père était un des maîtres archers du clan de ce fait il m’apprit dès que j’en fus capable, à fabriquer mon premier arc, mes premières flèches ainsi que leur maniement, il me trouva doué pour mon âge comme tout père aurait dit de son fils. A six ans je voulu m’inscrire à l’école d’archerie du clan sous la tutelle de notre maître archer instructeur. Père en fut ravi et je commençais alors mon long apprentissage. Je me rappelle encore des premières paroles du maître instructeur :
« Bon les petits, ici on ne joue pas, on ne plaisante pas, on ne rit pas, on ne flemme pas ! Ici on travail, on écoute, on respecte et on obéit ! Est-ce que c’est clair ? »
Je me souviens du ton sévère et sec dont il avait dit ces mots. Tellement sévère que je compris dès mon plus jeune âge que l’archerie n’était pas un jeu, pas un passe temps mais un art, un art qui nécessitait rigueur et pratique, travail et persévérance.

Les semaines passèrent tandis que notre entraînement au village se faisait durement. Une discipline raide et très difficilement supportable nous était imposée. Les premières semaines furent consacrées à la fabrication d’un arc. En ayant déjà fait un avec mon père je savais comment m’y prendre. J’aidais de ce fait certains des autres enfants sous les yeux intrigué de l’instructeur. Me voyant faire, il me prit à part, s’exprimant sévèrement me regardant de ses yeux sombres :
- Tu es en avance sur les autres Naril, ne perd pas cette avance en les aidant, poursuis ta route et persévère pour devenir meilleur. Ce n’est pas un jeu, si tu veux devenir un maître un jour tu dois savoir faire ce qui te mènera sur cette route en te jouant des obstacles. Combien de flèche à tu décocher aujourd’hui ?
- 137 Maître.
- Tu aurais pu en décocher plus de 250, pratiquer deux fois plus, si tu n’avais pas perdu ton temps à aider les autres. Tu es là pour apprendre pas pour enseigner alors fait ce qu’on te demande pas plus.
Je ne compris pas ces paroles sur le moment, je ne voyais pas ce qu’il y avait de mal à aider les autres. Mais je compris plus tard que rien ne remplaçait l’expérience, la pratique, qu’à force de décocher, on n’utilisait plus son arc on le ressentait, que pour le ressentir il fallait faire abstraction de ce qui nous entoure.

Les années passèrent et nous nous perfectionnâmes aux maniements des arcs. Ce jusqu’au jour ou nous eûmes la visite d’un elfe étrange au teint sombre. Il fut accueilli comme une personne importante tandis que lui se disait simplement voyageur. Il se faisait appeler Sion, un elfe sauvage d’après ce que nous avons pu comprendre. Il séjourna en notre village plusieurs années souvent à écrire des choses dans ses livres et à observer les membres du clan mais aussi les apprentis. Un jour, l’instructeur s’approcha de l’elfe sauvage et discuta quelques instants avec lui. Le lendemain il était parmi nous un arc à la main. Son arc était très habilement taillé dans un bois blanc comme neige.
- Les enfants, le Maître Archer Sion va vous faire une démonstration. Naril vient ici, tu vas avoir l’honneur de décocher avec notre invité.
Surpris, je pris mon arc et m’approchais sur le champ de tir sur lequel avait été placées des cibles de faible taille et d’autres plus robustes. L’instructeur me demanda de passer en premier et de débuter. Je pris mon arc à la main, réajustant mon carquois à l’épaule, je me mis à décocher rapidement et précisément. Les grandes cibles furent touchée en leur centre sans difficulté, deux de mes flèches ratèrent les cibles les plus éloignées de peu légèrement déviées par le vent mais les 15 cibles furent atteintes avec 17 flèches en moins de 25 secondes. Les autres élèves applaudirent ma performance même si l’instructeur et l’invité purent lire dans mon regard une certaine déception.
L’instructeur pris alors la parole :
- Mes enfants, j’espère que chacun d’entre vous atteindra le niveau de Naril un jour, cependant même pour lui et les autres bons élèves la route reste longue.
Il fit signe à l’elfe sauvage de prendre place. Celui-ci s’avança avec son arc et son carquois plutôt vide. Il remercia son hôte avant de s’exprimer d’une voix calme.
- Ce que votre maitre vous apprend n’est que la base de l’archerie elfe, je peux déceler parmi vous de grand espoirs, Naril, Eliwen et Elvania, vous sortez du lot, je souhaite que vous persévériez dans cet art.
L’elfe pris alors une flèche à la main avant d’ajouter :
- Je vais vous montrer la finalité de cet art. La route est longue mais là est toute la puissance de l’archerie.
Se tournant vers les cibles, il prit une unique flèche de son carquois, fermant les yeux quelques instants, il prononça quelques paroles anciennes, sa flèche se mit à luire sous mes yeux ébahis. Cette dernière, une fois décochée sembla se diviser, comme portée par le vent 12 cibles furent touchées en plein cœur. A peine la flèche magique partie, d’autres paroles résonnèrent tandis qu’un autre projectile fut décocher suivi presque immédiatement d’une autre flèche puis encore d’une autre. Les trois flèches fusèrent dans l’air semblant s’enflammer en plein vol. A l’impact, les cibles explosèrent sous la force de l’impact dans un torrent de flamme.
Les yeux ébahis des élèves se portaient sur les cibles, tandis les miens n’avaient pas quitté l’archer ce qui ne manqua pas de le faire sourire. Il s’approcha de moi, se penchant à mon niveau et me chuchota à l’oreille :
- Tu apprendras un jour si, comme tu l’as fait aujourd’hui, tu sais regarder ce qu’il faut regarder. Mais l’heure n’est pas encore venue pour toi. Le jour où aucune de tes flèches ne ratera sa cible, le jour ou le vent les guidera sur ton objectif, alors seulement tu pourras te concentrer sur les enchantements. Si lors de ma prochaine visite en ton clan, aucune de tes flèches ne rate les cibles, je pourrai voir pour t’emmener avec moi …
Mes yeux avaient du parler pour moi et il n’a eu comme réponse que mon seul grand sourire. Le temps passant, je continuais mon entrainement, augmentant ma vitesse et ma précision mais améliorant également ma connaissance des arcs, leur entretien et la fabrication des flèches. Je maniais habilement la dague, pour sculpter les flèches et orner mes bois de gravures. Les années passèrent et je n’attendais qu’une chose, le retour du maître. Ce dernier se fit attendre près d’un siècle peut être mais un jour je vis sa silhouette apparaitre au loin sur la route. Il passa son chemin ne me regardant même pas allant directement voir le chef du campement. Il en ressorti quelques heures plus tard, s’approchant de moi, il me détailla me tendant un arc et quinze flèches.
- Prouve-moi que tu as appris depuis ma dernière visite.
Il m’accompagna sur le champ de tir que j’avais fréquenté quotidiennement par temps de pluie, de vent, de neige ou de chaleur intense. Je pris place me préparant à tirer sur les cibles quand je le vis sortir son arc et décocher quelques flèches rapidement. Ses flèches touchèrent les cibles qui se mirent à se balancer plus ou moins rapidement. Le regardant avec un léger sourire, je me préparais à décocher. Je me concentrais pendant un petit moment, avant de décocher. Mes flèches fendirent l’air parcourant le chemin qu’elles avaient parcouru un nombre incalculable de fois sur cibles fixe et mobiles, par temps de grand vent. Aujourd’hui le temps était calme ce qui selon moi facilita grandement cette épreuve. Chacune de mes flèches toucha sa cible sans grande difficulté. Alors Sion s’exclama :
- Naril, tu es doué à l’arc je ne peux pas le nier, tu as des capacités qu’il te faut développer. Je peux t’y aider et je vais le faire. Il te faut apprendre de tes erreurs et de tes réussites. Apprendre de tes expériences de tes observations. Tu en es capable selon moi. Mais si tu dévies un tant soit peu de la route tu risque de ne pas parvenir à ton but. Je pars pour Maztica, ou plutôt devrai je dire nous partons pour Maztica. A partir de ce jour tu m’appelleras Maître Sion. Je te laisse quelques minutes pour regrouper tes affaires et faire tes adieux.
Je le saluais alors, partant en courant vers ma chaumière récupérant mes affaires saluant ma famille. Je passais ensuite au champ de tir saluer mon précédent maître puis rejoignant l’elfe sauvage je pris la route sans me retourner ne voyant que l’avenir qui m’attendait.
Les décennies passèrent sans que jamais Maître Sion ne m’appris la moindre magie, me faisant repousser mes limites d’archer, il disait que le temps viendrai bientôt et qu’il ne me manquait pas grand-chose pour pouvoir un jour passer à la seconde étape. Cependant de la amgie je n’appris rien et le voyage en Maztica pris une tournure inattendue. Le Maître Sion attrapa une maladie que personne ne pu diagnostiquer, elle le cloua au lit de long mois. Je voyais désespérément ses forces l’abandonner poursuivant de mon coté la pratique de archerie, m’isolant du contact des autres, ces contacts qui ne pourraient que me distraire et me dévier de ma voie. Chassant des proies en forêt de nuit ou de jour je mais l’espoir de voir un jour le Maître Sion guérir me quittait un peu plus de jour en jour et à l’aube de la mort il me fit demander.
- Naril, mon apprenti... tu as été, et tu resteras celui auquel j’aurai souhaité transmettre le savoir de mon clan. Ton adresse est grande et ton objectif clair. Rien ne t’a jamais détourné de ta voie et Solonor semble guider tes flèches et veiller à ce qu’elles atteignent leur cible. Je ne vais pas pouvoir t’apprendre ce que je t’ai promis mais je te lègue ceci, désignant une sacoche, c’est mon grimoire annoté sur ce que tu pourrais peut être utiliser un jour. Tu connais l’archerie à présent, mais il te faudra encore pratiquer pour devenir un maître. Ce grimoire t’expliquera comment combiner magie et archerie mais ne te dispensera pas de trouver un maître si tu veux pouvoir maîtriser cet art un jour. Je te conseille de partir au nord… vers les terres de glace, là bas tu trouveras surement un maître et si ce n’est pas le cas ne perd pas espoir, persévère dans ta voie.
Il me fit signe de partir à présent, c’était un adieu… reprenant mes affaires et emportant le grimoire, je suivi les dernières instructions de mon maître et pris la route du nord. Mon voyage fut long et périeux mais malgré les années de route je parvins enfin, après avoir parcouru le nouveau monde, à une première citée au nom de Port Embria. De là je chercherai un maître.


Divers :

Depuis mon arrivée sur les terres de glace, j'ai poursuivi mon entrainement le bras légèrement tremblant. Cette neige et ce froid! Je n'y suis guère habitué, j'ai perdu en précision mais cela n'est qu'une question d'habitude mon bras redeviendra aussi précis qu'en Maztica. J'ai commencé à regarder ce grimoire, les choses ne semblent pas aussi simple que je le pensais. Je vais suivre les conseil de Maître Sion et apprendre les sortilèges élémentaires grâce à ses notes.
Mais cela n'empèche pas qu'il me faut trouver un maitre, ou je risque de ne pas parvenir à comprendre les subtilités de cet art et ne pas progresser.